Mes compagnons mousquetaires n'ayant point répondu à mon appel, j'ouvre seul les hostilités.

Je ne leur en tient pas rigueur. Certains Ă©panchent leurs besoins dans quelques beuveries tavernoises et un autre assouvi son Ă©go
machiste en chatoyant quelques belles ( mes amitiés Edouard ).

J'entame, je me colle à ces pensées, ces analyses,ces constatations avec l' Alcool.

C"est un fil pour parler de lui. Parlons, échangeons, délirons, vomissons, victimisons et sereinement vaticimons.

J'ai bu parce que j'Ă©tais jeune et insouscient. J'ai bu car j'Ă©tais heureux et j'ai bu car j'Ă©tais malheureux. J'ai tellement bu qu'a un
certains moment j'ai cherché des excuses dans mon enfance pour me déculpabilisé.
Puis, je suis parti en chasse d'autres coupables pouvant me blanchir. Mon conjoint... mon directeur.... mon enfance Tiens çà reviens
contemment l'enfance. C'est un véritable boulet, mais c'est rassurant.

Je précise de nouveau que ce fil est voué à la pensée exutoire.

J'ai toujours été persuadé que mon alcoolisme ne franchirait pas les limites de mes sports extrémes.Tu ski, tu vole, tu jump...Tu n'as
pas le droit Ă  l'erreur.
Et bien, cet enfoiré à outrepassé et j'ai du tout stopé parce qu'il m'a mis en grand danger.

Il y a un seul espace qu' il n'a jamais pu franchir, ne serait- ce que le pas de la porte, c'est le theâtre.


Avant les répétitions et les représentations je buvais uniquement quelques verres pour éviter les sudations et les tremblements.
L'alcool m'était totalement indifférent.

Le diagnostic me parait aujourd'hui évident. Nous reconnaissons tous que l'alcool est notre thérapie contre le mal être.
Mais lorsque je jouais un personnage, je n'Ă©tais plus moi, j'Ă©tais un autre qui n'avait pas Ă  ma connaissance de mal ĂŞtre.

Je vous avais prévenu, c'est un fil de parloir, de défouloir, de foutoir de bienséance.

A plus pour d'autres considérations décallées quoique bien venu pour mon humble squelette.

Cher, Tristan, Baptiste, Poquelin, Molière,

Et ton cercle des poètes déchus
Par l'Alcool !

Aramis (?) en tenue.


La chatte.
A quat'
Papattes.

Remember ?

Un fou avec les dents qui transpirent ?

Non, un fou qui transpire ce qu'il vit, ce qu'il boit
un fou qui gueule quand les gens se moquent de lui,
et qui pleure lorsqu'on le dit gentil.
Regarde toi. Ce fou c'est moi, c'Ă©tait moi.

Ce n'est pas moi qui boit la bouteille,
C'est elle qui boit ma vie.
Moi je me noie, mis en mode veille,
Ă€ quand un vaccin contre la connerie ?

Des filles nues qui tombent du ciel,
Et atterrissent sur le cul,
Oh lyrisme, quand j'ai tout bu,
Vivement la carte Vermeil.

(L'abstinence ne sert à rien en poésie, les rimes croisées me donnent une de ces soif...)


Et nous irons, sordides, consommer nos Ă©treintes,
En ces lieux maculés où la démence gît,
En ces dédales obscurs que hante la folie,
De ta brûlante vulve je veux goûter l'absinthe.

D'un baiser enivré, je t'accule à l'ivresse,
Je te bois, tu me presses et des yeux me supplie,
Quand enfin je t'achève, tu exultes dans un cri,
Dans l'Ă©glise de ma bouche ton bas-ventre se confesse.

(Celui-ci c'est un vieux, j'Ă©tais jeune et fou...)


Met-zi de la POW-HAY-ZIIIII !

Le secret d'une culture intelligente c'est de savoir sur quel rayon de la bibliothéque se tient le Larousse.

Certains de vous, hommes et femmes en blouses blanches, allez consulter dans ce dictionnaire la définition du sermant d'Hypocracte
sur lequel vous avez juré.

Ce aprés quoi, nous parlerons sereinement du traitement Bacloféne.

Pas sermant mais serment

Malhadie.

Ps: C'est pour te charrier un peu, c'est tout

je m'invite bien Ă  ce forum
pour ce soir, je mets juste ceci (mais c'est important pour moi - c'est ma devise), et promis, bientôt je poste un poème dans la langue de Molière

Work is love made visible - Khalil Gibran

Lors de la frappe de ton pseudo, n'aurai tu point achopper entre le V et Le L.?

La lecture de tes propos me laissent à penser que tu es un de ses fidéles.

Des propos fait de musicalité et de fluidité qui jouent avec les impairs.
Un mélange des mots qui associent mélancolie et clairs obscurs.

Quant à ton avatar, oui c'est bien lui. Il est parti dans la déchéance de l'alcool avec des valeurs que nous ne connaitrons jamais.

Je me régale à te lire.

Soyons abscons/abstrus et continuons Ă  phosphorer Ă  foison.

Bien Ă  toi

Bonsoir Emilie,

Que vous ĂŞtes jolie.Que vous me semblez belle.
Si votre ramage ressemble à votre océan, vous êtes la siréne de ce forum.

A ces mots, Emilie ne se sentant plus de joie laissa choir une Leffe sur le comptoir.

Lino,

J'ai lu et revisité ta prose.

Elle est profonde.

Respects Monsieur.

Malhadie,

C'est" certennemmant "du à une envolée incontrôlée

dis donc tu y va pas par 4 chemins bravo!

Ah merci Tristan !

J'avais peur d'être transparent héhé.
Tu dois parler de mon topic, vu qu'ici c'Ă©tait des vers (de terre)...

Revisite donc, tout est open-source !

Lucile,

C"est la raison pour laquelle j'ai envoyé ce fil. 4 chemins , couper les cheveux en quatre.

Divaguer. sur les sujets attenants Ă  l'alcool.

Etre entier, aérien, agressif tout en conservant une dignité dans nos élucubrations.

A te voir voyagé sur ce fil.

Lino,

" Tout va la cruche Ă  l'eau qu'a la fin elle se casse ".

Tudieu, si c'est pas un comble pour nous autres alcooliques!

« Un alcoolique, c'est quelqu'un que vous n'aimez pas et qui boit autant que vous. » Coluche.

Si t'en veux, y'en a !

Ludo,

Dictonons.

" Boire sans soif et faire l'amour en tout temps, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes " ( Beaumarchais )

A méditer.

"Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter.
Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie."

Keating

Tristan,

Ce fil sent bon! Il hume le foin que l'on fait, la sueur d'encore vierge il y'a peu, la douce exubérance des amis retrouvés, le fossé de justesse évité et bien d'autres choses encore que nos nez entraînés ne tarderont à débusquer.

Fier mousquetaire! Les ferrets de la reines nous irons les chercher à tes côtés jusque chez les vils anglais!

L'alcool... Ce que j'ai pu aimé me proclamer et paraître alcoolique aux yeux des autres. Bukowski, voilà l'idéal poursuivi durant des années. La classe de l'alcoolique. Paris la nuit, bouteille de vodka entre les cuisses, rond point de l'étoile 5 fois, 10 fois pour rire. Cracher sur tout! Se sentir supérieur!

- Tu ne bois pas un peu trop?
- Pas assez pour oublier tes questions Ă  la con!

...

On se lance doucement...
Puis on planera ensemble.

Bien Ă  toi!

Bukowski chez Pivot.... Un grand moment de télévision!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Dans l'Ă©glise de ma bouche ton bas-ventre se confesse.

Linoleum, si c'est open source... Je vais me te le voler!

Tes lèvres Louise
Sont des portes d'Ă©glises
OĂą, j'entre le matin
La chapeau Ă  la main

De vin, de poésie, ou de vertu,
Enivrez vous.

J'ai mélangé la vierge folle à Bukowski pour voir,

Top !

J'adore !


Un soir en descendant la rue du Mont-Cenis,
J'avais peut-être un peu forcé sur la bouteille,
J'ai vu trois caravelles cingler pour Tahiti,
Depuis cette rue lĂ  pour moi n'est plus pareille,
Je vais boire l'apéro chez des conquistadors,
Dont aucun n'a jamais découvert l'Amérique,
On mélange au plaisir les vivants et les morts,
Et quand on s'est tout dit, il reste la musique.


Jehan - L'aventure

C'est pas mal tout ca......ca me donnerais presque l'envie de replonger pour aller de nouveau tutoyer les anges....ne plus y penser

Bien à vous penseurs délinquants,

Deux films, dont le sujet de fond est l'acool ,m'ont foudroyé d'intérêt:

Les orgueilleux.
Un singe en hiver.

A boire et a reboire sans acune modération. Films cultes a cirrhoser sans limite jusqu'au bout de la nuit.

Je ne peux m'empĂŞcher de vous saluer sans vous soupoudrer de quelques assaisonnements Beaudlairien.( Mon coeur mis a nu )

" De quelle nature Ă©tait cette ivresse?
Goût de la vengeance. Plaisir naturel de la démolition......
Toujours le goût de la destruction. Goût légitime, si tout ce qui est naturel est légitime. "

A vous lire avec délectation.

Ah....(long soupir.......) Un singe en hiver...c'est p'tet ce foutu film qui m'a fait définitivement plonger...je m'en lasse pas

Vervelaine,

J'ai constaté dans tes petites choses en prose ( les droits d'auteur te revenant ) une référence aux fiacres.

Je vais te narrer ce qu'il m'est advenu dans une de mes vies antérieures.

A la sortie de l'opéra par temps d'orage, nous attendions vainement, un inconnu et même, la venu d'un fiacre.

Lorsque tout par à coup, cet illustre inconnu me lança cette phrase empreinte d'exaspération.

" Les fiacres c'est comme les amis. Lorsqu'il pleut on en trouve jamais un de libre "

Et oui Fred,

Je soupire de mĂŞme.

Le film " Les orgueilleux" est aussi un monument.

Puis le vieil homme pris le train pour un très long hiver.

- Dis-toi bien qu'si quelque chose devait m'manquer, ce serait plus l'vin, ce serait l'ivresse...

Et l'ivresse on l'a! hé hé! Car comme le disent les AA... Vous remplacez une drogue par une autre.
Car: " La vie ne se renouvelle pas, on renouvelle sa vie. "

Henri Verneuil savait de quoi il parlait Ă  propos d'alcool...

Moi c'est "Leaving Las Vegas" qui m'a donné envie. Je voulais me taper Elisabeth Shue et mourir d'une cardiaque en elle. On a les fantasmes et le glamour qu'on peut...

oui Verveine, je te suis,

je n'ai jaimis touché le Glenfiddich ou Glenmorangie cher à mon mari

je pouvais déclamer haut et fort que je n'aimais pas le whisky quand il sortait la bouteille devant mon verre de San Pelegrino - alors que je m'étais shooté de 3 ou 4 rhum-coca dans la cuisine

J'ai bu du rhum

Joie ardente, corps nouveau
Hors des vagues de la danse
Vive enfin ta violence
Ton orgueil et tes sursauts !

Ah, mon plaisir ! Il te faut
Adorer avec silence,
Tout cet été qui s'élance
Qui s'Ă©puise dans les eaux !

C'est le rĂ´le de ma vie :
Miracle ! Je simplifie
Jusqu'aux songes de l'Éther,

Et d'une cime enflammée
Voici ma terre sacrée
Belle comme un oeil ouvert !

C'est d'Odile-Jean Périer, un poète belge, grand amoureux de Bruxelles, mort en 1928 à l'âge de 27 ans

Ah Verveine, Ah Emily...
Merci!
...
"Du temps que régnait le Grand Pan,
Les dieux protégaient les ivrognes
Des tas de génies titubants
Au nez rouge, Ă  la rouge trogne.
Dès qu'un homme vidait les cruchons,
Qu'un sac Ă  vin faisait carousse
Ils venaient en bande Ă  ses trousses
Compter les bouchons.
La plus humble piquette était alors bénie,
Distillée par Noé, Silène, et compagnie.
Le vin donnait un lustre au pire des minus,
Et le moindre pochard avait tout de Bacchus.

(Refrain)
Mais en se touchant le crâne, en criant " J'ai trouvé "
La bande au professeur Nimbus est arrivée
Qui s'est mise Ă  frapper les cieux d'alignement,
Chasser les Dieux du Firmament.

Aujourd'hui ça et là, les gens boivent encore,
Et le feu du nectar fait toujours luire les trognes.
Mais les dieux ne répondent plus pour les ivrognes.
Bacchus est alcoolique, et le grand Pan est mort."

Georges.B

Soyons fous! Ressuscitons les Dieux!
Bacchus ne mérite pas d'être alcoolique!

Aujourd'hui un temps de Bretagne en montagne.
Alors, une envie de décrocher le téléphone:

Ecoute, tu es long, long serpent
Tortueux et vicieux
Tu siffles au fond d'un monde creux.
Qui t'empĂŞche d'oser
Prisonnier de ce trop vieux panier;

Tes barreaux sont d'osier
Et tu peux t'en tirer
Doucement onduler
Ta prison est en toi
Le poison est en toi.

Allez crache ton venin, crache ton venin
Crache ton venin, crache ton venin
Mais donne moi la main
Tu verras ce sera bientĂ´t la fin.

Tu es une panthère rose dedans
Tu es seule maintenant
Mais il te faut chasser pour être rassasiée
Dans ta gueule des poignards
Taquinent tes mâchoires

Et dans tes yeux l'espoir
Allume un feu tout noir, tout noir
Alors rest lĂ , et attends moi
BientĂ´t c'est le moment.....

wow, Reiz on est déjà bien lancé là, aux hauteurs olympiques

et lĂ  cher Tristan, tu nous ajoutes Kundalini

on se croit au Himalaya!

Eh bonjour, Madame Vervelaine
Que vous ĂŞtes jolie! Que vous me semblez belle!
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte Ă  votre avatar
Vous ĂŞtes la SDF de ce forum.
A ces mots, Vervelaine ne se sent pas de joie
Et laissa choir son verre sur le comptoir.

Tu as pu constater que tes désirs sont des ordres.

" Soit plutĂ´t maudit que celui qui maudit "

A l’alcool

Alcool qui m’a fait payer ton prix
Je ne parle pas de monnaie sonnante et trébuchante
J’ai été sous ta coupe, j’ai subi tes exigences,
J’ai failli te donner ma vie.

Je sais qu’il existe une issue
Et une seule a cet enfer qu’on appele l’alcoolisme
Et qu’il vaudrait mieux appeler maladie alcoolique
Satané bouteille te vider n’apporte rien
Les éléphants roses n’existent pas
l’ivresse n’abrite que les noirs serpents de la douleur et de la déchéance
On boit pour une seule raison
Pas pour oublier qu’on boit
Comme ce personnage du Petit Prince
Mais pour oublier tout le reste et échapper à la dépression
L’alcool est un euphorisant
Qui empĂŞche de craquer
Je le sais, je l’ai vécu et je l’ai chanté de la « chanson de Paul », l’histoire d’un homme qui se remet à boire malgrès ses promesses, parce qu’il est dépressif

« je bois aux femmes qui ne m’ont pas aimé,
aux enfants que je n’ai pas eus,
mais a toi qui m’a bien voulu
Je bois … « etc ….

Le salaud qui mérite une lettre c’est toi saloperie d’alcool ,
Tu repousses la déprime,
Mais le réveil n’en est que plus douloureux.
Pas Ă  cause de la gueule de bois,
Mais parce que la chute est terrible.
Il faudrait rester imbiber d’alcool en permanence
Pour ne jamais revenir a la réalité.
Alors, la mort serait vite au rendez-vous
L’alcool est une forme de suicide.

le seul vrai conseil à donner est que ça vaut la peine de s’abstenir,
Le plus difficile est de prendre la décision,
Ensuite tout coule comme de l’eau.
Je ne bois plus que ça d’ailleurs
Et je redécouvre la vraie vie

Je ne peux oublier que l’alcool a tué mon ami Michel Auclair :
Sauvé de justesse d’une embolie pulmonaire, une larme d’alcool lui a été fatale.

On demandait un jour à Jacques Prévert pourquoi il ne buvait plus,
Lui qui aurait vendu son âme au diable pour un bon mot répondit :
« parce que j’ai tout bu »
C’était une boutade.
Prévert ne buvait plus parce qu’il voulait vivre.
Tout simplement.
J’ai été sauvé par mes docteurs,
J’ai été sauvé par ceux qui m’aiment
Moi aussi je veux vivre.

JE VEUX VIVRE

Serge Reggiani

http://www.dailymotion.com/vid...l2_news?fbc=123

Merci à une Baclonaute qui m'a fait découvrir ce texte fin 2011.

Il signe son texte, chanteur Abstinent...

Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,
Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux,
Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux,
Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses.

Il faut fouler aux pieds des fleurs Ă  peine Ă©closes ;
Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux.
Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux,
Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes.

De ces biens passagers que l’on goûte à demi,
Le meilleur qui nous reste est un ancien ami.
On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble,

On s’approche, on sourit, la main touche la main,
Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble,
Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain.

Alfred de Musset

Ivresse d'humanité: grand tableau à faire
Dans le sens de la charité
Dans le sens du libertinage
Dans le sens littéraire ou du comédien

La question ( torture ) est, comme art de découvrir la vérité, une niaiserie barbare; c'est l'application d'un moyen matériel à un but
spirituel.

Iech les bons mots du passé, surtout ceux bien vermoulus,
truffés à la sauce XIXème de canfre ou de naphtaline.

Tristan, reviens nous, tes mots sont forts,
perfectibles Ă  la marge
mais souvent parfaits d'authenticité.

Verge haine, je ne sais par quel bout te prendre.
J'abandonne l'idée.
Abandonne Victor en retour et reviens nous dès que tu peux.

Il y aurait deux ou trois autres que je pourrais citer ici.
Un plein wagon en fait.

Putain dieu, il ne faut parler ici que de baclo et de guérison.
Avec justesse bien sûr, parcimonie, ordre et raison.

Mais quand on erre en déraison?
Alors surtout raison bien garder, bien délimitée, chaste et parfaite évidence.
Car elle vous brûle la gueuse, vous démange sinon.

Pour parler ici, il faut ĂŞtre le contraire.
Disposer d'une courbe parfaite,
adéquate à l'édification des jeunes générations.

Avoir un certain calibre, une trajectoire exacte.
Sinon?
Sinon qu'en pensez vous?
Passez votre chemin sinon.

Vous ne guérissez pas?
Alors taisez vous que diable!
Votre place n'est pas ici.

Ici on ne parle que de guérison,
et de conviction de l'ĂŞtre.

à mes amis poétes.

trop baclo-shoutée pour composer à l'instant une réponse poétique Verveine et Tristan - trop contente de voir une activité sur ce fil, et je te rejoins Edouard - bises

Dans quoi tu te complais, toi, puisque tu te réclames des poètes maudits ?
Dans l'absence de guérison,
Dans l'absence de reconnaissance,
De ton ego meurtrit ?
Ici, personne ne t'a jamais vraiment rejeté, mais quand même,
Tu as toujours donné l'impression de vouloir l'être.
Être poète ce n'est pas seulement faire rimer des mots, c'est accorder sa vie à certains rimes.
Tu ne demandes pas d'aide et penses qu'on te la refuse.
Tu n'es pas un poète maudit, tu es un maudit tout court.
Maudit par soi mĂŞme, pour d'obscures raisons,
D'autres avant toi sont allés dans les ténèbres, peut être plus profondément vas savoir, pour ne plus vouloir y retourner.
Ne penses plus jamais, que les autres sont bonheur,
Que ta simple détresse, à elle seule leur fait peur.
Elle n'est qu'une détresse parmi tant de misères,
Notre monde en regorge,
Le mal n'est plus Ă  faire.

Ah Franck, c'est toi qui t'y colle à me faire la répartie,
Arg..., pas simple, attends un peu je rumine....

Bon c'est bon j'ai assez ruminé.

Alors ici c'est pas poète mais poéte, le clin d’œil de Tristan est important car c'est un clin d’œil hein Tristan?
Une petite mise en distance pour éviter les égos hypertrophiés,
enfin c'est comme ça que je l'ai compris, à tort peut être?

Pour ce qui est des vrais, je ne pense pas qu'ils cherchent Ă  faire des rimes.
Ils sont rugueux, ils dérangent, ils clochent dans le discours ambiant.
Et savent le dire souvent en prose.

Pour la misère, je ne souhaite pas faire de surenchère.
Le monde est effectivement hors de prix pour moi comme pour nous tous je crois.
D'ailleurs je ne suis pas misérable (ah ce cher Victor) plutôt heureux.

Si ce n'était cette satanée addiction...

J'ai vaincu le shit, la clop, mais l'alcool je bute.

Baclo disait prends moi et tu vaincras.

J'ai pris baclo, j'ai pas vaincu, il m'a vaincu.
Si je dois perdre ma vie pour être abstinent le choix est délicat.

Donc je réfléchis, en rime, en prose comme tu veux sur le fil qui me semble convenir.
Car ce forum est, il est vrai, un savoureux havre de liberté
et un formidable outil d'expression (merci appuyé à Sylvie)

Par contre il laisse croire parfois des choses.
La contradiction est bonne n'est ce pas?

Le baclo n'est pas une molécule miracle.

Merci Franck de me contredire, j'y réfléchis, comme tous ici je pense.

Poéte, poète, pouet,
Écris le comme tu le sens ou le devine, je ne suis aucun des trois.

Ce n'Ă©tait mĂŞme pas une contradiction, en fait.
Pourquoi me prendre le chou, tu me diras ?
Un message que tu as effacé, peut être, où tu disais ne pas oser augmenter encore un peu. Je l'ai lu avant éradication.
Un peu déçu, vas savoir, peut être que j'ai envie que tu cesses de buter, de te buter.

L'Ă©chec existe, et surement dans des proportions plus grandes que ces 20% quasiment messianiques.
Qui de ceux qui veulent sortir de la bouche du démon n'aurait pas peur d'en faire partie.

Personne ne dit que ce n'est pas normal que ça ne marche pas pour certains.
Moi je dis simplement que c'est injuste.

Mais une fois que c'est dit, que fait-on ?
Une stelle ?
Moi je propose d'essayer Ă  nouveau.

Bien à toi, et désolé pour l'absence de forme et de prose.

Ta forme est parfaite, elle me remet Ă  niveau, elle me fait flipper comme il convient.

Désolé Tristan, ni prose ni vers,
dès que tu t'en vas,
c'est le souc chez toi.
Raison de plus de revenir
et d'y mettre bon ordre.

C'est moi qui ai fauté, désolé Tristan, en plus j'ai fait flippé un des mousquetaires,
J'ai donc aussi fauté sur la sémantique de mon texte.

Bien a vous les Maudits,

Je me doigt de remercier ma Verve-aime pour avoir incidemment évincé notre fil du forum des communs baclomortels.

Je me branle et je jouis de vos propos. J'adore, que dis je, je m'Ă©panouis.

J'ai quitté le forum mais Oh! combien jamais le cercle des maudits.

Je reste avec vous et je vous maudis de tendresse.

Les vrais amis t'aiment pour ce que tu es et non pource qu'ils veulent que tu sois. Ted Rall

Je vais m'affranchir d'une citation de mon maitre de la dérision:

" Citer les pensées des autres, c'est regretter de ne pas les avoir trouver soi-même. " Sacha Guitry.

Je ne suis plus dans la Tristitude mais il faut que je me surveille dans la mouvance Alcool & Baclo.Suis Ă  100mg pour l'instant.

A démon.

Lucy, now she's really in the sky whith D.....

I would like que tu me parles de toi avec ta prose embaumée de lumière et non de Dark.
Je sais que tu peux envoyer avec une aisance naturelle.

Je ne te biaise point mais te bises Ă  ta convenance.

Peu importe ton avaaaaaaaaaa..tard,

Que tu "viendres" avec un physique de la cour des miracles, je m'en fichtre et contre par la mĂŞme.

Je suis en pamoison face a la moisson de tes dires. Je vais me laisser dériver. Je me réincarne dans Julien Sorel.

Je suis allé me promener sur ta prose facondante de fécondité. Je vais y retourner tel le cueilleur de champignons pour trouver le calisse
de gyrolles.

Ne t'absente jamais de ce fil.
Absynthe toi de mon livre de chevet depuis mon adolescence. Mon coeur mis a nu de Charles.Son journal intime a toujours été intime
pour ma sensibilité.

On ne le lit pas. Tel le connaisseur de ce liquide démoniaque . on regarde les gouttes fondrent le sucre sur la cuiilére délicatement
posée sur les contours du verres puis l"on savoure et les vers se précipitent.

Tu as évoqué une aventure à trois mains. 4 3 2 ? Oui, mais laissons nous le temps de la rencontre.

Tu m'as embrassé. Je t'en retourne de belle maniére.

Ne me quitte pas.


Tristan née à Lyon le 28 septembre de l'an cinquante sept.

http://www.youtube.com/watch?v=BW3gKKiTvjs
(tu vois Reiz, j'apprends chaque jour)

Dehors, sous le vent de la lande mystérieuse,
Nous tombions et nous roulions dans l'herbe,
Tu avais le caractère tout comme ma jalousie :
Trop vif, trop avide.
Comment as-tu pu me quitter,
Quand j'avais besoin de te posséder,
Je te détestais. Je t'aimais, aussi.

Des mauvais rĂŞves dans la nuit,
Me disaient que j'allais perdre le combat,
Abandonnant mes
Hauts de Hurlevent,

Heathcliff, c'est moi-- Cathy
Je rentre Ă  la maison. J'ai si froid !
Laisse-moi entrer par ta fenĂŞtre.

Oh, tout devient sombre ! Tout devient solitaire,
Loin de toi,
Je me languis tellement. Je trouve que le destin.
Tombe Ă  l'eau sans toi.
Je reviens, mon amour,
Cruel Heathcliff, mon seul rĂŞve,
Mon seul maître,

Depuis trop longtemps j'erre dans la nuit,
Je reviens à ses côtés, pour tout arranger,
Je rentre chez moi aux
Hauts de Hurlevent,

Heathcliff, c'est moi-- Cathy
Je rentre Ă  la maison. J'ai si froid !
Laisse-moi entrer par ta fenĂŞtre.

Ooh ! Laisse-moi l'avoir.
Laisse-moi saisir ton âme au loin.
Ooh ! Laisse-moi l'avoir.
Laisse-moi saisir ton âme au loin.!
Tu sais que c'est moi--Cathy !

.
Heathcliff, c'est moi-- Cathy
Je rentre Ă  la maison. J'ai si froid !
Laisse-moi entrer par ta fenĂŞtre.

bon, remets ton poste cat-woman, sinon le mien n'a aucun sens ...

Bonjour,

http://youtu.be/MLF9OTJR23g

Bien vu Mamie Chiotte pour le Köln Concert.


Anecdote : à la fin de la première piste, un unique auditeur laisse échapper un "clap" d'admiration. Le reste de la salle est juste scotchée, et met quelques secondes à se rendre compte que Keith en petite forme, ça envoie quand même du bois.

Les 4 premières notes de ce morceau : "le thème musical de la sonnerie de rappel de la salle de Cologne". Osons !

Pour ma part, ce concert est une érection mélodique. Pas moins.
Pour aller plus loin : concert solo "La Scala", Ă  Milan en 1995. Plus sombre je dirais, mais Ă  tomber par terre.


Tschüss les lettrés, aux mots dits...

Salut, de bas en haut

Et pourtant je trouve que le concert de la scala est beaucoup plus "easy listening" que le Koln concert.
Il part toujours en impro à un moment ou un autre sur des thèmes travaillés, à la manière de son jazz, mais à Milan,
ses mélodies sont presque consensuelles. Personne ne peut détester.
Ce qui n'est pas le cas sur le concert de Cologne.
Pour donner une comparaison musicale, et pas trop hors sujet puisqu'Emily en a fait un lien dernièrement : La traviata.
J'aime, comme beaucoup.
Quand quelqu'un ne connait pas l'opéra ou dit ne pas aimer, on va l'approcher avec un Verdi, plutôt qu'un Puccini.
La traviata ce sera par-fait, pour apprendre à aimer l'opéra. Du même compositeur, Rigoletto est encore mieux, même.
Il y a tant d'airs inscrits dans le savoir collectif...
Et il est si beau.
Mais pour apprécier un tant soit peu Puccini, il faut déjà connaitre. On n'est pas dans le consensus musical.
On doit s'approcher du livret et le comprendre, on sent la force des Ă©motions dans les notes mais impossible d'aimer vraiment
sans comprendre.
Quand Jarret fait son magnifique concert à la scala, je lui aurais presque reproché d'avoir fait un pas en arrière.
Vis à vis de ceux qui le connaissaient déjà j'entends. Trop consensuel.
Et bien sur, ce n'est que mon avis.

Bien Ă  nous.

Malgré le côté despote de keith Jarret lors de ses concerts, je crois aussi que le Kohn concert est un moment qui manque l'histoire du jazz.
Mais lorsqu'Ă  seize ans j'ai entendu cela :

http://youtu.be/hKk-nntXrn4 (Ă  partir de la 17.30mn)

je me suis dit que Beethoven avait eu, lĂ , l'intuition du jazz. (depuis je me dis encore beaucoup de c... du mĂŞme genre).

Keith Jarrett
merci Verveine et Thymos - je l'ai écouté entretemps 5 fois en 48 heures, un pur bonheur

Tristan,
je t'ai croisé dans une autre taverne (c'est quand-même une petite ville ici, n'est-ce-pas?)
"J'achoppe, je traine, je tournoie, je cherche et je ne trouve pas la pépite inspirative"
Ca reviendra ... tu retrouveras la source de l'inspiration - à boire sans modération

bises vous tous maudits

Ce n'est pas parce que le temps des insomnies commence qu'il faut se priver d'un peu de poésie:


http://youtu.be/2IhqYu8RRlk


Bonne nuit Ă  tous



Bon courage

Charles Beaudelaire. Mon coeur mis a nu.

" Mes opinions sur le théâtre. Ce que j'ai trouvé de plus beau dans un théâtre, dans mon enfance, et encore maintenant
c'est le lustre, un bel objet lumineux, circulaire et symétrique.

Cependant, je ne nie pas absolument la valeur de la littérature dramatique.
Seulement, je voudrais que les comédiens fussent montés sur des patins très haut, portassent des masques des plusexpressif
que le visage humain, et parlassent avec des portes voix; enfin que les rôles de femmes fussent joués par des hommes.


J'ai relu ce " jeté " de Charles en remplaçant les mots ,Théâtre, par Palais Bourbon et ,comédiens, par politiciens.

Et lĂ , j'ai joui.

A toi, a ta façon de t'esquiver,

I have a dream, que tu me parles sans prendre des chemins de traverse musicaux.

Quand bien mĂŞme, profite d"un son que Franckhola m'a offert sur topo grosso.

Je te tendresse.