Bonjour Ă tous,
Je suis alcoolique. C'est une réalité que j'ai bien du admettre depuis quelques années.
Mais je fais tout pour que ça ne se voit pas. Parce que j'ai honte et peur que les autres aient honte de moi.
Je bois beaucoup ; heureusement, assez lentement. Mais tout le temps... Gin tonic ou gin rosé. Au fil du temps, mon addiction se manifeste de plus en plus tôt dans la journée. Je me lève tard, puisque je n'ai aucune envie de me lever. Ensuite, 2 cafés et 2 cigarettes (je ne mange pas, bien entendu) ; à partir de là , c'est le premier verre de gin tonic (ce poison) et les autres suivent...
Ma préoccupation, c'est que les autres ne s'en aperçoivent pas : ma famille, mes voisins, mes amis, mes interlocuteurs au téléphone. Je m'applique à avoir toujours une élocution normale... mais j'ai bien peur de ne pas toujours y arriver.
Résultats de ce régime : plus d'appétit, maigreur, faiblesse, plus d'activités, manque d'attention envers mes proches et mes animaux de compagnie, sieste fréquente tard dans l'après-midi (histoire de cuver pour mieux repartir dans la soirée), sautes d'humeur, voire agressivité, incompréhensibles pour mon entourage, culpabilité permanente, plus envie de rien à part dormir. Et trop lâche pour mettre fin à mes jours.
Mon frère préféré est aussi alcoolique (mais d'un tout autre genre) et accro aux médicaments depuis plus de 40 ans. Il a déjà fait plusieurs cures et fait beaucoup d'efforts pour s'en sortir. Donc, impossible pour moi d'ajouter mes propres problèmes à cette souffrance. Je ne veux pas qu'ils s'inquiètent pour moi en plus. Pourtant, j'ai l'impression qu'ils commencent à se douter de quelquechose ; fatigue permanente, yeux explosés, modifications impromptues de mon emploi du temps (et de mon humeur) etc...
Bref, je voudrais sortir de cet enfer qui me dégoûte, me bouffe la vie et commence tout doucement à empoisonner celle de mon entourage... C'est très insidieux : les petits "couacs" se multiplient.
Je viens de commander le livre d'Olivier Ameisen. J'en attends beaucoup, ainsi que du Baclofène qui pourrait sûrement m'aider à lutter contre mon addiction mais aussi contre mes douleurs musculaires permanentes "fibromyalgiques" (ceci expliquant cela).
Dès maintenant, je souhaiterais trouver un prescripteur en Belgique, de préférence un bon psy, en région liégeoise.
Merci d'avance pour votre aide.