Oui, Zabou, je dois être trop impatiente mais je pense avoir déjà tellement perdu de temps, à ne rien faire d'autre que des excès, alors quand je me promène sur le forum et que je découvre les parcours, j'ai vraiment hâte de respirer à pleins poumons
Depuis 1 an j'ai déjà progresser, ma vie s'est stabilisée, je travaille et je suis entourée. Quelle chance !
J'ai tenu un bar restaurant en campagne, travaillé beaucoup, et là , peu à peu je me suis imprégnée comme une éponge : J'ai partagé les souffrances de mes clients, en buvant avec eux. Epuisée le matin, en préparant les collations tripes muscudet, le repas du midi, je me dopais au vin blanc ... Je controlais ma consommation tout au long de la journée pour assurer mon boulot, mais à 15H30 en mettant levé à 6h j'en étais déjà à 1 bouteille et demi. A près une petite sieste, et c'était reparti pour 1 autre bouteille et demi. Je n'étais jamais à court de carburant ... et cela 6 jours sur 7. Le 7ème jour, jour de fermeture étant souvent terrible, n'ayant plus la limite de la clientèle.
C'est à cette période que j'ai pris conscience de mon problème et j'ai consulté un médecin alcoologue qui m'a suivi 1 an. Là j'avais fait un grand pas j'étais sortie du déni et maintenant je suis là avec vous. Puis je suis tombée enceinte, et là le monstre est juste entré en phase de "sommeil".
Avant, le problème était déjà là , ou a toujours été là mais je n'en avais pas conscience. C'était festif, ou anxiolytique. Je pensais être maitre de moi-même.
Alors, oui je suis impatiente d'oublier l'alcool, mais j'aurai la patience de prendre le temps qui est necessaire.
Vos temoignages me confortent , et me réconfortent
Encore merci à tous pour cet espace de partage
La vie est mon amie ...