Je me présente brièvement:
Bientôt 65 ans, infirmier urgentiste en retraite, vivant seul depuis une quinzaine d'année.
Auparavant, j'étais un fétard occasionnel, retrouvant son sérieux quand il le fallait, donc je buvais occasionellement (beaucoup), ou parfois à la maison, la bière ou le pastis du soir sans plus.
Par contre je fumais, la pipe, le cigare ou des cigarettes anglaises sans filtres, les J.P. avec un marin sur le paquet blanc, et dès que possible; Suite à un check-up cardiaque ou tout allait bien, en repartant, l'odeur de mon blouson m'a indisposé, et ça a été le déclic, sans parler de tous les fumeurs que j'ai vu mourir dans des services hospitaliers, j'ai arrêté net et définitivement.
J'ai donné ma collection de pipes, mais j'étais déterminé, même sans ça, j'ai tenu et je tiens toujours.
A cette époque, la femme qui était tout pour moi, et m'affirmait la même chose, m'a quitté; Il faut dire que j'ai eu un contrôle fiscal, plus d'argent, RMIste pour subsister; Fini les croisières en méditerannée, les balades en parapent ou en ULM, d'ailleurs son fils le plus jeune m'avait pris en grippe...
Et l'enfer a commencé! L'enfer, c'était des canettes de bière forte d'un demi-litre, que je ne comptais même plus. Je passais mes journées sur un banc, à 2 pas de mon "dealer" épicier, puis, au moment de rentrer, je faisais mon stock, et hop sous le siège du scooter pour continuer dans ma porcherie.
Un ami psychiatre m'a fait avoir une AH 80%, ce qui faisait un peu plus d'argent à boire, qu'avec le RMI. Mon moral était ravagé, et au passage, ce médecin a trouvé que j'étais bipolaire, ce dont je me doutais, ayant travaillé 2 ans en psy, plus précisément en... alcoologie!
Par un sursaut, j'ai décidé il y a 3 ans de remettre en état ma moto, parce que par expérience, je ne bois pas si je roule en moto, c'est trop risqué; Mais on ne roule pas en moto sans but, alors c'était des parenthèses. L'alcool que je ne buvais pas, je le convertissais en essence.
Sevrage et échec:
En mai, j'ai décidé d'arrêter de boire, seul, sans béquille thérapeutique, en m'autorisant des "exceptions"; En juillet, l'exception a duré 8 jours chez de très bons amis, il y avait même le bar flottant dans la piscine.
Mais en rentrant, je n'ai pas arrêté l'exception, il y a eu des jours ou je me forçais à ne pas regarder les rayons d'alcool, mais aussi des dimanches ou j'allais dans une épicerie assez chère, me prendre une bouteille de vodka, car comme dit mon frère, alcoolique aussi: "Ca tient chaud"!
Mon généraliste m'avait parlé du Baclofène, j'avais regardé les ES sur internet, et j'hésitais...
Aujourd'hui, on en a longuement parlé, il a reconnu que "ça marche", et quand je lui ai parlé des ES, il n'a pas su me détailler, mais il me dit que ses patients ayant eu une réussite "changent", Je lui ai arraché que ça modifiait l'humeur de certains, sans détail.
Voilà , puis Olivia que j'apprécie dans uneautre partie de la vie virtuelle, a fini de me convaincre...
Ma chère Olivia, au début j'ai cru que tu étais tombée dans une secte
Bon, il y a une opportunité à saisir, je vais tenter, et les ES on verra bien; S'il y a un prix à payer pour ménager la machine, à mon âge, je ne risque plus grand chose.
Ne vous étonnez pas si je ne poste pas trop dans les 10 jours qui viennent, je ne commencerai le traitement qu'à cette date, parce que d'ici là , j'ai des examens hospitaliers annuels, sans gravité, mais qui compliqueraient mes prises.
Je continue de lire les expériences des uns et des autres.
Azama.
Bientôt 65 ans, infirmier urgentiste en retraite, vivant seul depuis une quinzaine d'année.
Auparavant, j'étais un fétard occasionnel, retrouvant son sérieux quand il le fallait, donc je buvais occasionellement (beaucoup), ou parfois à la maison, la bière ou le pastis du soir sans plus.
Par contre je fumais, la pipe, le cigare ou des cigarettes anglaises sans filtres, les J.P. avec un marin sur le paquet blanc, et dès que possible; Suite à un check-up cardiaque ou tout allait bien, en repartant, l'odeur de mon blouson m'a indisposé, et ça a été le déclic, sans parler de tous les fumeurs que j'ai vu mourir dans des services hospitaliers, j'ai arrêté net et définitivement.
J'ai donné ma collection de pipes, mais j'étais déterminé, même sans ça, j'ai tenu et je tiens toujours.
A cette époque, la femme qui était tout pour moi, et m'affirmait la même chose, m'a quitté; Il faut dire que j'ai eu un contrôle fiscal, plus d'argent, RMIste pour subsister; Fini les croisières en méditerannée, les balades en parapent ou en ULM, d'ailleurs son fils le plus jeune m'avait pris en grippe...
Et l'enfer a commencé! L'enfer, c'était des canettes de bière forte d'un demi-litre, que je ne comptais même plus. Je passais mes journées sur un banc, à 2 pas de mon "dealer" épicier, puis, au moment de rentrer, je faisais mon stock, et hop sous le siège du scooter pour continuer dans ma porcherie.
Un ami psychiatre m'a fait avoir une AH 80%, ce qui faisait un peu plus d'argent à boire, qu'avec le RMI. Mon moral était ravagé, et au passage, ce médecin a trouvé que j'étais bipolaire, ce dont je me doutais, ayant travaillé 2 ans en psy, plus précisément en... alcoologie!
Par un sursaut, j'ai décidé il y a 3 ans de remettre en état ma moto, parce que par expérience, je ne bois pas si je roule en moto, c'est trop risqué; Mais on ne roule pas en moto sans but, alors c'était des parenthèses. L'alcool que je ne buvais pas, je le convertissais en essence.
Sevrage et échec:
En mai, j'ai décidé d'arrêter de boire, seul, sans béquille thérapeutique, en m'autorisant des "exceptions"; En juillet, l'exception a duré 8 jours chez de très bons amis, il y avait même le bar flottant dans la piscine.
Mais en rentrant, je n'ai pas arrêté l'exception, il y a eu des jours ou je me forçais à ne pas regarder les rayons d'alcool, mais aussi des dimanches ou j'allais dans une épicerie assez chère, me prendre une bouteille de vodka, car comme dit mon frère, alcoolique aussi: "Ca tient chaud"!
Mon généraliste m'avait parlé du Baclofène, j'avais regardé les ES sur internet, et j'hésitais...
Aujourd'hui, on en a longuement parlé, il a reconnu que "ça marche", et quand je lui ai parlé des ES, il n'a pas su me détailler, mais il me dit que ses patients ayant eu une réussite "changent", Je lui ai arraché que ça modifiait l'humeur de certains, sans détail.
Voilà , puis Olivia que j'apprécie dans uneautre partie de la vie virtuelle, a fini de me convaincre...
Ma chère Olivia, au début j'ai cru que tu étais tombée dans une secte

Bon, il y a une opportunité à saisir, je vais tenter, et les ES on verra bien; S'il y a un prix à payer pour ménager la machine, à mon âge, je ne risque plus grand chose.
Ne vous étonnez pas si je ne poste pas trop dans les 10 jours qui viennent, je ne commencerai le traitement qu'à cette date, parce que d'ici là , j'ai des examens hospitaliers annuels, sans gravité, mais qui compliqueraient mes prises.
Je continue de lire les expériences des uns et des autres.
Azama.
"La musique? C'est de la sculpture fabriquée avec de l'air!" Frank Zappa.