Bonjour à tous,quelques infos en espérant qu'elles puissent aider les "débutants comme moi".
Mon ordi est en panne et sur cet ordi, je n'ai qu'une toute petite fenêtre pour écrire donc si ce message sort mal, pardonnez-moi.
Enfin 30mg hier donc les derniers à 18h00, quelques verres dans la soirée et ce matin, totalement crevée. Donc aujourd'hui, au lieu de 18h00 dernieère prise, j'avance à 17h00. On verra.
Ce matin, 1er baclo à 9h00 et craving à 11h00 (je ne bois jamais avant 12h00) puis ça passe et recraving vers 12h00 .
Alors que je vivais un moment rare et magique, ma jument venait de se coucher à côté de moi et de s'endormir une autre craving, un vrai de vrai. J'ai du rentrer et ressentir les effets extraordinaires qu'un premier verre d'alcool peut apporter à un alcoolique.
Mes cravings, je les voit différemment maintenant, au lieu de les repousser, je les analyse et je leur dit que bientôt, ils ne feront plus ou peu partie de ma vie. C'est la première fois qu'ils ne me font pas peur.
Autrement, depuis le début du baclo, je ne bois plus l'après -midi et ma conso a du baisser de moitié. Le matin, le premier comprimé ne me donne aucun ES, mais au 1er verre de vin de mon cubi préféré vers 12h00, je me sens tout de suite étourdie.
Je pensais prendre dans quelques jours 20mg le matin, 10 Ã 14h00 et 10 Ã 17h00.
Comme Olivier Ameisen, j'ai vécu 17 ans aux States (dont 2 ans à NY), j'ai fréquenté les AA et surtout j'ai les mêmes symptomes d'angoisse et d'anxiété décrits page 60/61. Après 13 mois d'abstinence, j'arrivais aux meetings AA en pleurant tellement les cravngs étaient fort et ma sponsor ne cachait pas son inquiétude à mon égard. Une oldtimer de 20 ans d'abstinence, elle ne s'était pas trompée. C'était il y a 25 ans et depuis, j'ai tout essayé...jusqu'au baclo auquel je crois.
J'écris sur une fenêtre de 3/4 de cm sur 3cm et je ne sais pas ce que ça va donner.
Je récupère mon ordi la semaine prochaine.
Bises à tous et courage à ceux qui en ont besoin comme moi.
Chanatoon
"Un petit trot est une cure contre nos démons"
Benjamin Disraeli (1804-1881)