@ Alive :
Merci d'avoir répondu franchement, c'est important de faire le point sur sa situation. Des fois en énonçant "des évidences", on découvre de nouvelles choses sur soi. Ce forum est top à ce niveau !
Pour ton emploi, je te comprends très bien (je bosse à domicile). Mais tu n'as QUE 35 ans ! N'aie pas peur du changement. Mais je pense que tu es plutôt épanouie dans ton taf, et que c'est positif pour toi. Alors oui va bosser hihi
Continue à travailler avec ta psy, ça doit être dur d'être "orphelin". Je ne le suis qu'à moitié, mais c'est comme si on m'avait arraché une jambe...
Et comme dit Sissi l'impératrice, se renseigner chez Viva ne coûte rien, et tu t'en voudras d'avoir perdu du temps quand tu auras trouvé mieux ailleurs !
PS : "craquer" n'est pas grave, il faut sortir de la honte. Une fois le traitement (global, pas QUE le baclo) entamé, il faut te déculpabiliser. S'aimer, quoi
Bon courage Alive.
@ Pattie :
Je suis assez d'accord avec toi. Certains cancers ont en effet des causes psychosomatiques. Le volet psy n'est pas à négliger.
Comme tu as si bien dit, vivre en 2012 sur cette planète entraîne des troubles mentaux. C'est la vie, la névrose c'est la norme ! Et sans même parler d'addictions ou de comportements compulsifs, rares sont les gens qui n'ont AUCUN travail personnel, volontaire et psychologique à accomplir (Gandi peut-être ?).
De mon expériences avec les pro-anna, TOUTES ces filles avaient des troubles graves du comportement, et de l'estime de soi. Peut-être avaient-elles aussi un terrain héréditaire ou physiologique "qui n'aidait pas", on l'ignore (peu d'études).
Citation (Pattie)
Pourquoi rejeter le volets psychologique ou psychosomatique du problème?
À cause des mécanismes à présent mieux connus de l'addiction, notamment alcoolique. Les neuro-sciences ont montré que le craving est RAREMENT la conséquence d'une névrose ou d'une dépression, mais TRÈS SOUVENT sa cause. D'où dépistage et diagnostics à coté de la plaque, et prise en charge avec le taux de succès (lamentable) qu'on connait.
Techniquement parlant, l'alcoologie a du sang sur les mains. Son approche "psy à tout va + abstinence" est morbide. Voila pourquoi si on parle de Baclofène (qui traite le corps), on se méfie du "psy à tout prix" (qui a MAL traité l'esprit).
Je vis à Strasbourg, c'est le royaume décomplexé des psychiatres bourgeois pour bobologie sentimentale. Consultations de 15 minutes ("L'esprit est une mosaïque"), dépassements joyeux d'honoraires, benzodiazépines en soldes. Plus la cure dure, plus c'est bon pour ces chacals. Oui, j'ai un avis tranché, je sais !
Pour les TCA / boulimie / hyperphagie, c'est différent. Sissi est une pionnière, ce fil est un laboratoire. On a très peu de recul sur l'efficacité du baclofène sur les troubles alimentaires. Mon avis :
Citation (L'avis de Lino - ni médecin ni psy)
- Si les compulsions alimentaires sont le "médicament" pour soigner une anxiété maladive et physiologique, une addiction physique à la bouffe, alors le baclo est une piste prometteuse (c'est le seul médicament qui agit comme ça, avec la drogue du viol bien connue).
- Si les troubles sont effectivement la conséquence psychologique de traumatismes de l'enfance, de mésestime de soi, de réelles causes mentales, alors le baclofène NE SUFFIRA PAS. Un suivi psy (ou autre psychothérapie) est NÉCESSAIRE (parfois avant le traitement au baclofène) !
Je rappelle que
l'état dépressif, ainsi que l'anxiété sévère sont les seules CONTRE-INDICATIONS au traitement baclofène (et ne pas conduire si on est épave). Mais selon le Dr De Beaurepaire, elle sont réelles et dangeureuses.
Bises Pattie, et viens nous voir plus souvent héhé ! Comment se passe ton parcours ?
[Mince, j'ai encore fait un paté ! Désolé les filles...

]