Salut La Bidouille, ç't'avec plaisir.
Je ne peux que saluer la démarche de mise au clair. Après tout, le but c'est bien de chercher ensemble comment prendre en charge ta santé, alors transparence et Cie, moi je vote pour. S'il y a un truc qui se passe de travers, c'est quand même pour ta pomme, alors...
Ton ancien généraliste a rompu la confidentialité, et tu pourrais déposer plainte, c'est une faute professionnelle. Je ne dis pas ça pour que tu le fasses, mais pour mettre en évidence que personne d'autre que toi ne peut décider qui peut être mis dans la confidence - s'il y a Dieu et maître dans l'existence de quelqu'un, c'est lui-même, et personne d'autre.
Je forme des auxiliaires de santé auprès de la Croix-Rouge, le deuxième jour de cours déjà on leur parle du secret professionnel, et on leur fait signer un document qui a valeur légale auprès du canton. S'ils le trahissent, c'est un avertissement, s'ils recommencent, c'est la porte, avec l'étiquette que ça suppose, donc pour trouver du boulot ensuite, gloups. Ce médecin a pourtant prêté serment, en plus... "Primum non nocere", il a oublié un de ses premiers devoirs. C'est de l'ingérence, et des gens comme ça, comment leur faire confiance? Le pire, c'est qu'ils croient bien faire, comme beaucoup d'altruistes. Si la démarche éthique ne suit pas, comme tu dis... embrouille!
Attention à ton dossier qui va quand même rester à portée de main de l'autre médecin... Si tu as l'occasion de le faire retirer complètement de la base de données du cabinet, c'est plus prudent.
Anecdote: je suis sage-femme, et du temps où je bossais en obstétrique, une élève-infirmière en formation, dont une amie venait d'accoucher là , a réussi à activer une de mes collègues pour que celle-ci signe un bon de sortie des archives du dossier de la dame, histoire de vérifier un diagnostic de HIV+, renseignement auquel elle n'aurait jamais eu accès normalement; la dame avait d'ailleurs exprimé ses craintes à ce sujet, sachant que cette "amie" était là en stage. Déjà là , on se dit, au sujet de ces soignantes, "Mais ça va pas bien dans leurs têtes..."
Ca s'est su: la collègue a reçu un avertissement, l'élève a été renvoyée de l'école, et l'explication entre elle et la dame a été musclée. Le médecin cantonal, qui avait été consulté en stricte confidentialité au sujet du problème déontologique que ça soulevait, n'a lui-même pas su adhérer au code qu'il était censé faire respecter, lui en premier: il est allé derechef informer d'autres personnes en trahissant la demande de confidentialité de la personne qui lui en avait parlé... Mais lui, par contre, n'a jamais été inquiété. Cherchez l'erreur...
La ventoline, oui... c'est un médoc de crise, essentiellement. Et utilisé comme dopant dans le monde sportif, c'est dire si ses effets sont spectaculaires, donc représentent une espèce de claque pour l'organisme.
(Je comprends que t'aies rien bu depuis trois jours, ça doit être difficile de tenir un verre avec les doigts pris ailleurs, mmmpppfffhuhu)
Message édité 4 fois, dernière édition par , 23 Mai 2012, 13:45