Bonjour tout le monde,
Ca y est, il est 10h et j'ai pris tout mes baclofènes, reveil tot, à 5h, je commence à loucher sur la bouteille de vin chaque fois que je passe dans la cuisine....NON!!!!
C'est bien d'une coté d'etre un arret maladie, mais les journées sont longues, et j'ai la flemme pour m'occuper de moi ou de mon appart.
Mon chat a l'air de s'ennuyer grave, il tourne au rond, avec une tete depressife...
En faite je ne parle pas beaucoup, mais vos messages me reconfortent, donc je vais vous conter un peu de moi.
Le pire pour le moment c'est detre seule, je ne peux parler Ă mon ami.
Il m'a ménacé de jeter les boites à la poubelle si jamais il trouve une...
Donc ils sont bien caché et je ne dis plus rien.
Personne, Ă part ma meilleure amie, sont au courant.
Je fais confiance au traitement, surtout après vous avoir lu, mais au fond de moi je ne peux m'empecher d'avoir des doutes.
En faite depuis que je me souviens, je me suis toujours drogué pas forcement l'alcool, un peu à tout.
J'ai eu une enfance miserable, dans une famille bougeoise, un père alcolique super autoritaire et violent. Il battai ma mère, et etais infidèle, (representant en sous vetement feminine ), ma mère se taisait, "que dirai les gens", et il a commencé à me battre aussi, massacrer à coups de cintres en bois, ou tous ce qui lui tombé sous la main. Mais le pire c'était que je n'avais rien à dire, tous ce que je disai était "nulle", je dois tout accepter le moment que je "pose mes pieds sous la table". Ca m'a fait perdre beaucoup de confiance en moi. Donc j'ai fait des fugues, j'ai commencer à picoler un peu, j'osai pas parler quand il y avait plus que 2 personnes, très timide, et l'alcool m'a aidé pour me lacher. Mais très vite je me suis dit que l'alcool n'était pas bien pour moi, vu l'exemple de mon père!
J'ai commencé à trainer avec des "baba cool", on fumait toute la journée, mais on ne buvais presque que du thé ou des sodas.
J'ai eu droit à encore plus de coup, car ce n'était pas des gens "frequentable"...Résultat, je rentrai de moins en moins à la maison, et à 18ans, j'avais mon appart.
Je suis partis 3 fois au Nepal et en Inde, c'était super, en tout je suis resté un ans, avec des aller retour, pour vite travailler et me racheté un billet d'avion.
Je me sentais bien, je fumais, je rencontré des gens géniales.
Jusqu'au jour ou l'amour de ma vie m'a quitté...Jétais trop triste, il était tout pour moi, et il me laisse tomber...
Je connaissai des junkies, on était pote, sans que j'ai ressenti le besoin de prendre de l'heroin. Mais là , je ne voulais plus vivre et j'ai réussi à convaincre un mec de me faire une piqure, toute suite la vie en rose, mais ça n'a pas duré longtemps, une fois accro, c'est l'enfer... Arrestation, les flics qui débarque le petit matin armés jusqu'au dents, un cauchemar!
Il m'ont laissé le choix, de faire une cure de desintoxication, ou la prison. J'ai choisi de partir loin, et je n'ai plus mis les pieds dans mon pays natale pendant des années. La poudre c'était terminé, mais j'ai vite trouvé un ersatz, en forme de Codein, j'ai avalé des boites, et j'ai recommencé à boire de l'alcool pur plus d'effet. Je n'avais pas d'argent, et j'ai du faire la manche pendant un bon moment. Pas de papier, pas d'appart, donc pas une chance de trouver un travail. Ensuite j'ai pris un avocat international, qui à régler mon problème, et j'ai laissé payer mon père. Meme pas honte, pour moi il avait un grand part de resposabilité pur ce qu'il m'est arrivé. De toute façon, je n'avais pas d'argent, et je voulais enfin me poser et travailler, avoir une vie normale.
Mais les aventures ne se sont pas arreter lĂ .
Je vous raconterai ça une autre fois,
Je crois je vais me servir un petit verre maintenant
A bientot, bon courage
NINA
De celui qui dans une bataille a vaincu mille milliers d'hommes et de celui qui s'est vaincu lui-meme, c'est le dernier qui est le plus grand vainqueur
Bouddha