coucou bene,
En ce qui concerne l'anxieté, je n'en avais pas vraiment conscience jusqu'a, a peu pres, le mois d'avril dernier.
En fait, j'ai cité sur mon fil un peu de mon vécu, et j'ai le souvenir de moi a 4 ans assise sur les marches de l'école maternelle a regarder les enfants jouer sans y prendre part.
J'ai la certitude aujourd'hui que j'étais horriblement tourmenté par ce qu'il se passais dans ma cellule familiale, mais je ne pouvais pas en avoir conscience car mon cerveau n'étais pas encore construit. je subissait tout, je prenais tout en pleine tête et je me suis construite dans cet ambiance plus qu'anxiogene. les seules manifestations visible etaient mes insomnies (a 4 ans !!) d'ailleurs sur toutes mes photos de classes de maternelle, j'ai des cernes jusqu'au genou et j'ai l'air triste. Cet état de tourmente est resté profondemment gravé dans mon inconscient jusqu'a il y a peu.
je pourrais dire aujourd'hui que la manifestation de mon anxieté etait mon etat constant de preoccupation, mais je ne savais pas par quoi j'étais preoccupée. Mais j'étais tellement préoccupé que les gens de mon entourage avait l'habitude de dire que j'étais tout le le temps un peu ailleurs. Et d'ailleurs je decrochais vite d'une conversation, j'avais des problemes de concentration, j'étais jamais vraiment la, ni a ce que je faisais. Je pouvais etre tres étourdie, a en oublier de fermer les portes de placards (avec du recul, je trouve ça assez cocasse, je pensais que c'était ma façon d'etre, d'aller au plus simple, j'ouvre les portes de placards, je prend ce dont j'ai besoin, j'ai atteint mon but, le reste passe a la trappe , haha)
J'ai pris conscience de mon etat d'anxieté en avril dernier, car je me suis rendue compte je ne sais pas comment, que j'étais en train de transferer vers une autre addiction : le stylnox. je ne faisais plus de crises mais je n'arrivais plus a dormir (alors que j'ai toujours été une super bonne dormeuse) et je commençais a prendre des stylnox tout les soirs. Et un soir j'ai realisé que je n'en prenais pas pour dormir pour aller bosser le lendemain, mais que j'en prenais alors que je ne bossais pas le lendemain, et que c'était juste pour m'assommer et ne pas etre face a moi meme. En fait c'etait un peu le meme mecanisme que la compulsion a la bouffe.
Et ça j'en parle sur mon fil, de la en a découlé que j'ai decidé de resister au stylnox apres avoir sifflé une bouteille de vin toute seule (ce qui ne m'étais jamais arrivé) et j'ai passé ma nuit a pleurer dans un etat d'angoisse abominable, j'ai fini par m'endormir pour me reveiller ... 2h plus tard !!! et toujours aussi mal
La pour le coup, je me suis bien rendue compte de mon etat d'angoisse que mon cerveau m'ordonnais d'étouffer (ou d'apaiser, mais c'est pareil)
Et je me suis souvenue, j'en parle sur mon fil aussi, qu'il y a 10 ans a peu pres, quand j'ai vu ma grand mere faire une crise de demence, je suis rentrée chez moi apres avec une ENORME envie de faire une crise, j'ai resisté c'était limite si je ne m'attachais pas a une poutre, c'était affreux, mais j'ai fini par m'endormir, et cette nuit la, j'ai fait des reves hyper violent de mon enfance. parce que l'état de demence de ma grand mere m'a rappelé les crises de mon pere quand j'étais toutte petite, les ambulances psychiatriques en pleine nuit et tout le reste.et comme Je n'avais pas etouffé l'angoisse avec la bequille bouffe, alors tout est remonté dans mes reves. Enfin cauchemard plutot.
En fait je crois que c'est tres dur de ressentir cet état d'anxieté tel qu'il est , la bequille addiction l'anesthesie compltement et c'est ce qui moi, en tout cas, m'a permis de vivre a peu pres normalement jusqu'a present.
Biensur ça transpirais dans plein de choses au quotidien, au niveau social par exemple, meme si j'avais appris a m'adapter , ça restais bancal.et puis aussi, je le sais aujourd'hui que c'était une manifestation d'angoisse, c'est quand je commençais a trop reflechir, a tout decortiquer de fond en comble. C'était parfois constructif, mais ça allait trop loin, je reflechissais trop et ça m'entrainais dans un espece de tourbillon de reflexion sans fin. Pas du tout apaisant au final.
Le probleme justement, c'est que ton cerveau organise tes comportements pour que tu ne subisses pas la violence de ta souffrance.enfin en tout cas pour la devier. moi j'en ai la preuve avec cette histoire de cauchemard il y a 10 ans. POur mon inconscient et la petite fille que j'étais , c'était des evenements trop violent. j'étais terrorisée. et mon cerveau a été imprimé de cette terreur jusqu'a il y a peu. et je crois qu'il n'y a pas de degré a la souffrance, c'est vraiment tres propre a chacun.et dependant de ressentis qui nous sont propres
aujourd'hui, j'en ai conscience plus que jamais parce que je me rend compte que quelque chose est parti. Comme un poids qui s'est envolé.Alors qu'avant j'étais vraiment tres tres tres loin de m'imaginer a quel point il etais megalourd ce poids.
en hypnotherapie, j'ai pris cette petite fille dans mes bras pour la rassurer (entre autre, il n'y a pas eue que ça) en fait j'ai dialogué symboliquement avec cette part inconsciente de moi même. mon cerveau s'est reorganisé en fonction de ça.
A mon avis, ne sous estime pas l'impact qu'a eue ta relation avec ton frere, et pars explorer de ce coté la, a l'aide d'un professionel. Celui qui te conviens. C'est quand meme tres destructeur ce que tu as vecu
Moi j'avais toujours été persuadée d'avoir digeré mon enfance, d'ailleurs bcp de gens me disaient que je m'en etais remarquablement bien sorti au niveau psychologique. Si ils savaient ..
"Il s’agit de viser la complétude, ce qui est à l’exact opposé de la compulsion"
