Je viens donner qq nouvelles.
Par ici, les choses se calment.
Je n'ai plus trop d'angoisses, enfin, elles se sont calmées. J'ai essayé de meubler mon temps le plus possible afin de ne pas trop cogiter.
L'angoisse liée à la reprise de mon travail que j'aimerais proche a été soulevée lors de ma consultation avec mon médecin.
Il semble dangereux de me remettre dans la meme situation, les mĂȘmes situations, que celles qui ont accentuĂ©es mon naufrage il y a trois ans et un ans.
Mon medecin a fait un courrier pour le médecin du travail de l'entreprise dans laquelle je travaille afin que je sois appuyée pour changer de service.
Rien qu'Ă l'approche de la reprise, je me sentais vraiment mal. Plus envie d'ĂȘtre la victime du petit pouvoir de mon N+1. J'espĂšre que cela fonctionnera...
J'ai moins d'appels les soirs.
J'ai trouvé une nouvelle doctrine. Lorsque l'appel de la conso se fait ressentir, je me dis "non, tu ne boiras pas, ce n'est pas une contrainte que l'on m'impose, mais c'est un choix que J'AI fait".
Et du coup, je me sens maßtre de ma décision, ce n'est plus quelque chose que je subie mais un choix que je fais.
Attention, je sais qu'en cas de crise ou autre grave événement, il m'en faudra plus que cela pour tenir, mais pour l'instant, ça convient au moment que je vis.
J'ai arrĂȘtĂ© le rituel du Schweppes citron, je m'en lassais. Je prends d'autres mĂ©langes, je varie.
Nous avons reçu de nouveau du monde et j'ai bu du panachĂ©, un Ă moins de 0,3%, cela me donne l'impression d'ĂȘtre Ă la fĂȘte et c'est pas degeu.
Il y a qq soirs, nous avons Ă©tĂ© dĂźner au restaurant, j'ai commandĂ© un panachĂ©, j'ai bien demandĂ© Ă la serveuse de ne mettre que peu de biĂšre et beaucoup de limonade. J'ai trouvĂ© qu'il sentait quand mĂȘme la biĂšre. Mais, j'ai eu le mĂȘme rapport avec cette boisson qu'avec une autre. J'ai bu qq gorgĂ©es en attendant mon repas mais ensuite, j'ai prĂ©fĂ©rĂ© l'eau. Mon verre est donc restĂ© Ă moitiĂ© plein.
Mais je ne tire pas de conclusions, je reste sur mon idée de faire attention et de ne pas consommer, on verra plus tard pour le reste.
Je ne prends presque plus de baclofĂšne, mon corps ne supporte plus la molĂ©cule, ça me fait du mal. Mal Ă la tĂȘte, mal Ă la nuque, envie de dormir de suite, etc. Les effets secondaires sont beaucoup plus puissants que quand je buvais ou alors, mon corps est arrivĂ© Ă saturation.
Je prends quelques comprimés le soir parfois, je n'en prends que 2.
Cela dépend de mon état, physique et moral.
Cependant, en cas de fort craving, en général, prendre un comprimé me calme trÚs rapidement.
VoilĂ les nouvelles.
Depuis que j'essaies de me rĂ©pĂ©ter ma petite phrase, j'accepte beaucoup mieux les choses et le combat me semble d moins en mons en ĂȘtre un!
Je suis moins dans la quĂȘte de pouvoir re consommer un jour, je laisse vaguer cette idĂ©e, on verra.
J'essaies de profiter de mes journées. Les soirées sont encore un peu "fébriles", j'ai un vide, le sentiment qu'il manque quelque chose à ma journée pour la conclure mais je pense que cela passera.
Physiquement, l'impact est extra ordinaire... Je retrouve mon visage et plus cette mine bouffie, beurk..
Je pensais avoir pris 10 ans suite à l'arrivée de mon bébé et aux nuits compliquées mais non, c'était l'alcool qui me rendait terne et marquée...
Niveau poids, je n'ai pas encore les bĂ©nĂ©fices de l'arrĂȘt car je compense le soir en grignotant un peu sucrĂ© mais je ne peux pas ĂȘtre sur tous les fronts, tant que je ne prend pas de poids, il sera temps de revoir cela plus tard.
Voila donc un bilan plutot serein à un mois et quelques jours de ma prise de décision!
Je suis contente de lire que tout va bien aussi pour mes copinoux, Talis, Malex, D-Day! Force et courage!
Je vous souhaite un bon dimanche comme dirait l'autre
