Eh beh...
Pfiouuuu....
Quelle nuit...
Après ça, je ne peux n’empêcher de l'écrire...
Je suis fière de mon Zounours.
Il fait preuve d'un courage immense.
Mais je m'explique.
Hier,
L'après midi,
Le nours est Baclobourré, complètement,
comme d'hab, j'ai du mal a y croire, je l'accuse d'avoir fait un trou dans les cubis du patron,
où d'être passé au Casino avant de rentrer, je lui an met plein la tronche, je m’énerve...
Finalement, c'est lui qui me prendra dans ces bras, j'explose en larmes, je lui balance tout,
tout ce que j'ai sur le cœur depuis quelques temps et que je lui cache pour ne pas le déstabiliser.
Il se bat tellement fort mon ours, je ne voulais pas qu'il s'inquiète, mais là je craque...
A ce moment il est environ 17h, il vient d'enchainer au boulot : 9h30-15h30 ==> 6h de taf...
19h, il y retourne pour commencer à 19h30, moi ça va mieux, ça m'a fait du bien de tout lâcher.
Mais il m'en reste encore un peu. On verra.
Il repart dans un état déplorable en ayant rien bu, car la seule bière qu'il a ouverte a fini au bout de 2 gorgées
par terre sur un p'tit coup de maladresse !
On a bien parlé, j'ai bien entendu ses plaintes, mal de crane permanent, " malhpartout ", les patounes gonflées,
des picotements dans les mains, cette impression d'ivresse permanente, je comprend que ça ne dérange pas que moi,
qu'il en chie grave, mais qu'il s'accroche, et que lui aussi, de son côté me cache des choses pour me protéger...
Toute la soirée donc, j'attends, je ne sais pas à quelle heure il va rentrer,
j'espère juste qu'il finira avant minuit pour pouvoir rentrer en métro.
Mais non, il passera son dernier coup d'éponge à 1h du matin, ===> plus 5h30 de taf, journée complète : 11h30.
et s'attaque à la longue route du retour à la maison,
avec ses patounes d’éléphant ! 45 minutes de marche.
Comme toujours, il me fait sonner lorsqu'il est pas loin, pour que je sorte avec le chien,
pour lui éviter d'avoir à ressortir, lorsque j'arrive près de lui, il s'effondre complétement,
ne tient plus debout, hurle de douleur, de fatigue, pleure, et fera les 100 mètres qui lui reste
à parcourir en pleurant sur mon épaule.
Je le couche sur le canapé, lui enlève ses chaussures, et découvre ses pauvres petites pattes, toutes rouges,
énormes, me demande comment il a fait pour mettre ses chaussures ! 20 minutes de massage par petons pour arriver Ã
lui faire bouger un peu les orteils.
Epuisé, il me dit vouloir dormir en bas sur le canapé parce que : " C'est kro loin et kro haut la mezzanine ! "
Allez Zounette, on se fait les biscottos, on hisse sa grosse peluche sur le lit, et on se colle contre lui...
Un fois de plus, 3h30, il s'endort, et Moi je veille, mais pas la force de faire un tour de fofophone !
5 heures environ, j'arrive à fermer les yeux, et je viens seulement de les rouvrir....
Le Nours est repartit au taff, je l'ai entendu s'occuper des chats dans la matinée,
prendre sa Bacloboite dans le tiroir, et dire : " Allez viens mon copain, on va kravailler..."
Alors oui, je suis fière de lui, il se bat, il souffre mais il se bat, pour moi, pour lui...
On a tout pour y arriver, et on y arrivera....
Merci à vous tous de me donner la force de porter mon ours à bout de bras...
Grâce à vous tous...on y arrivera.
Vous z'aime.
Zounette.
PS : Est ce utile de préciser que dans cet état, il n'a pas penser une seule seconde à ouvrir une bière en rentrant ?
Heu.... Youpidou ?