Sylvie,
C'est drôle que tu parles de ça...
Je ne savais pas que c'était un "test" en soi mais je l'ai fait il y a 15 jours je crois.
Je suis longuement resté au rayon des vins, j'ai pris des bouteilles dans les mains, lu les étiquettes, les degrés d'alcool (un vieux réflexe, tu penses...).
Et puis j'ai pleuré. Pas longtemps, pas trop. Discrètement même, je dirais. Mais j'ai pleuré un peu parce que je sentais bien que je ne ressentais plus grand chose, que j'étais moins cet esclave que j'avais été pendant toutes ces années...
C'est un fait, je pense de moins en moins souvent au vin. Mais l'ivresse me manque. Pas tout le temps, pas tous les jours, et j'espère même que ça disparaîtra. Mais ça me manque... Pouvoir déconnecter.
Mais il faut être honnête, l'inverse est tout aussi vrai. Le nombre de fois où, rentrant d'un resto, j'apprécie d'avoir les idées claires, de ne pas tituber, de me souvenir de ce que j'ai dit, quand, comment, pourquoi, à qui...
Le vrai prochain test, donc, c'est le verre de vin...
daavid dropping deaad