Bonsoir Ă tous,
De retour après une journée bien tranquille.
Je vais essayé de me présenter un peu.
Alcoolisme récurant depuis au moins 30 ans.
Première cure de 3 mois en 1998.Rechute 3 mois après.
Trop jeune et trop dur d'ĂŞtre abstinente.
Deuxième en 2003, plutôt préventive par perte d'emploi
ou plutôt vente de mon entreprise pour engueulade avec mes associés.
De nouveau rechute au bout de 4 mois.
Alcoolisation forte et nombreuses cures toute seule durant les 12 années qui suivent.
Accident de voiture, retrait de permis et tout le tintouin...
Mais, ça ne change rien à ma façon de consommer, leçon inefficace!
Acharnée au travail, responsable de 80 personnes, 15 h par jour.
Bref, ça finit en dépression. Arrêt de travail 1 mois, car pas question de se laisser aller...
ArrĂŞt de l'alcool pendant 11 mois, toute seule, comme une grande.
Nouvelle vie, ouverture d'une petite épicerie de village, un truc tranquille quoi, sans stress !
C'était en 2010, j'ai bien galéré financièrement pendant 5 ans pour faire vivre ce petit commerce
toujours dans l'alcool, et avec de quoi me servir facilement !
Vente de l'épicerie en 2014, boulot salarié pour se remettre.
Et décide enfin de me Refaire soigner.
Cure de 15 jours en avril 2015
Trop courte, rechute au bout d'un mois.
Mais, désespérée par ces rechutes, et ne voyant aucune solution.
Tentative de suicide mi juin, évidement ratée(whisky / tranxene)
J'ai appelé mon fils pour lui dire au revoir, qu'il ne s'inquiète pas,
que j'allais enfin le laisser tranquille.
Vous devinez la suite...
Bref, re-cure le 18 juin, avec ferme intention de prendre du baclofene.
J'en avais entendu parler la cure d'avant. Mais, j'étais pas prête et n'avais rien compris !
Ca m'aurait pourtant évité de faire tant de mal à mes proches.
Depuis, baclo, baclo, baclo...
Bien sur, je dois restée abstinente. Du moins, c'est ce que me disent les médecins.
Donc, abstinente du 18 juin au je sais plus trop, vers le 15 octobre.
Je n'avais plus du tout de craving, jusqu'à ce moment où il a été plus fort que tout.
Je n'ai pas bien compris, et ne participais pas encore Ă ce forum.
Mais, j'ai réagis, un peu tard une semaine après.
J'étais à l'époque à 90 de baclo. et n'ai pas pensé une minute à augmenter.
Et là , j'ai compris que ce cachet miraculeux, m'avait sauvé la vie.
J'ai acheté une bouteille de whisky et une grande canette un dimanche soir,
j'ai ouvert la canette, et le pchitt m'a suffit...
La grande erreur, c'est d'avoir gardé la bouteille, aussi, le lendemain
j'ai voulu tester.
Bien sur, je me suis enivrée, cassé un rétro, bref comme dab.
MAIS, j'ai pris une petite pilule en plus le soir mĂŞme, et de nouveau mon craving est reparti
aussi vite qu'il était venu.
ça y est, j'ai compris ! Le seuil ! Je n'y étais pas, mais pas du tout.
Je fais ma petite augmentation de 0.5 tous les deux jours, bien sagement
mais, les troubles reviennent trop vites, je redescend de 1 donc Ă 120
et je me sent tranquille Ă nouveau.
J'imagine, que ça devient un peu casse pied à lire, mais je suis en train de dérouler mon fil.
Moi même, je me trouve emmerdante, mais ça me fais un bien fou d'écrire tous ces détails.
Alors, j'en étais où. A peut être devrais je continuer un peu plus tard, je suis fatiguée de d'écrire.
A plus
Voilà , sur chaque petit drapeau de prières, j'ai écris Baclofène...
Selon les adeptes du bouddhisme tibétain, le vent qui souffle, caressant au passage les formules sacrées imprimées, les disperse dans l’espace et les transmet ainsi à tous ceux qu'il touche dans sa course.