Bonjour,
Ce forum est un espace d’échange assez extraordinaire.
J’ai parcouru ton fil.
Poignant. Sincère. Des doutes ? Quoi de plus normal.
Une dimension psy sur l’addiction ? Peut-être, surtout sans doute causée par une exacerbation des effets de l’alcool ou par une sorte d’hypersensibilité.
Une très forte proportion de membres ont eu la curieuse idée de vouloir guérir de l’alcoolisme sans passer par la case culpabilisation, responsabilité de leur triste sort. Ils ont en outre le fâcheux culot d’y arriver ! Politiquement incorrect.
Pour les guéris, ou soignés, ou … (on s’en moque un peu), l’indifférence à l'alcool est brutale, rédemptrice, comme le fait d'ouvrir ou fermer un interrupteur.
Des effets indésirables, mais réversibles, souvent assez supportables, surtout par rapport aux effets de l'alcool.
Dans le rapport coût/bénéfice, il n'y a pas photo par rapport à la situation antérieure, sous l'effet d'une addiction de plus en plus incontrôlable.
Je postais début juin :
« Que l'on ne vienne plus me bassiner avec de prétendus effets psychologiques, un manque de volonté ou encore un manque d'efforts ou d'autres salades encore. C'est une maladie, un point c'est tout !
[…]
Guéri, ou soigné, ou… tout ce que vous voudrez, la sémantique n'a, à mes yeux, guère d'importance.
Certes avec une béquille chimique, mais cela me convient bien comme cela.
Un traitement thérapeutique est aussi le fruit d'un choix personnel. Libre et éclairé. Même si les effets à long terme de la molécule salvatrice ne sont pas encore bien cernés. Par contre, les effets à long terme de l'alcool le sont tout à fait !
Il est dommage que trop peu de médecins acceptent d'ouvrir le choix de traitements alternatifs à leurs patients, le cas échéant assortis de toutes les réserves éventuelles.
Tout n'est pas rose pour autant.
Le Baclofène n'est pas la pilule du bonheur ou une pilule miracle qui soigne tous les maux. Les autres problèmes de la vie doivent être affrontés. Avec cependant une très grosse épine hors du pied. Cela permet de voir plus clair. La vie n'est un conte de fées pour personne. »
Comme toi, et beaucoup d’autres sur ce forum, j’ai les pieds vissés sur terre, cartésien.
Les faits sont là . Cela fonctionne, bien, très bien même.
Pour ma part, je n’avais nulle intention d’attendre encore quelques années.
C’est un choix. Nous l’assumons. C’est notre liberté de malade que de choisir une thérapeutique.
Les critiques de certains milieux sont surprenantes. Difficile d’admettre que d’autres approches puissent révolutionner ce que l’on croit avoir maîtrisé et compris.
Bon courage et belle nouvelle vie.
Al