37,5 commencée à 19h30, finie à 21h30! c'est incroyable!
@bidibule: Une fois le craving et la base éradiqués, on fait quoi?
La bouteille fut achetée à 17h sans doute pour me dire que ce soir seule à la maison j'aurais au moins un petit truc à boire et que le rituel de fin de journée est de la débouchée.
C'est ça qu'il faut casser.
Je me dis aussi: Ok tu l'as prise mais tu peux aussi ne pas l'ouvrir et commencer à te faire une belle cave pour les copains. Ce que j'ai souvent essayé mais je tombais dedans.
Je me souviens il y a une vingtaine d'année,j'avais gagné un concours photo sur le thème de la vigne(:))))et le prix du vainqueur est: 30 cartons de 6 bouteilles!!!!!!!!!!!!! ouaaiiiiiis!!! je vais pouvoir commencer une cave, me dis-je...La suite vous vous en douter:Y'a jamais eu de cave et j'ai tout sifflé toute seule.
Par la suite, aucunes bouteilles ne fut présentent à la maison car si vite arrivées si vite descendues.
Mon péché mignon,au nouvel an chinois,c'est qu'au supermarché il y a en vente l'alcool de riz à la rose que j'adore et à chaque fois j'en prenais en me disant que j'en aurais à la maison pour en déguster de temps à autre..
La suite vous vous en douter: En 2 soirs tout était sifflé!
Ne pas dire que l'alcoolisme est une maladie mais un manque de volonté est criminel!!!!
Ils n'en veulent pas soit disant par principe de précaution ( affaire médiator et diane 35) c'est criminel, ils veulent surtout garder leur structures d'accueil ,leurs labos et les taxes qui rapportent du fric !
(d'ailleurs,un de mes rituels lorsque je débouche une bouteille est d'enlever complètement la taxe,ça étonnes toujours mes amis)
En 2010, j'ai commencé à entendre parler du Baclofène,mon généraliste ne voulait pas de cela pour moi et me prescrivait de l'aotal, durant10 jours ça opérait mais c'est ça l'effet placebo!!!!
Le généraliste à quand même fini mi-février 2013 à m'indiquer le médecin alcoologue de l'hôpital.
Il est réticent, ne crois pas vraiment au baclo et me laisse réfléchir à une éventuelle préscription.
Une semaine plus tard,un dimanche archi pluvieux, je m'emmerde,le cubi m'accompagne.
A 16h j'essaye de faire des crêpes aux enfants, une catastrophe,suis archi pétée et je continue à boire en me disant que je suis une merde et que même des crêpes je ne sais pas les faire comme toutes les bonnes mères.
Dépression alcoolique.
A minuit je me sens très très mal et j'appelle le Samu.
Dans la cuisine, je gueule: encore un dernier verre, encore une dernière clope oui oui je veux partir avec vous je suis dépressive alcoolique !!!
Devant mon gamin de 13 ans réveiller par le bruit et mon mari.
Mon mari qui partage ma vie depuis 3ans savait, mon fils non.Même en 2005 ou 2006 lorsque je fus hospitalisée une semaine suite à une forte dose de lexomil et d'alcool il n'était pas là , en vacances chez son père.
J'arrive à l'hosto,fait un foin,j'ai plus de 3 grammes,oxygène,perdu,la machine qui sonne,le bord du coma)
Ils me gardent la nuit à l'hosto et à 11h du mat me renvoie chez moi avec ma dépression et mon alcoolisme mais j'ai eu de la chance de pouvoir parler avec l'infirmière de l'alcoologue qui me prescrit un RDV dans la semaine pour commencer le traitement.
La suite vous la connaissez, début du traitement le 29 mars 2013.
Le seuil à 230 mg le 9 octobre 2013 après 6 mois de montée.
Juin 2018-> 50 mg