Bonsoir
Je ne vais pas vous parler de mon parcours, il est écrit en détail
Non j'avais simplement envie de faire un point
Il a déjà 5 mois que j'ai commencé le traitement
Tout n'a pas été rose loin de lÃ
Le début a même été chaotique, consommation en hausse, humeur exécrable, déprime
Des ES j'en ai eu comme tout le monde, somnolence, douleurs musculaires, constipation, etc...
Mais je me suis accroché, le baclofene était ma dernière chance
Puis est arrivé le grand jour
Plus d'envie d'alcool, plus de craving, la libération, c'était à n'y rien comprendre
Puis le temps a passé, toujours dans l'indifférence vis à vis du poison
Mon esprit s'est remis en marche
Et là , les questions sont arrivées
Est ce que les gens ont changés?
Est ce moi qui ne suit plus le même?
Pourrais je encore aimer, pardonner?
Vais je toujours m'amuser comme lorsque j'étais dans l'ivresse?
C'est une étape fondamentale qui survient après l'arrêt de l'alcool
Il faut essayer de se reconstruire, se réorganiser
Le temps passé à boire, il faut l'utiliser différement
Certains ont besoin de soutien psychologique à ce moment, ce qui peut être une bonne chose, chacun réagit à sa façon
Pour ma part j'ai décidé de ne pas stopper mes AD, j'avais peur de devenir dépressif
Je suis donc arrivé à me passer de cette vieille bouteille qui me faisait des calins tous les soirs
J'ai choisi à l'époque l'abstinence pour mettre toutes les chances de mon coté
Je m'aperçois à la lecture des témoignages que d'autres ont préféré continuer à prendre quelques verres
Chaque méthode est critiquable, mais pourvu qu'on arrive au même résultat l'essentiel est lÃ
Après, la position face à l'alcool a l'air de faire débat
Que l'on parle de guérison, d'indifférence ou autre, où est le problème?
Tant que la personne se sent bien, ne ressent plus cette envie tenace de s'enivrer la bataille est gagnée non?
Il faut simplement, à mon avis, se mettre dans la tête que l'on va y arriver
Qu'il y a des efforts à faire, mais que ça en vaut vraiment la peine
Bonne soirée à toutes et à tous
La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin