Salut Titinou,
Voici, selon moi, le conditions propices pour que le baclofène fonctionne :
1) Sortir du déni et accepter sa maladie
>> Visiblement toi c'est le cas. Bravo c'est l'une des étapes les plus dures.
2) Vouloir guérir
>> En prenant du baclofène tu es dans cette démarche
3) Etre sérieux dans tes prises, le plus régulier possible
>> Voilà , dis-toi que c'est ça le plus dur à "faire" avec le baclofène : être sérieux et régulier. Et de bien respecter les dosage et les paliers. En fait c'est aussi simple que ça et tellement important à la fois.
Pour ce qui est des ES fais le postulat qu'il seront passager, peut-être tu n'en aura pas. Quoi qu'il arrive tout cela rejoint le point 2 : vouloir guérir !
4) Etre patient : c'est la clef avec le Baclofène. Il agit grâce au temps, il faut qu'il prenne sa place.
>> Je penses que tu es impatiente. Je te rassure nous l'avons tous été.
5) Etre patient : je me répète ! Et le baclofène fonctionne plus ou moins rapidement selon les individus
>> Ne brûles pas les étapes, essayes de ressentir le effets du baclo au fure et mesure des paliers.
6) Tic tac ....
>> Ca va venir, patience j'ai dis ...
7) Tic tac ...
>> En attendant tu peux boire et "rechuter", avoir le sentiment que le baclo est inefficace... tous les états son permis (vas voir mon témoignage, j'y raconte les bienfaits de la picole pour mesurer mon craving). La seule chose que tu dois faire c'est respecter le point 3 : avoir une rigueur infaillible dans tes prises. Pour tes humeurs, doutes, questions, viens ici. Comme tu l'as déjà découvert, il y a plein de bonne volonté ici, de gens franchement merveilleux. Alors profites en, n'hésites pas à solliciter, c'est l'essence même de ce forum.

Fuiiiiiiit ça y est le craving et parti, les habitudes aussi... Et OA metta au monde un nouvel indifférent, un de plus !
>> Tôt ou tard tu découvrira que l'éthanol n'est plus un besoin pour vivre, grâce au baclo. Il remplace pas le besoin, il le supprime. Et là tu viendra nous conter comment tu as découvert ton indiférence, et nous te lirons avec un grand sourrire, car chaque histoire est différente.
En attendant, sois patiente, confiante, et rigoureuse dans tes prises. Tu vas voir, ça va marcher. Tu mérites de guérir toi aussi.
Je t'envoie de gros bizoux.
A bientĂ´t
Night