Coucou tout le monde,
Me voilà de retour en Suisse avec des bonnes nouvelles :-) (attention pas trop vite, j'ai pas encore parlé d'indifférence!! :-))
Déjà, mon chat va bien, après sa grosse crise, elle est sortie d'affaire. Un vrai miracle, je croise les doigts, mais franchement elle est en pleine forme!
J'ai augmenté de 10mg tous les 3 jours, j'étais si triste d'avoir dû baisser. J'avais envie de d'affronter le mal, je ressentais au fond de moi que c'était le moment d'aller au combat. J'ai eu raison de m'écouter car j'ai bien supporté ce rythme. Quelques ES, comme une impression de tanguer et d'être ivre, une grosse fatigue à 21h. Pas super pour la socialisation!! Après deux semaines j'ai hésité à ralentir mais ça s'est ensuite estompé. Je suis donc actuellement à 180mg.
Pendant ces vacances, j'ai passé un mois chez des amis, donc le constat était clair: impossible de vomir. Terriblement difficile au début. Je pensais H24 à la bouffe... Une horreur. Aucune place pour profiter de mes vacances... au point même d'avoir le désir secret de rentrer pour vider le frigo et retrouver mon doudou-bouffe. Pourquoi diable avais-je accepté d'aller là-bas sans être prête à vivre cela? Nourriture, pulsions, contrôle, frustration. Envie irrépressible. Impossibilité de vomir. Panique. Contrôle. Souffrance. Vous voyez le topo.
Puis petit à petit, j'ai ressenti comme une distanciation vis à vis de la bouffe. Je me suis mise, sans même m'en rendre compte, à moins y penser. Quel soulagement...
Et la, je suis de retour depuis samedi... Je pensais que j'allais avoir besoin de décharger toute cette frustration accumulée... En me faisant vomir des kilos de bouffe... Pardon c'est immonde je sais. Et miracle: pas de crise!
Je crois que c'est ça la meilleure nouvelle... Non...?
Je sens quelque chose qui se prépare en moi... J'espère que mon instinct est juste...