Bonjour Ă  tous,

Cette nuit, au creux de mes somnolences, contre mon chéri, et grâce à Alain, dolli, Christine et bien d'autres, j'ai pris conscience d'une chose: lorsqu'on est dans l'alcool sans avoir franchi la barrière de vouloir en sortir, on se fout d’être constructif pour les autres, on se fout des petites choses de la vie qu'on apprend tous les jours, on est indifférent même si en nous ça bouillonne de sensibilité et de culpabilité, ce qui ne tourne pas autour de notre dose nous est au fond bien egal L’indifférence que je redoute tant finalement je l'ai vécu avec l'alcool, pour ma part voilà ce que j'ai appris aujourd'hui a j+5 de baclofène, si cela vous tente, vous êtes bienvenus pour exprimer toutes les petites ou immenses étapes dans la compréhension de notre fonctionnement.
a bientôt j’espère

aujourdh'hui j'ai appris, que les choses pouvaient aller lentement et ça m'enerve

pourquoi ?

Bonjour Leevair

Prends un peu de temps pour nous expliquer ...
Tu ne le regretteras pas
Nous saurons ĂŞtre lĂ , autour de toi

Amitiés

GĂ©rard.

Bonjour tout le monde, expliquer quoi, la proposition de ce fil ou pourquoi je suis énervée?

Ce fil est destiné à tout ceux qui découvrent un nouveau morceau d'eux au cours de leur parcours baclofène en montée, en descente ou en dose de confort. Ca peut etre n'importe quoi une angoisse, une joie, une fierté, une émotion, un doute, toutes ces choses que l'alcool nous sert à cacher, des petits plaisirs aussi perdus depuis longtemps, des mots de nos enfants, des encouragements....enfin bref ce qui nous passe en tête alors qu'on le croyait enterré ou même inexistant.
Je crois que cela peut être des témoignages précieux pour d'autres membres.

Pour l'enervement, et bien je voudrais déjà aller mieux et puis je pense qu'il y a une irritabilité peut etre du au baclo qui s'ajoute.

Bienvenus à tout ceux qui le désirent

myorelaxant oui mais pas psycho relaxant...

Bonsoir Val

Tu as raison le démarrage du baclo entraine chez certains irritabilité, impatience, dépression, mal être

Ce n'est que passager rassures toi, tout va bien se passer

Bises

Merci de me rassurer Daniel, le pb c'est que je suis déjà depressive( sous Prozac et seresta) tu crois que ca peut faire empiré la depression?

Salut Leevair

Un nouveau domaine de discussion, super.

La précipitation n'est pas un signe de sagesse .

Par la réflexion, tu es amené à te poser des questions et essayé de les solutionner.

Avec l'alcool, la réflexion est souvent limité et se termine par "j'en ai rien à foutre"

d’où comme tu le dis une autre forme d'indifférence.

Une indifférence non constructive, puisque remise en cause tous les jours.(d’où le sens tourner en rond)

Dans l'autre indifférence,c'est une ouverture de l'esprit vers le positif, que tu vas chercher.

Cette indifférence, puisque tu as lu mon fil ,m'a permis de trouver un Alain,inconnu de lui même.

Balayer les années de galères,laisser derrière moi tout ce qui a pu se passer,et aller de l'avant.

La parodie de justice à laquelle j'ai assisté ,m'a toujours signifié que ,ce qui est jugé est jugé.

Plus la peine de se retourner,mais avancer.Facile Ă  dire,moins facile Ă  faire dans le sens pratique.

Et j'ai découvert le baclo,il m'a sorti de mon déni,m'a dit tu as un cerveau (ce qu'il en reste)

met le Ă  l'Ă©preuve.

Je m'étonne maintenant de pouvoir faire face à des imprévus,sans me dire que je suis encore malchanceux.





Lentement,ça rime avec mon surendettement.2020 fin et j'aurais 65 ans.

Point de retraite à l'horizon, alors que j'ai mes annuités, cette année.

Mais je continue à avancer et me permet même de rêver à l'avenir.(j'ai encore du temps pour préparer ma retraite)

Voilà, à quoi m'a amené l'indifférence,faire face au quotidien de la vie avec optimisme.

Bisous Alain

Merci Alain,tu vois c'est ce que je propose dans ce fil, des étonnements face à nous même, à nos capacités, nos ressources ( rapport au surendettement), Merci d'avoir aussi compris ces deux indifférences et comment il n'est pas aisé d'envisager la positive quand on sort juste de la négative (si tant est que l’indifférence puisse être positive ou négative)

Un petit oublie

Le baclo peut aussi rendre euphorique , ce qui fut mon cas en te souhaitant la mĂŞme chose.

Pour moi aussi ,et celan'engage que moi essayé de traiter une seule chose à la fois.

Je ne pense pas qu'un an auparavant le baclo est marché sur moi.

Il me fallait régler mes affaires,pour ne m'occuper que de mon alcoolisme.

Point de vue partagé par mon médecin traitant et mes psychiatres.

Bisous Alain

s'il te plait dessine moi l'euphorie
Moi je me sens en forme,voire enervée, même trés à cran, même trés trés excitée, limite insupportable mais boudiou pas euphorique du tout! Ma fille , mon mec, mes chats et leurs puces, tous peuvent en témoigner: AUJOURD'HUI J'AI APPRIS QUE J'ETAIS PAS EUPHORIQUE

Aujourd'hui j'ai appris que j'avais du courage (rv chez mon médecin traitant qui ne savait rien de mon addiction et qui

avait avec lui une stagiaire de 14 ans -pourvu que je ne la dégoûte pas de devenir carabin-)

J'ai tout balancé,

en vrac probablement(chronologie hasardeuse),

mal sans doute (empetrée dans mes objectifs),

avec un peu d'agressivité je crois (si vous n'assumez pas ou n'etes pas competent, dites le moi j'irai ailleurs).

J'avais demandé a mon compagnon de m'accompagner: résultat, j'ai reçu les compliments de mon doc , du pharmacien et de

mon conjoint.

Oui j'ai eu du courage, bravo moi

Salut

Alors ça à marché?

YES alain

Aujourd'hui j'ai compris un truc avec mon graphique excel, bon c un peu tĂ´t pour les stats mais
chaque jour d'augmentation de baclo correspond à une diminution de consommation.J'en suis surprise d'autant plus que je ne m'oblige à aucun effort de diminution, bon ensuite ça remonte jusqu'a la prochaine, mais quand même, ça me donne de l'espoir. Avez vous vécu cela?

Aujourd'hui , j'ai compris que j'avais oublié qu'il ne faut pas faire confiance à un alcoolo! Malgré ses promesses mon mec déraille complètement et en cachette avec le fric alors que nous sommes tous les deux au RSA!

J'aime bien ton approche "aujourd hui ,j'ai appris..."
C'est tellement vrai qu'on en apprend tous les jours et que ces jours valent d'être vécus.

Bonne continuation Ă  toi!

Merci sissi, j'aimerai seulement que d'autres participent

Salut Lee...

La confiance a un alcoolo, c'est comme gagner au loto......

L'essentiel c'est de t'occuper de toi, il faut savoir ĂŞtre Ă©goĂŻste

si l'on veut s'en sortir.

Ce qui me plait en toi, c'est "j'ai appris" j'ai "compris"

Je n'ai pas encore souvenir sur tout les fils parcourus,

de tant de découverte et les partager.

Tu vas y arriver et de constatations en constatations,

t’arrivera à la guérison.

Ton enthousiasme ne peut que t être bénéfique et tu vas y arriver

Ă  cette euphorie.

Bon je te laisse mon chat s'interpose entre moi et le clavier

Bisous bonne continuation,tu vois le rythme d'Ă©criture est plus lent.

Ahhhhh Alain les chats et les claviers........une belle histoire d'amour et ces cons nous laissent avec un "azexyhfcakl:!ghtsc b ,,,,,,,,,,,,,,," sur les bras!!!! Et après on doit expliquer que non! on est pas bourré!!! c le chat!!!
Il y a longtemps que j'ai appris que l'homme Ă©tait la plus belle conquĂŞte du chat
biz

J'ai vu ce soir mon compagnon m'offrir un pilulier et commencer a s’intéresser au forum, pour le moment il lit avant d'intervenir

C'est un bon début! C'est comme ça que j'ai commencé aussi, en lisant.

Merci tt le monde, aujourd'hui j'ai appris que j'étais dépendante à une autre substance:Le forum!!!

Panne d'ordi, il y a 3 jours et gros stress, on m'en a prété un en attendant, et je vous retrouve, mais suis toute perdue.

Non, absolument pas.

Il y a des jours où cela semblait en baisse mais je récupérais le retard le lendemain.

La veille de mon indifférence je me suis enfilé ma bouteille de vodka quotidienne...

moi aussi je reprend le lendemain, ca doit etre un effet placebo

Salut

Avec le pilulier,n'oublie pas de programmer ton portable,

par force d'habitude on a tendance Ă  oublier les heures de prise.

Bon Noël

Bisous Alain

e suis a 60 de baclo et un truc bizarre que je ne crois pas avoir vu sur d'autres fils. La nuit je me reveille en sursaut (ca ok je sais que c un ES) mais j'ai l'impression d'avoir le pharynx rétréci et la base de la langue gonflée, c pas de l'angoisse ca fait vraiment comme une anesthésie chez le dentiste. QQ un sait de quoi il en retourne????

Aujourd'hui, j'ai appris que l'angoisse de ne pas avoir d'alcool à la maison m'était ingérable, peut importe l'heure du craving.

Aujourd'hui, j'ai peur!
La vie parait si vaste et moi si petite que je ne trouve que la solution de me cacher sous la couette.
Je n'ai pas peur de ne plus boire, ça c'est cool! merci à vous de me l'avoir distillé sans être pesant.
j'ai peur tout court, de tout ce vide a remplacer, de toutes mes habitudes, de ne plus savoir gerer sans le prisme de l'alcool (bien qu'on ne gère rien avec cette merde) Peur de changer? peut etre mais tellement envie aussi.
Lorsque j'ai commencé ma psychanalyse ma premiere question a été," mais si je vais mieux, est ce que je saurais encore écrire?" On s'est construit avec des bases floues mais n'empeche, on s'est construit!
Et si demain tout cela disparait?
Le psy m'a rassuré ou a tenté de le faire en me disant : peut etre n'aurez vous simplement plus envie d'écrire. Il en va de meme avec l'indifference sans doute, peut etre un jour...

On Ă©crit moins bien sous alcool que sans.
On a plus d'inspiration sans alcool qu'avec.
Ou bien c'est qu'on Ă©crit mal et qu'on a pas d'inspiration.
Alors là, oui, l'alcool est utile pour se faire croire à un talent inexistant en réalité.
C'est le livre qui saoule. Pas l'auteur.
...
C'est ce que j'ai appris. A ma grande surprise. Et avec beaucoup d'Ă©motion.

Maginifique reiz...

Ce n'est pas mon amour pour lui qui me fait dire cela, j'interviens peu après lui...

Ce que je sais, c'est que j'ai réappris à vivre, à aimer, à chanter, à danser, à être moi. A en devenir aussi un peu une autre.

Ce n'est pas si difficile lee.

La vie reprend ses droits, toujours.

Je t'embrasse.

+1 Ă  vous deux!

Breizh, si la vie reprend ses droits, alors je lui doit un paquet...
Reiz, a l'époque de ma psycha on ne parlais pas d'alcool, juste du fait de changer. L'écriture m'a aidé comme l'alcool, mais les deux ne sont pas amis. Le plus difficile c'est d'accepter de voir autrement et peut etre de se débarrasser de ce qu'on croit qui nous tient en vie.

Se poser ses questions sans défonce alcoolique ou psychanalytique est de la plus grande ivresse qui soit.

Qu'est ce que je fais de moi maintenant?
Qu'ais je envie d'en faire?
Et comment.

Une vraie défonce!
La plus grande que j'ai connu.

Aujourd'hui 1er janvier 2013 j'ai pris la décision de ne plus jamais souhaiter bonne année à qui que ce soit.
Je pense à vous , je vous remercie pour vos voeux, mais sans etre indifférente, je trouve cette comédie de la nouvelle année ridicule.
"Que l'année soit ce que nous en feront" et ca sera déjà pas mal!

Je suis assez d'accord avec toi Leevair,

C'est une convention et je préfère largement souhaiter une bonne journée tous les matins ou une bonne soirée ( mais ça reste des conventions)

Le plus important, c'est que ce soit dit sincèrement ...

Ce qui est le cas ici, sur le forum ... Bonne année ou l'on espère que nos potes de galère y arrivent eux aussi.

D'accord moi aussi, cette convention ne me plait guère mais parfois je m'y risque aussi ..

Coucou Leevair

Ce fil ne me laisse pas indifférente ...
Beaucoup de questions, qui ne trouvent pas de réponse immédiatement, mais quand on se les pose, c'est dejà un grand pas, je pense

Alors +1 comme tu aimes le dire, la dépendance peut parfois prendre la forme du forum, au début du traitement avec la découverte de notre espace de discussion, pendant notre progression, et après.

J'avoue je reconnais que depuis la découverte de ce forum, j'y suis. J'ai essayé de m'éloigner, mais je reviens à chaque fois. Est ce mon besoin d'aider certains, ma fragilité... Peu importe, ici, il y a beaucoup de gens très sensibles aux autres, qui ouvrent leur coeur, qui analysent très bien leurs ressentis

Il me semble que tous les membres fidèles à ce forum aiment écrire, comme toi et lire et je ne peux m'empêcher de penser aux autres alcooliques, ceux qui ne connaissent ni l'ordi, ni le pouvoir des mots.

Pour la bonne année, c'est une tradition, certes mais quand même parfois une occasion de faire savoir à ceux qu'on apprécie qu'on pense juste à eux. Tout le monde ne sait pas extérioriser ses sentiments, au jour le jour, et ce début d'année, peut en être une occasion.

Continues de travailler sur ce fil, il devrait te faire bien avancer, et beaucoup d'autres baclofiens aussi
bisous
christelle

Penser c'est déjà ça christelle.

Je ne l'ai pas appris aujourd'hui : l’impuissance est dure à digerer c'est vrai.

J'ai croisé et parfois fréquenté des personnes si profondément enterrées sous les ruines de leur vie dévastée que j'avais envie de fuir la contagion, c'est moche, je sais, mais viscéral.

Dans ma ville, je croise parfois un ancien élève de 5eme, dont la vie était déjà compliquée (foyer, came, violence...) C'est une loque qui traverse la prétentieuse place de la poste en marbre sur les fesses, une trainée de pisse derrière lui. Quand il est trop ivre ou trop sale ou trop... ce que tu veux. La police gantée de latex l’emmène à l’hôpital, Jean Pierre revient deux ou trois jours après , et la ville est rassurée, il n'est pas mort notre clodo alcoolo, il boit encore!
Les commerçants le surveillent pour qu'il ne se fasse pas écraser, verifient de loin que son coma ne l'absorbe pas jusqu'à la mort.

Jean Pierre est trop loin, plus rien à faire que du palliatif, certains lui donnent un litron, un sandwich, une écharpe. moi je ne lui donne rien en souvenir de lui qui m'a donné...mon premier baiser.

Ce soir j'ai appris que la susceptibilité était décuplée par l'alcoolisme, on lit de travers, on interprète comme on le sent, on se fait mal , on fait mal aux autres.
Les griffes sont acerbes et les propos griffants . On s'arrache la gueule
à défaut de se l'arracher en buvant.
Je tiens au forum mais il faut s'accrocher pour accepter le reflet des autres qui est aussi le notre.
Dans le goulot de notre bouteille, il n'y a que nous, mais la il y a tout ce que nous avons tant refusé de voir chez nous.
Il y a le miroir recherché et honni de notre mal etre. Ce soir j'ai appris qu'il fallait du courage pour entendre cet autre qui est nous et qui est l'autre. Merci a vous tous de me faire entrevoir ce que j'ai ignoré si longtemps: l'altérité.

Ce que j'ai appris aujoud'hui

Oups ç'est parti trop vite

Brefle

Ce que j'ai appris aujourd'hui

çà me fait penser depuis le début à

"qu'as-tu appris Ă  l'Ă©cole mon fils aujourd'hui?"

Greamme Alwright non?
et aussi

"je veux m'en aller
je veux te quitter
je veux recommencer
ma vie!"

Ce que j'ai appris aujourd'hui

C'est que

Non, on ne frappe pas un homme Ă  terre
Non, on ne tire pas sur l'ambulance

Même si ce n'était pas mon intention première

Aujourd'hui je me suis demandée si je ne repoussais pas le moment d'aller au lit pour boire ce que je ne buvais plus en journée.

Avant je buvais à partir de 15hrs jusqu'à 23Hrs maintenant je bois tranquille à partir de 17Hrs mais vers 22hrs tout s'accélère jusqu’à parfois 5 hrs du mat. 13 bière hier à 100 de baclo, comme avant, mais avant c'était avant.

De ceci, j'ai appris qu'ici est aussi fait pour demander de l'aide, et qu'oser demander ne coute rien d'autre que d'accepter l'aide que l'on risque de recevoir. J'en ai reçu de la part d'Yves, bien au delà de mes attentes.

En résumé, j'ai appris aujourd'hui que j'apprendrai encore demain...Que l'esprit s'ouvre quand on lui laisse la voie libre.

Merci mes insomnies...

Aujourd'hui j’apprends l'effet relaxant du Baclofène...Yooooo, ça décoiffe...
Yves m'a demandé hier l'heure à laquelle je ressentais les premiers effets du baclo, je n'ai rien dis parce que je ne ressentais pas d'effet.

Aprés modification de la répartition sur ses conseils...aujourd'hui je sais...

Attention, léger différé mais témoignage à chaud: c'est à 14h30, 110 mg de baclofène débuté à 10 le 9 décembre 2012 que j'ai commencé à sentir avec douceur et plaisir, se liquéfier ma colonne vertébrale...
Je ne sais plus ou se trouve la cuillère solidaire de ma tasse de chicorée café et je m'en fichhhhhhhhhhhhhe...
Je suis bien...comme après avoir côtoyé Marie jeanne sauf que là, je ne l'ai pas vu, pas plus que maître Kanter (mon salopard de dominateur que j'aime salement.)
à méditer..."salement aimer"

Je suis comme au bord de l'océan, comme au ventre de ma mère...Ivre sans bouteille face à la mer.

J'ai appris que l'effet pouvait passer mais que l'envie demeure de continuer

Est il possible que je n'ai rien appris aujourd'hui?
Les choses doivent elles décanter comme le bon vin?
Il faut du temps pour apprendre, enfin, pour comprendre qu'on a appris.
Il va faire beau un de ces 4...le train est en marche.. Lee Vair attend l'été.

Aujourd'hui j'ai appris que le lendemain n'est pas la veille
et sans rien faire alors que j'ai plutĂ´t mal dormi,
mon ressenti est meilleur qu'hier alors qu'il aurait du ĂŞtre pire.
Qu'en sera-t-il demain ? Cela dépendra de ma nuit, peut-être.
assurément

Aujourd'hui, ah aujourd'hui...
le noeud entre hier et demain.
Le moment M ou tout semble figé et où pourtant le temps s'egrenne et nous porte, passagers inconscients, vers un autre matin.
On peut freiner, ou croire accélérer, le train roule à son rythme et nous, dans le wagon de nos draps, rêvons ou restons dans nos flaques de veille.
Demain viendra avec ou malgré nous...
Demain, penserais je Ă  hier? Regrets ou remords?
Quand demain sera aujourd'hui, je reviendrai...
Demain.

Noeud gordien, s'il en est !

le trancher? est ce la solution?

Allez, un peu de peche, aujourd'hui j'ai compris que je ne supportais plus les gens bourrés.

Les titubants, les approximatifs, les "qui te tapent le bras 20 fois la minute pour te raconter la même chose", les pleins de bave blanche au coins des lèvres, les qui s'endorment le nez dans leur assiette et ronflent le pif pleins de petits pois.

Je hais l'alcoolisme quotidien qui a mĂŞme pas le courage de finir Ă  la rue...
Le pseudo convivial qui se fout bien des paumés, qui tourne et se retourne dans son moi hébété et ne comprend plus rien que ses propres larmes.

Aujourd'hui j'ai appris l'intolérance!

Ah, j'adoore ta poésie Lee

Leeeee verre! De rouge!?
Et paf!
Le type frappe sa main sur sa cuisse.
Enorme! Ch'uis Ă©norme!
Hein?!
Putaaaainnnnn...?!
T'es mon pote! T'ES Mon PPoTe, toi!?
T'sais quoi? Mmmmh? T'sais?
Tu m'rapelle Samy! Le gros Sam'
T'es taciburnes! Taxiturnes.
Tacimachin. Tu vois bien, hein, tu lis des trucs, toi...
Leee Vert de rage!
Et paf!
re
Putaaaainnnn! C'est bon ça!
...
Pfff... T'sais quoi, leeee vers de terre?! Paf, putaaaainnnn!
T'es pas drĂ´le!
...

Taiiiiin Reiz, mon pote!

Faut que je te dise... attend, attend...Faut que je te dises... (lee enfonce ses doigts dans tes cotes)

Mais euh...Ta gueule p'tainnnn, c'est important...le trottoir, il bouge, non?
Enfin tu vois...quoi!... Attend...(Lee essaie de chanter Jeff)

T'es parti? Truc, Toi...Marie christineeeeeeee....

Bon, puisque c ca j'vais me bourrer la gueule!

http://www.youtube.com/watch?f...p;v=8lP7D8C_7sM

Les problèmes reviennent ou plutôt, apparaissent clairement.
Le prisme de l’alcool s'assombrissant, je vais devoir changer de lunettes et partir affronter ce qui n'était que silhouettes...
L'allant et l'Ă©lan sont lĂ , je guette les premiers bourgeons et l'odeur verte du printemps.

Salut Valérie.

Comment vas-tu ?

Bisou Ă  Jerome aussi.

A plus sur mon fil ou sue te tchat.

Martine.

Salut euphoria, je ne sais pas qui sont Valérie et Jérome sur le forum. Moi c'est Lee Vair, ici, ailleurs, va savoir.
A++

Ce que j'ai appris aujourd'hui c'est
que lire des histoires tristes de gens qui souffrent
sur ce forum
me désolent peut-être plus
qu'elles ne devraient
mais que
dans un mĂŞme temps
celles de tous ceux
en rémission
me comblent !!!