Bonjour Ă toutes & tous,
Voilà , je me suis présenté brièvement hier, maintenant il est temps de créer un fil.
Ma nuit ? A très bien, je dors avec du Remergon, alors pas ressenti d'ES et comme on m'a prescrit un AntiD en même temps que le Baclofène, je ne peux dire si les effets son dû à l'un où à l'autre. Là , je suis plus préoccupé par mes jambes et par mon estomac, donc les ES sont plus que tolérés.
Je voulais vous posé une petite question : Les jambes ! Ca dure longtemps cette sensation de fatigue, fourmillements, chaleur ? Qqun a eu cela ? Moi cela fait 2 ans que j'ai ça !
Bonne journée à tous.
PS : Ayant supprimé mon post par inadvertance, je le re post :
"Désolé de n'avoir donné de mes nouvelles plutôt mais j'ai traversé un petit passage à vide.
Voilà , j'ai rebondi et je vous livre ma petit vie (je n'ai que 35 ans) qui comme je l'espère pourra aidé de futur amis dans le déni et peut-être des conjointes en mal de compréhension de la maladie.
Comme tout malade, à mon avis, on est responsable de prendre son traitement. Je ne plaindrai pas une personne atteinte d'un cancer et qui refuse la chimiothérapie par exemple. Mais cela n'engage que moi. Donc, je ne me cache pas derrière cette dernière mais je la combat.
...
Mon père alcoolique, ma mère alcool. Tout les deux abstient à leur ou je vous écris et ce depuis plus de 20 ans.
J'ai 13 ans lorsqu'un beau jour d'hiver, je vais à un carnaval à Peissant (petit village à la frontière Franco-Belge), Je mis rend avec des amis au su de mes parents. Là , je goutte à mes premières bières aromatisées à la grenadine, le Tango. Je rentre tard, je pense qu'il devait être 23H. Ma mère m'attendait de pied ferme. Il faut dire que j'étais la prunelle de ses yeux, pourtant issue d'une famille de 3 sœurs et un frère, j'ai toujours eu son Attention. Vous noterez que je ne marque pas Amour, Il faut dire qu'elle a toujours éprouvé des difficultés à m'en fournir. Enfin, une psychologue m'a dit un jour que l'on pouvait vivre en mal d'Amour ...
A l'école, j'étais un suiveur et aussi un souffre douleur. Toujours à me faire rebaisser et souvent célibataire.
J'ai donc intégré une Maison des Jeunes, à Solre-sur-Sambre, à l'age de 15 ans pour y rejoindre certains de mes amis. A mes yeux se fût mes plus belles années. En un sens. J'y retrouvé tout mes amis, je m'en suis fait des nouveaux et physiquement je n'étais le souffre douleur de plus personnes.
Mais à l'inverse, c'est la ou j'ai « appris » ) boire. Seigneur, je rentrais chez moi ivre et malade de la nuit tt les WE (Tout les Week-end). Je crois que ma mère a cru devenir folle. Et, les jeune fille ne se bousculaient pas non plus pour sortir avec un jeune homme transformé en loque en soirée. Qui plus et mon physique ne m’aidait pas, je mesurais 1m80 pour 55kg.
A l'école, je n’étudier pas beaucoup, j'ai souvent réussi avec mes acquis.
Une fois mes études secondaires finie, je suis parti à l'unif. J'y ai fait 1 an en Informatique qui ne m'a guère plus et ensuite 2 ans en Publicité à Mons. Et là la maladie à réellement montré le bout de son nez.
En arrivant à la gare le matin, je buvais déjà une ou deux 33cl au buffet. Et, je n'avais que 20 ans.
Je m'absentais pendant les pauses ou le temps de midi pour aller boire ne serai – ce qu'une bière.
Ma grand-mère chez qui je logeais me donné une ou deux Leffe blonde le soir pendant que je bossais sur mes cours. J'étais déjà conscient d'avoir un problème mais j'étais persuadé que cela estomperai avec le temps. Pourquoi Dieu, aurai – je un problème avec l'alcool à 20 ans. Ma mère par contre, étant aux AA, en était elle persuadée.
Le déclic :
Un Week-End, le soir du 14 au 15 août 1999, vers 4h. J’accompagnais un ami pour un « dernier » verre et en revenant vers 6h, Notre voiture à percuté un platane, mon ami s'est endormi au volant. Il s'est évanoui et moi ... non. J'ai cru un temps qu'il était mort, sa tête reposant sur mes genoux et moi lui caressant les cheveux en espérant qu'il se réveille. Les vitres de la voiture ont volés en éclats.
Je me souviens encore très bien de cette nui là , passant mon bras droit par la fenêtre pour arrêter le peu de voiture qui passé à cette heure sur la national. Et, une voiture a fini par s'arrêter, un homme très gentil nous a donné une couverture car il pleuvait et j'avais peur pour mon ami. Plus tard les pompiers son arrivé je me rappelle leur avoir dis de d’abord désincarcérer mon amis avant de s'attaquer à ma fenêtre. À cet heure, je ne pensais souffrir que d'une entorse ayant du mal à marcher sur mes deux pieds. Un policier se présente chez mes parents dans l'heure pour les avertir de l'accident les rassurant sur mon état qui à cette instant était légers à mes yeux, je pense que mon état d'ébriété à fortement soulagé la douleurs.
Une fois au urgences, la douleur aidée par les manipulations de médecins s'est réveillée. Comment peut-on avoir mal à plusieurs endroits à la fois. Conclusion : 30 point de suture (tête et mains droite), nez cassé, mâchoire cassée, 3 incisives de moins, avant bras droit cassé, 2 cotes cassées, Voûte plantaire droite affaissée.
Après une opération de plusieurs heure le jour même au matin pour la mâchoire et la bras me voici arrivé dans ma chambre. La tête toute tuméfiée et défigurée par l'opération. Ma mère était là , pas consciente du tout de la gravité des blessures, suite aux discours du policier, qui n'en pouvait rien.
Pour vous dire, le 16 Août au matin, le policier venait chez mes parents pour prendre ma déposition ...
Et là , j'ai vu ma mère pleurer au dessus de moi me touchant à peine ne savant ou poser ses mains. Seigneur, cette instant restera à jamais gravé dans ma tête. Mon père, ne prétendais pas venir me voir « émerger » de ma virée. Quel ne fût pas sa tête qu'en ma mère lui intima l'ordre de venir voir dans l'état dans lequel j'étais. Et là , pas un mot, il n'arrivait pas en prononcer un seul. J'ai pris un deuxième choc.
Et là , a commencer la rééducation avec l'impossibilité de reprendre les études pendant 18 mois. Quelques temps après, j'ai accompagné ma mère aux AA. Ce fût difficile mais je m'y suis mis à fond et en quelques semaines, je ne touchais plus une goutte d'alcool. Mais je n'ai jamais accepter la privation d'alcool. J'ai vécu ça à ce moment comme une punition, privation, ... je ne sais pas vraiment l'expliquer.
Effectivement, j'ai rencontré celle qui allait devenir mon épouse, Valérie. Qu'es – ce que l'on s'est aimé. Elle était au chômage et avait deux enfants Nicolas (11 ans) et Weverley (8 ans).
Nicolas était issu d'un viole et Weverley lui voyait toujours son père. On était d'accord sur le fait que l'on ne désirait plus d'enfant, Nicolas serai reconnu par moi lors de notre union. J'avais donc 26 ans et un fils de 15 ans. Nicolas a eu une jeune difficile, néant jamais connu son père et étant en conflit perpétuelle avec sa mère. Moi, je l'aimais beaucoup, mais cela ne suffisait pas... Il est tombé dans la drogue très jeune et à 14 ans nous avions régulièrement la visite de la police pour ses méfaits et accessoirement pour des perquisitions de police. Moi et mon épouse ne savions que faire, ayant déjà sonné à plusieurs portes. Qui plus ai , je n'arrivais pas à jouer mon rôle de confident ayant énormément de mal à entendre la vie d'enfance de Valérie. Je me sentais hors du coup, incapable de trouver des solutions, je sentais les choses m’échapper alors que nos carrière professionnelle avaient fait un bon énorme elles. Elle dirigeant un service technique dans une entreprise et moi un atelier de production de plus de 50 personnes en réinsertion socio – professionel, autant vous dire que le public avec lequel je travaillais m'a appris beaucoup dans les relations social, je les adorais, je les appelais « Mes p'tits jeunes ». On y conditionnait de tout mais surtout beaucoup de jus d'orange et d'alcool. Et, lorsque j'eu 28 ans notre situation financière à commencer à ce dégrader, je laissais ma vie familiale de coté comme mon épouse Valérie, car on ne voulait plus la voir. On s'aimer toujours autant mais pas la vie familiale que l'on avait. Autant vous dire par contre que les relation avec Weverley, elles étaient exécrable, me considérant comme rien même.
La rechute était là , je regardais avec attention l'alcool entreposé dans nos stock à l'usine et un jour ... J'ai craqué.
Je rentrais en scooter du boulot, autant vous dire que mon épouse était dans tout ses états qu'en je lui téléphonais pour lui dire que je rentrais. Elle en a vue des états pas possible dans lesquelles je rentrais. Ne pesant plus que 49 Kg et complètement ravagé par la dépression, que je traînais avec les casseroles de ma jeunesse aussi, je me suis retrouvé au urgence, de la en Psychiatrie, bloc fermé. Ne me demandais pas de vous raconter le 10 premiers jours, j'en serai incapable, on m'a shooter au Valium à raison de 8 par jour. Un zombie, me ex – femme m'avait dis à l'époque, j'ai cru que tu n'en sortirais jamais. Une fois sorti, la seul chose que je désirai, c'était y retourner. Ce sentiment de sécurité, cocon ou rien ne peut vous arriver.Ensuite, j'ai essayer de retourner travailler et la rechute est revenue, j'ai fréquenté d'autres centres ou j'y ai trompé mon ex – femme. Elle m'a pardonné un temps, ensuite des reproches sur mon comportement, mon alcoolisme, ma mégalomanie d'alcoolique, ... et une gifle se perd. On ne se parlait plus beaucoup, espérant se lever le matin et retourner 5 ans en arrière ou tout aller bien. Et là , elle tombe enceinte, On le voulait cet enfant. Mais, je n'arrivais pas à faire surface. Quelques semaines passes, j’enfonçais les clou de mon propre cercueil en l'a trompant de nouveau avec 3 femmes dans un institut.
Séparation, je suis parti sans rien, lui laissant tout. A l'heure ou je vous écris, il y a peu que je me suis remit de ce divorce. Et portant, cela remonte à 5 ans, Je vois notre enfant, Maé, quand je sais car pour moi cela reste une épreuve que de rentrer dans cette maison, le passé vous rattrapera toujours.
Je n'ai qu'un droit de visite 2h/15 jours, le juge ayant statué que je psychologiquement instable et n'ayant aucuns domicile à mon nom. Ça ma déchiré les entrailles et je ne pouvais rien faire sauf me battre contre l'alcoolisme ou m’effondrer. J'ai donc choisi la facilité pendant quelques années encore.
Ensuite, je me suis mis en ménage avec une femme qui m'a donné un charmant deuxième petit garçon Léo. Et j'ai aussi reconnu un de ses enfants qui ne connaissait pas son père, Jérémy. Depuis aussi, Nicolas, mon fils de 24 ans maintenant et papa d'un petit Mirko, me voilà donc grand père depuis l'age de 33 ans. Je ne l'ai jamais vu. Et, le goûts des la vie a disparu. Certes, voir mon petit dernier est plus qu'un réconfort. Je pense qu'il me faudra des années de sobriété pour accepter ma vie comme elle a été ou comme elle est actuellement.
Maintenant, je vais mieux. Je connais très bien ma maladie et j'ai appris à l'accepter et à vivre avec.
Je surtout, je me soigne.
J'ai encore beaucoup de pourquoi en suspends, mais une chose est sur, je sais comment c'est arrivé.
Sébastien."
Message édité 3 fois, dernière édition par Sébastien, 08 Janvier 2013, 22:04