Bon nous sommes vendredi...
Etant en arrêt maladie le craving habituel de fin de semaine devrait être moins présent (inexistant?)
je ne sais pas...
Et si je n'ai pas envie? Comment vais-je mesurer l'impact de mes premiers cp de Baclo? (aujourd'hui j'en serai à 40mg donc encore très faible)
Je ne compte pas me forcer non plus hein?
il y a quand même ce rituel instauré dans mon couple, préparer des petits fours, discuter etc...
j'y tient!
Mais Ă chaque fois c'est pareil (ou Ă 80%):
J'en bois deux ou trois, je sent la pression, le stress de la semaine qui redescend, puis un autre et je me dis:
jusqu'ici tout va bien j'ai le contrĂ´le et je passe un bon moment alors encore un, que ca fait du bien, encore un...
A un certain stade, je commence Ă me livrer, Ă parler de souffrances etc, puis la fin de la bouteille se fait proche et lĂ je suis incontrĂ´lable, comme si une voie me disait, allez on va pas laisser ca?
J'ai un peu honte de vous raconter ça mais en même temps qui peux mieux lire et comprendre que vous?
Voilà pour vous décrire comment cela se passe.
L'ennui c'est que je profite réellement de l'instant que sur les 3 premiers verres peut-être 4, ensuite je ne suis plus vraiment présent, je surveille l'ivresse qui arrive, je me combat pour me dire allé stop maintenant et demain tu sera en pleine forme pour profiter du weekend! Et l'autre voie qui me pousse à me dire, bas profites, demain pas de boulot, tu peux te mettre minable...
Aujourd'hui je ne sort plus ou quasi plus, pour que ma consommation reste comme elle est.
En remplaçant mon addiction par une autre je peux temporairement différer mais ca ne marche pas tous le temps.
En repas de famille à l'apéro, j'ai toujours l'oeil sur celui qui sert, il va bien nous proposer un autre verre? (et hooo! mon verre est vide!)
A table un peut pareil.
Encore une fois c'est dur de raconter ca mais c'est tellement proche de ce qu'il se passe.
Vous voyez il est 12h55 et je pense Ă ce moment fatidique...
Merci de m'avoir lu, cet endroit me fait du bien