"Tout le plaisir est pour moi" comme on dit, Malex et Pitch.
Très sincèrement, ça me manque beaucoup de ne pas pouvoir partager plus ou mieux, par manque de disponibilité d'esprit, mon expérience du traitement ainsi que ce dont j'ai moi-même bénéficié auparavant sur ce forum.
Mais quand je peux, c'est vraiment quelque chose qui ne me coûte pas, bien au contraire.

Sinon oui, Pitch, il est préférable d'écouter ces émissions dans un endroit calme, comme toute émission radiophonique d'ailleurs il me semble.
Et en effet, il n'y est pas du tout question de baclofène, ce qui ne signifie pas pour autant que ces femmes n'en auraient pas besoin.

Florence, pas si grande que ça ...

concernant ton premier paragraphe je ressent aussi cela, sa fait combien d'années que tu est guérie FLO...

En paralléle de cette question, ce n'est pas une réponce pour moi que j'ai besoins, mais général plustôt
sur le fil de NICOLAS, (bientôt guérie )

tu avait écrit que même de gros buveur, arrivait a ce contrôler avec le baclofène, je veux dire, ce que j'ai compris , c'est qu'il peuvent boire quand il souhaite 10 verre maison, sans répercution dans la semaine, ou boire 5 everre au restaurant, sans mettre en danger leur réussite ?

PETIPITCH

En coup de vent (Pitch, je reviendrai te répondre plus tard)...
Sur France 2 ce soir, à 22h55 : Alcool au féminin
Peut-être intéressant ?

Yes, thank you.

J'ai programmé l'enregistrement du documentaire + le débat qui suit.

On sait jamais, p'tĂŞt qu'on parlera du baclo ;-)

Oups ! Je crois que j'ai oublié de revenir...

Est-ce que j'ai répondu à tes questions ailleurs, Pitch ?
Je ne sais plus depuis tout ce temps.
Je le ferai, si ça n'a pas été fait.

Ce soir, j'avais surtout envie de vous faire partager ce que j'ai lu aujourd'hui :

Le Japon lance une campagne pour inciter Ă  la consommation d'alcool chez les jeunes.

Sur le coup, j'ai cru à une intox alors je suis allée chercher d'autres articles sur ce sujet et j'ai trouvé ça :
Au Japon, une campagne gouvernementale pour inciter les jeunes Ă  boire de l'alcool
Le Japon veut que ses jeunes boivent plus d'alcool
Buvez de l’alcool pour la nation!», supplie le fisc japonais
J'ai trouvé ça complètement effarant.
Mais en y réfléchissant bien, je me dis qu'on n'est peut-être pas beaucoup mieux en France avec le lobby de l'alcool.
Sauf que chez nous, c'est plus dissimulé, ça ne se dit pas.
Bien triste hypocrisie...

Bon alors...
J'avais très envie de vous en parler mais je ne savais pas comment m'y prendre.
Lee, une fois de plus, m'y aide.

En gros, j'ai des maux de tête dont on cherche l'origine depuis début mars 2022, donc un an révolu.
Tout a été d'une lenteur exaspérante et voilà que tout s'est précipité depuis le 14 février.
Tumeur osseuse front et orbite.
C'est cette tumeur qu'on m'a enlevée hier.
Elle poussait mon œil en dehors de son orbite, ce qui me gênait énormément pour y voir, et elle commençait à comprimer mon cerveau qui est intact pour l'instant.

Malheureusement, mes poumons sont atteints aussi et peut-ĂŞtre d'autres organes.
Des investigations sont prévues sans tarder.
Ce n'est donc que le début d'un long combat...

VoilĂ  tout ce que je peux vous dire pour l'instant.

Malgré nos mésententes passées ...

Je te souhaite du courage et que tout s'arrange.

Bon comme ça, le jeun est un très bon remède, le corps au lieu de s'occuper à digérer des heures, répare le reste.

Karine, le jeûne n'a jamais prouvé son intérêt dans le traitement du cancer. Aucun oncologue digne de ce nom n'encouragerait une telle pratique sur un organisme affaibli et après une chirurgie aussi invasive.

Chapeau bas Flo, venir poster même pas 24h après l'opération.
T'es sure que l'équipe ne t'as pas collé un gros pansement bonnet sur la tête pour faire comme si et partir boire des canons au lieu de te creuser la tête?
Mouais...faut que je travaille mon humour mais bon sang on avait pas signé pour être jumelles de ça aussi!

Courage a vous

<<Les 2 copines>>

Lee, j'ai lu récemment la vidéo d'un médecin qui avait un cancer et s'est guéri par le jeun.... ça guéri sans la peine de digérer, mais chacun fait comme il veut bien sur !

Évidemment les médecins classiques ne connaissent pas ce remède... au bout de 3 jours tu n'as plus faim et même tes idées sont plus claires

Bref sans commenter plus... je vous souhaite du bonheur Ă  toute les deux.

Oups je rajoute que j'ai été souvent été hospitalisée pour pancréatite très douloureuses , et c'est quoi le remède à l’hôpital ? jeun totale même sans une goutte d'eau sauf pour les médoc...

Après chacun fait ce qu'il veut, je ne veux convaincre personne. Voilà vous en faites ce que vous voulez !
.edit

C'est un peu difficile pour moi de donner des nouvelles ici, comme à tous ceux qui m'entourent par ailleurs (ma famille, mes proches, et mes amis sur lesquels je peux compter indéfectiblement) car cela me demande une énergie qui me fait cruellement défaut de par mon état de santé qui s'est bien dégradé depuis mon dernier post.
Aussi, je vais me contenter de reprendre ce que j'ai déjà écrit à certains de mes proches...

Depuis mon intervention chirurgicale, les mauvaises nouvelles se sont enchaînées.
Dans un vague ordre, j'ai appris que :
- ma lésion tumorale osseuse du visage n'était qu'une métastase osseuse d'un autre cancer "primaire" qu'il fallait identifier
- ce cancer primaire était une tumeur mesurant déjà plus de 8 cm dans un poumon
- la métastase osseuse qui m'a été enlevée ne l'a pas été complètement
- je n'avais plus le droit de conduire pour une durée indéterminée pouvant être très longue
- j'avais dans tout le corps, d'autres métastases osseuses (extrémités du fémur, vertèbres lombaires etc)
- mon système lymphatique était lui aussi atteint ce qui veut dire que le cancer se propage partout dans mon corps (j'ai des "boules" dures sous la peau un peu partout et il en existe aussi que je ne vois pas)

La grosse vilaine surprise à laquelle je ne m'attendais pas du tout, ayant passé une coloscopie nickel en mai dernier, c'est que mon côlon est lui aussi atteint. On ne sait pas encore si c'est une métastase de mon cancer du poumon ou si c'est un autre cancer primaire qui devra être traité d'une autre façon.

Tout ça se présume en 2 mots : cancer généralisé...

Quoi qu'il en soit, je vais devoir suivre ces traitements : chimiothérapie et radiothérapie.
J'espère être éligible à l'immunothérapie...

D'un point de vue moins médical, mon état se dégrade de jour en jour.
État de fatigue insurmontable, douleurs de plus en plus fortes au niveau de mes métastases osseuses.
Je vais avoir des rendez-vous (consultations et traitements), quasi quotidiens et mĂŞme pluri-quotidiens, ce qui ne favorise pas mon repos.
Je dois aussi faire face à un tas de démarches administratives pour obtenir les aides indispensables à ma survie (pour faire mes courses, entre autres, puisque je ne peux plus me déplacer par moi-même) et ça, ça n'a jamais été mon fort...

Malgré tout je m'accroche, grâce à tous ceux qui m'encouragent, et j'arrive même à faire de l'auto-dérision autour de ce qui m'arrive. C'est d'ailleurs un de mes meilleurs "médicaments".
Mais quand arrive le soir et qu'il me faut dormir, ou quand je me réveille dans la nuit, c'est une toute autre histoire...

Inutile je crois de préciser que ce(ou ces cancers) qui a(ont) pris possession de mon corps dirige(nt) également ma vie au quotidien.

Il s'agit là pour moi d'un véritable tsunami.
J'ai toujours eu la reproduction de cette vague de Kanagawa (représentée par Hokusai) affichée au fil de mes différentes maisons.
Je la regarde avec un autre Ĺ“il maintenant...


Accessoirement...
@ Karine : pour ma part, lorsque les mésententes sont passées, j'évite de commencer mes propos en les rappelant. Mais bon, c'est pas grave hein ! Je n'ai pas l'intention d'en faire un fromage, j'ai bien d'autres chats à fouetter.
@ Nic : "2 copines", c'est une appellation bien en-deçà de ce que nous représentons chacune l'une pour l'autre, Lee et moi.
Attention hein ! Je ne t'en fais pas le reproche car tu ne pouvais pas le savoir.
Lee, c'est plutôt comme qui dirait une autre moi, à la différence près qu'il n'y a jamais de conflit entre nous alors qu'entre moi et moi, les conflits intérieurs n'arrêtent pas.
Très vite après notre rencontre ici, nous nous sommes auto-proclamées "jumelles". Je ne pense pas qu'il y ait de terme plus approprié que celui-là.
@ Lee : "chapeau bas" !
Je veux bien, mais chapeau bas à toi alors, puisque c'est toi qui me l'as insufflé ce courage, pour venir me raconter ici.
Et merci pour la traduction, j'avais pas tout pigé .

Édit : nouvelle signature

plein de bisous sœurette
tu ne m as pas dit pour tes courses
tu sais que moussette et moi on est la
ce soir elle est chez notre fille elle reviens demain et la tu n auras pas le choix
on passera jeudi
prépare ta liste
on t aiment
et j ai besoin de te re voire maintenant
plein de bisous
je me répète souvent
mais je t aime petite sœur
Gégé

Avant de nous auto proclamer "Jumelles", Avant même d'intervenir l'une chez l'autre, pour ma part je suis tombée sur les fesses devant ses posts chez les autres, de l'admiration d'abord, puis d'étranges ressemblances: en lisant Flo, je lisais ce que j'aurai aimé écrire et vice et versa l'ai-je su plus tard.
Au fur et à mesure, les synchronicités se sont multipliés. Ce n'est pas seulement que nous nous entendons bien comme des copines voire des amies c'est que nous partageons, sans l'avoir cherché, une partie commune dans le cerveau. Enfin, hélas pas que dans le cerveau maintenant.

Déjà que je pensais que gégé était ton vrai frére,a tort.
J allais pas me risquer a Ă©crire
Courage << les jumelles>>
difficile, après t avoir lue, de rester léger.
Bises flo

Je sais que je peux compter sur vous en n'importe quelle circonstance Gégé, et ça, ça n'a pas de prix.
En fait, si je ne t'ai pas parlé de mes courses, c'est que j'ai trouvé une solution.
Le Super U de Sartilly, où je vais habituellement, a accepté de me livrer 2 fois par semaines pour seulement 5€/livraison (si je me déplaçais avec ma voiture, ça engagerait aussi des frais).
Je peux commander tout ce que je veux en ligne, ou par téléphone, et ils me livrent le mercredi et/ou le vendredi.
Ils ont une clé pour mettre le colis dans ma maison si je suis absente.
Tu sais, j'ai droit aussi à des aides pour le ménage et même un peu pour le jardinage alors ce serait bête de ma part de ne pas en profiter.
Comme ça, la dépendance dans laquelle je suis brutalement tombée me pèse moins.
Et puis si je demande à l'un de rapporter mes courses un jour, puis à un autre un autre jour, je ne vais plus savoir où j'en suis et ça va être très compliqué pour moi. Sans compter que je ne peux pas laisser une clé à tout le monde au cas où je ne serai pas chez moi, ce qui va bientôt être très fréquent.
Avec les aides dont je peux profiter, je vais pouvoir m'organiser pour que ça devienne une routine et que je n'aie plus à y penser.
Cela dit, si j'ai besoin de trucs en dehors de ça, je sais que je peux compter sur vous et je n'hésiterai pas à vous demander.
Et oui, on va se revoir bientôt mon Frérot, même si ça ne peut pas être demain.
Moi aussi j'ai besoin de vous revoir.
C'est en vous et en tous ceux qui m'encouragent que je trouve la force d'avancer.
Vos mots me font un bien fou...

Comme d'hab, Lee, que dire de plus ?
Mais j'avoue que si je ne vivais pas cela avec toi, j'aurais du mal Ă  y croire.
Et oui, c'est ce "sans l'avoir cherché" qui est très troublant.
Ça nous est tombé dessus comme une évidence...

J'ai été très active sur le forum en 2014/2015, Nic.
Je ne faisais quasiment que ça.
Du coup, certains membres du forum sont devenus pour moi comme une deuxième famille.
Et puis avec Gégé et Moussette, on a cette chance d'habiter pas loin (une demi-heure de route en voiture environ) et on a aussi le même médecin traitant, prescripteur chevronné de baclo.
Et tu sais, on a plus besoin de légèreté que d'apitoiement, Lee et moi (Lee me corrigera si je me trompe).
La lourdeur, on l'a en nous, pas besoin de plus.
Merci pour tes pensées, Nic.

Hello Flo,

Je n’ai pas de mots et je suis sincèrement désolé pour cette période difficile.
Ce n’est malheureusement plus ici que tu trouveras des soutiens en masse, comme j’ai eu lors de mon amputation.
Mais je sais que tu es une battante et aussi une résiliente.

Je pense souvent à toi en regardant les « Belles de Nuit » et le corossolier (l’arbre qui donne des fruits appelés « anones ») qui a beaucoup de mal à pousser. Il n’a pas assez chaud. J’aurais dû le mettre en serre l’été passé, il le sera dès que le risque de gelée disparaitra. Du coup, j’ai regardé sa fiche et je vois qu’il aurait beaucoup de vertus dont des propriétés anticancéreuses.

Je t’embrasse,
Pascal

DĂ©trompe-toi Pascal ! Je n'ai jamais eu d'aussi fervents soutiens qu'en ce moment-mĂŞme.
Sauf que ça ne se mesure pas forcément à l'applaudimètre, ces choses-là .
Il y a mille façons, tu sais, de (se) manifester.
Et ce n'est pas toujours en défilant ostensiblement avec une banderole.
Certains aiment ĂŞtre discrets, d'autres moins, chacun fait comme il le sent.
Et puis une fois de plus, que vient faire lĂ -dedans cette "masse" de soutiens.
Ça se pèse ces choses-là ?
Et que vaut-il mieux, une tonne de soutiens de tout acabit, ou un kilo de soutiens indéfectibles ?
Pour moi, le choix est vite fait et je te laisse le deviner...


Quant à ce texte de Polnareff que j'avais revisité à ma manière, j'aurais préféré qu'il reste à sa place, à savoir dans son contexte où il avait du sens.
Ici, il n'en a pas.
Autre époque, autres problèmes, et j'ai changé moi aussi.
Je ne le renie pas, je ne me renie pas, je n'en ai pas vraiment honte mais j'avoue quand mĂŞme ne pas trop aimer le relire maintenant.
Plus tard peut-ĂŞtre je pourrai en rire.
Après, là encore, ce n'est pas bien grave.
Ce qui est fait est fait et ce n'est certainement pas ça qui m'empêchera de dormir cette nuit.

J'aimerais bien te corriger, une bonne raclée pour t'apprendre à copier mais j'ai bien peur de me faire mal aussi, pis en plus t'as raison.
Ceci dit, ce n'est pas simple pour les autres d'être légers avec ce qu'on balance comme bonnes nouvelles.

D'accord avec toi, bien sur ...

Prends bien soi de toi, concentre toi sur toi et ce qui te fais du bien, c'est le plus important
Beaucoup ici t'aiment et souhaitent ardemment que tu t'en sortes

Je suis désolé d'avoir fait pire que mieux et je te comprends.
J'arrive souvent avec mes gros sabots, Lee ne me contredira pas. Je vais supprimer cette vidéo.

Pour ma part, le flot de petits mots de sympathie m'ont aidé à passer le cap. Mais l'amitié indéfectible et réciproque de Tiou nous a aidé l'un et l'autre
Je pense souvent Ă  elle. Il y aura 7 ans ce jeudi qu'elle est partie.

Bises

Bonjour Ă  tous !

Quelques nouvelles, en style plus ou moins télégraphique car j'économise mon énergie comme je peux.
Me reposer me fait du bien sur le coup mais ne parvient pas à atténuer ma fatigue.
- radiothérapie terminée (pour l'instant).
Traitement quotidien très très éprouvant (douloureux) qui m'a complètement anéantie les 2 premiers jours, aussi bien physiquement que moralement. Je suis passée à 2 doigts de l'acceptation d'un déambulateur...
La pente a été très dure à remonter.
- pose du PAC (port à cathéter) effectuée vendredi en vue de la chimio.
Anesthésie locale, quasiment pas de douleurs, ouf ! D'autres ici en ont bavé beaucoup plus que moi.
- début de la chimio jeudi, à raison de 4 séances espacées chacune de 3 semaines.
J'appréhende beaucoup, surtout que du côté des nausées, c'est déjà ça depuis un bon moment.
- si tout se déroule comme prévu et selon mes réactions et les résultats de mon prochain tep scan, ensuite, nouveau protocole chimio.
On m'enlève un des produits et on ajoute l'immuno.
VoilĂ  pour les traitements.

Pour le reste, comme rien n'a encore été fait pour freiner mon cancer pulmonaire (la radiothérapie ne visait qu'à diminuer les douleurs provoquées par mes métastases osseuses) mon état se dégrade, principalement pour ce qui est de ma gêne respiratoire et de ma fatigue.
Je ne peux quasiment plus rien faire chez moi.
Mon manque d'autonomie m'est particulièrement pénible.

Ce que je n'arrive pas à digérer en ce moment :
Mercredi dernier, avec mon oncologue chimio, nous avons découvert les images de mon IRM du 10 juin 2022.
Là, le choc ! Ma métastase osseuse frontale et orbitaire était déjà très visible, même pour moi qui n'y connais rien.
Il suffisait tout simplement de comparer le côté droit au côté gauche.
- le radiologue qui a rédigé le bilan n'a rien vu
- le neurologue que j'ai vu ensuite n'avait pas le logiciel adéquat pour regarder les images (qui n'étaient que sur CD) et n'en avait rien à foutre
- l'ORL qui m'a dit avoir minutieusement contrôlé ces images n'a rien vu et m'a assuré que tous mes problèmes venaient de mes dents et de mes mâchoires
Conséquences : 8 mois de perdus dans cette course contre le cancer.
C'est honteux !
Et oui, comme me l'ont conseillé certains, cela mériterait d'être porté devant la justice.
Sauf que j'ai besoin de mettre toute mon énergie à me soigner et pas à engager des procès qui m'apporteraient quoi ?
De l'argent dans un futur dont je serai probablement absente ?
Ce n'est pas de ça dont j'ai besoin.
Reste mon besoin de justice oui, mais ma priorité demeure dans mes soins.

VoilĂ  en gros oĂą j'en suis.

Hello !

Je te souhaite du courage dans ton combat !

Je ne peux m'empêcher, après tu en fais ce que tu en veux, hein.. 3 petits livres très bien.

- La cure anti-cancer de Gerson et Kelley, 60 année de succès thérapeutiques...

- La cure de raisin de Johanna Brandt qui avait un cancer du poumon, guérie.

- Vitamine C pour tous et pour la vie, du Dr Dominique Rueff Ă  prendre 4 fois la dose.

Et encore plein d'autres.. la pensée positive, se voir déjà guérie est puissante.

Karine,

Il y a des conseils Ă©clairants.

Il en est d'autres qui font surtout du bien Ă  ceux qui les prodiguent.
Alors si vraiment ça te fait du bien, vas-y, ça ne me gêne pas.
Sinon, me concernant, c'est peine perdue.

Et pense quand même à tous ceux qui peuvent prendre ça au pied de la lettre et pour qui ça peut être dangereux.

et bien sœurette
c est une honte
je savais que tu avais des soupçons
sur la lecture de tes résultats
mais a ce point je ne l imaginais pas
tu dois en parler a Nicolas


a bientôt petite sœur
plein plein de tendres bisous
Gégé

Tu avais déjà des métastases il y a un an, pas un cancer débutant, non, non, déjà des bébés visibles qui n'ont pas été vus par des gens dont c'est le métier.

A défaut de fusil à pompe qui est lourd et pas très discret, j'espere que tu retrouveras l’énergie pour te fendre, auprès de ces personnes, des terribles manquements qu'ils ont contribué à créer.

Entre ton IRM qui a été mal interprété et l'incroyable stupidité des examens qui ne peuvent pas être lus en dehors de la structure qui les pratique puisqu'aucun logiciel commun n'existe entre les différents praticiens, il y a de quoi frémir. Ici c'est idem, entre deux centres , pas de logiciel commun, les résultats arrivent par courrier en tarif lent (10 jours) et pour peu qu'ils soient mal classés ou adressé à un oncologue absent, ben tu apprends que t'es mort, post mortem.

ENJOY

C'est franchement moche ce qui t'arrive Flo
Comment des médecins ont pu passer à côté de ça ?
Je comprends ta colère, ils t'ont foutu dans la merde gravement

Je ne peux que t'apporter mon soutien

Moi non plus Gégé, je ne pensais pas que c'était à ce point.
J'avais bien quelques médecins dans le collimateur, mais pas le radiologue qui a fait le compte-rendu de cette IRM par exemple.
"tu dois en parler a Nicolas"
Ce sera chose faite cet aprèm, lors de mon rendez-vous.
(Nicolas est notre généraliste commun, à Gégé, Moussette et moi)

"ben tu apprends que t'es mort, post mortem. "
Lee, c'est ce que j'aime (entre plein d'autres choses) chez toi ; tu parviens Ă  me faire rire mĂŞme dans les circonstances les plus graves de mon existence.
Et oui, j'ai bien l'intention de leur écrire à ces médecins, en leur retournant le bilan aveugle qu'ils ont eux-mêmes rédigé, histoire de les prendre la main dans le sac.
Ce que j'espère en faisant ça ? Me soulager d'une part, et aussi qu'ils remettent en question leurs pratiques, pour que ça puisse être utile aux autres patients, que ça ne se reproduise plus.
Cela dit, étant donné l'attitude qu'ils ont déjà eue, je doute que ça leur donne mauvaise conscience...
En attendant que je trouve les mots qu'il convient (ça me demande trop d'énergie en ce moment), je leur fais une sacré mauvaise pub, notamment auprès de mes chauffeurs VSL qui sont très bien placés pour relayer les infos.
Ce n'est mĂŞme pas de la vengeance, c'est encore une fois pour que d'autres patients ne se fassent pas avoir comme moi.
Mais les "plus jamais ça", on sait souvent comment ça tourne malheureusement ...

"Je comprends ta colère"
C'est très exactement ce dont j'ai besoin, Sylvie.
Qu'on comprenne ma colère et qu'on la trouve légitime.

En 2014, quand j'ai débarqué ici avec mon alcoolisme et mes poches pleines d'un très lourd passé par rapport à mon père et à celui de mes enfants, c'est de cette même façon que vous m'avez tous aidée ici.
Je faisais très régulièrement des cauchemars à propos des 2 pervers narcissiques que je viens de citer, depuis presque 40 ans pour l'un et 20 ans pour l'autre.
Je pleurais dès que je les évoquais.
En quelques mois, ces cauchemars ont complétement disparu.
Vous m'avez guéri de mon passé bien avant de me guérir de l'alcool.
Je ne vous en serai jamais assez reconnaissante...

Et pour finir sur une note un peu rigolote, voilà un effet totalement inattendu de mon cancer : le rajeunissement du côté de mon visage qui a été opéré.


Côté resté intact

Côté opéré

Vous avez besoin d'un petit lifting ?
Vous savez ce qu'il vous reste Ă  faire.
Personnellement, je vais m'en tenir à ça et ne pas chercher la symétrie à tout prix...

Cc Flo, petit debloquage de fil,
Ils ont bien taffé niveau chirurgie
Extérieure, en espérant que l immunotherapie fonctionne,et tabassent ces sales bestioles
A te lire

Merci Nic et désolée de répondre aussi tardivement.
Les creux de vagues, qui sont plutôt la norme depuis un moment, me mettent dans l'incapacité de donner des nouvelles, même à mes proches.
Mais bon, si je reviens aujourd'hui vers vous, c'est donc que je suis sur une pente très doucement ascendante (probablement jusqu'à ma prochaine chimio du 25 mai) depuis 2 jours.

Première chimio le 4 mai donc, avec en plus l'immuno que je ne devais commencer qu'après le premier cycle des 4 séances de chimio.
Ça, c'était vraiment une bonne nouvelle !
Mon état des deux premiers jours m'a plutôt heureusement surprise (fatigue, ou plutôt faiblesse, puissance x mais moins de nausées que depuis pas mal de temps).
Ensuite, ça s'est gâté : retour des nausées puis pas mal d'EI de cette fameuse chimio.
Les énumérer n'apporterait pas grand chose.
J'étais si mal que j'ai moi-même envisagé une hospitalisation.
J'ai eu aussi peur que ces EI soient rédhibitoires pour la poursuite de ce traitement.
Dans un premier temps, j'ai donc préféré m'exiler dans la famille parce que seule, j'avais peur que ça ne le fasse pas.
Ma difficulté à m'alimenter et ma descente à 43 kg, malgré les compléments alimentaires, souvent dégueu, n'arrangent rien.
De toute façon, la chimio transforme tous les goûts (et pas en bien, de mon alimentation à mon dentifrice en passant par le liquide de mon e-clope) et surtout celui... de la vie.
D'ailleurs, pour vous dire à quel point j'étais mal l'autre jour : j'ai payé l'apéro à un ami sans même le partager.
C'est la première fois de ma vie que ça m'arrive !

Mais depuis deux jours, je note des améliorations (diminution des EI).
Ces améliorations viennent aussi du fait que j'apprends à me ménager et à aménager mon espace, dans la maison, en fonction de ce que je ne peux plus faire.
Rester debout quelques minutes m'est impossible.
Aller cueillir une fleur dans mon jardin, relever mon courrier postal sont pour moi de vraies expéditions.
Alors j'y vais doucement, tout doucement, avec des pauses s'il le faut, sinon je tousse et je suffoque.
Pour parler, c'est pareil.
J'économise les mots et je dois ralentir au max mon débit de parole, sinon ma respiration se met à siffler comme une micheline (Pour tous : "Micheline", c'est mon horrible deuxième prénom. Pour les plus jeunes qui n'ont pas connu ce moyen de transport, une "micheline" est un ancien train) et j'étouffe.
Bref, ces conduites d'évitement, cette nouvelle façon de m’organiser, tout cela me fait un peu gagner en confort.
Je ne fais pas ma difficile...

Mais surtout, je constate maintenant que les effets bénéfiques de la chimio commencent à pointer le bout de leur nez, en réduisant notamment un des ganglions monstrueux que j'ai dans le cou.
J'ose espérer que les autres (et j'en ai encore de nouveaux) vont suivre le même chemin.
C'est vraiment un signe tangible de l'efficacité du traitement.
Ma gêne respiratoire est elle aussi en légère régression.

Bref voilà, je m'accroche à tout ce que je peux trouver de positif et j'avance coûte que coûte.
Je suis plutôt du genre à voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide, ce qui peut sembler très positif.
Mais cette médaille a un revers, je déchante souvent ...

Dur

Je t'embrasse

A plus Cat

Moi aussi, je trouve ça très dur

Et j’admire sincèrement ton courage, franchement chapeau bas
Peu serait capable de rebondir avec autant de courage et de volonté face à ce que tu traverses

Mais je crois que c'est comme cela qu'on a une chance de s'en sortir, en voyant le verre à moitié plein
Ceux qui le voient à moitié vide abdictent et coulent

De tout coeur avec toi Flo

Oui c'est vrai, c'est dur.

Peut-être faut-il avoir été alcoolique pour préférer voir le verre à moitié plein ?
Quoique...
Quand j'étais alcoolique, j'aimais encore mieux les verres complètement pleins, que dis-je, les défilés de verres pleins...
L'alcool est toxique, mais riche d'enseignements dont on ne prend vraiment conscience que lorsqu'on en est sorti.
J'en ai beaucoup appris avec lui, sur moi, sur la vie, pendant mes 20 ans de dépendance alcoolique.
J'en ai beaucoup appris aussi lorsque j'ai décidé de quitter cette relation toxique, parce que ce fut long, mais je savais que j'y parviendrais.

En ce moment, mon apéro préféré, c'est l'eau de concombre et je ne m'en prive pas, j'en bois à tous les repas.

Dommage que mes 40 ans de tabagisme m'aient rattrapée, 6 ans après avoir arrêté de fumer...

Je te l'ai dit mais je le répète, j'adore cette photo. Ton "mieux être" même tout relatif explose, on dirait une gamine, le verre à moitié plein te va à ravir quand bien même le breuvage est amer, le traitement lourd et les temps incertains...

Ça doit être l'eau de concombre

Coucou Flo,

J'avais lu que tu étais en "colère" relativement à la nullité, ou l'incompétence, de certains médecins, dont un radiologue, je crois, qui n'ont pas été foutu de voir les symptômes de ta maladie.
A ta place, j'aurai été également très en colère.
Ceci dit, n'importe qui, sauf peut-être un maitre zen, aurait été en colère.

Egalement, je trouve ta photo très chouette.

Et je suis content de lire pour toi, selon le contexte de vie qui est le tien avec ta maladie, que la chimio fasse son travail, petit Ă  petit.

J'imagine que la (grande) fatigue doit ĂŞtre difficile Ă  vivre.

Bises.

Yann.

Courage Ă  toi, bravo, tu n'en manques pas !

Je préfère aussi Florence que Micheline

Ton traitement n'a pas l'air facile, super le jus de concombre !
A savoir que le crabe se nourri de protéine, si possible s'en passer...

Courage !

Tant mieux si cette photo vous plaît, Lee et Yann.
Et tant pis si elle déplaît à d'autres ( ).
"Des goûts et des couleurs, on ne discute pas"
Sauf que là, dans ce cadre-là et dans ces circonstances-là, mon objectif n'est pas de plaire ou de déplaire, il est de raconter quelque chose, de coller le plus possible à la réalité.
Cette recherche d'authenticité m'aide à m'accepter telle que je suis.
Je ne sais d'ailleurs pas trop si cette photo me ressemble ou si c'est moi qui ressemble à cette photo (émoji qui réfléchit).

Lee, tu vas voir que je vais finir par te convertir Ă  l'eau de concombre ...
Mais sois rassurée, dernièrement, j'ai aussi testé le pastis, le vin et la bière.
Je ne trouve pas ça vraiment mauvais mais qu'est-ce que ça pique !
J'ai même délaissé la bière sans alcool au profit de l'eau-de-pas-de-concombre pendant les repas.
C'est pour dire...
Le cancer, un traitement prometteur contre l'alcoolisme ?

Oui Yann, Ă  ce stade, la fatigue est difficile Ă  vivre.
C'est mĂŞme plus une histoire de faiblesse que de fatigue.

Karine, ce n'est donc pas contre les médecins incompétents ou négligents qui n'ont pas vu ma métastase osseuse que je devrais râler, mais contre ceux qui me prescrivent sciemment des compléments alimentaires hyper-protéinés afin de tout simplement m'assassiner ?
Mais pourquoi sont-ils tous contre moi, tous ces gens ?
Je ne comprends pas.
Ça doit être un complot .
Je ne peux pas m'expliquer ça autrement.
Ni te laisser raconter de telles âneries...

Édit
Et pour l'anecdote : sur ma photo, j'ai voulu exprès lever mon sourcil droit (à droite donc puisque c'est un selfie) mais quand je fais ça, c'est le gauche qui monte. Tout le quart en haut à droite de mon visage est complètement figé depuis mon opération.

Dans c'cas ma pove Flo on a tout fait Ă  l'envers!

Sinon c'est tout à fait ça le corps qui ne suit pas.

Fais et crois ce qu tu veux, surtout tes recherches... le crabe se nourri de protéines, l'en priver c'est le faire crever.

J'arrĂŞte de conseiller de ce que je sais pour que tu te foutes comme toujours de ma gueule !

Edit : Ă©vitons nous on a pas besoin de se faire plus mal encore...

Bon courage !
.

bonjour petite sœur
j ai compris ta photo qui montre ce que ressent

moi qui t ai vue la dernière foie avec un Legé maquillage
c est autre chose

et puis comme tu dis nous on te regardent avec les yeux du cœur
c est une toute autre façon de voire

plein de tendres bisous
et bon courage pour ta semaine

Gégé

Le faisage à l'envers, c'est un peu une de mes spécialités, ça, Lee. Pas toi ?
Mais si je remets tout dans l'ordre, j'ai à peu près commencé à fumer (14 ans) au moment où j'ai commencé à boire excessivement (sans pour autant être dépendante de l'alcool) et j'ai arrêté de boire en même temps que j'ai arrêté de fumer alors que j'avais l'intention de régler mon problème d'alcool avant celui du tabac.


Karine !
Que les choses soient claires...

Oui, je me suis foutue de toi (pas "comme toujours" d'ailleurs, mais pour la première fois), puisqu'il n'y a que comme ça que tu comprends et j'ai eu tort d'évoquer des choses passées alors que je t'ai moi-même reproché de le faire y a pas si longtemps.
Mais va savoir pourquoi, quand on me parle de cancer depuis un certain temps, je suis un peu "chatouilleuse", je réagis au quart de tour et je ne prends pas les choses à la légère.

"Évitons-nous" dis-tu...
Je te signale quand même que je ne suis pas allée te chercher et que ce n'est pas la première fois que tu viens répandre ici tes théories fumeuses.
Quand ça se passe ailleurs (et ça s'est passé ailleurs bien des fois), je ferme les yeux et j'arrive à me retenir.
Mais quand tu viens faire ça sous mon nez, je ne peux laisser faire.

Les choses sont dites pour moi et le débat est clos.
J'ai où mettre mon énergie ailleurs qu'en une énième polémique stérile.


Ben oui Gégé, quand on s'aime, on se regarde avec les yeux du cœur et c'est ce regard-là qui est le plus important.
Par exemple, lorsque je vois ton avatar, je ne vois pas un ange de mer impérial mais je vois mon Frérot !
Tout aussi impérial d'ailleurs !

Dis donc, moi aussi j'ai tendance à être chatouilleuse avec le cancer, ce doit être un effet secondaire non répertorié.

que d Ă©loges

sont elle méritées ??

Lee...
Ah ben ça alors ! Toi aussi ?
Quelle coĂŻncidence !!!


C'est trois fois rien par rapport à ce que tu mérites Gégé !
Ce que tu mérites surtout, c'est de la reconnaissance.
Je pense que c'est aussi ce dont tu as toujours profondément manqué, d'être reconnu à ta juste valeur.
Alors si je peux contribuer un peu Ă  cette reconnaissance, crois-moi que je vais pas me gĂŞner.

Mais attention hein !
J'ai bien dit que tu étais impérial mais j'ai pas dit que t'étais un ange !

Ce soir, y a Drunk qui passe à la télé, sur France 5, à 21h.

Quatre profs de lycée, usés par leur métier et leurs déboires conjugaux, expérimentent une théorie selon laquelle avoir 0,5 g d’alcool par litre de sang rend la vie plus belle... Sans nier les ravages de l’alcoolisme, le réalisateur de Festen réussit une comédie vivifiante et transgressive. Sacré meilleur film étranger aux Oscars, elle doit aussi à son excellent quatuor titubant, emmené par un très grand Mads Mikelssen.

J'ai regardé Drunk.

Beaucoup à dire et rien à redire sur ce film particulièrement intelligent.
Il cloue le bec aux dogmatiques de l'abstinence (ceux qui causent encore après ça sont forcément de mauvaise foi) sans faire l'apologie de l'alcool.
Le ton est juste, l'observation fine, le propos intéressant.
Ça fait réfléchir, autant dans un sens que dans l'autre.
Un vrai régal !

(Perso, ça ne me donne pas du tout envie de reboire, bien au contraire, mais ça m'allège de la culpabilité d'avoir bu)

bonsoir
j ai regarder quelque minutes
et je n ai pas pu continuer
culpabilité ?
bon week end

Tiens, c'est curieux que ça t'ait fait l'inverse de moi, question culpabilité Frérot.
Je pense que c'est parce que tu n'es pas allé assez loin dans le film.

Et super pour la photo de l’empereur !
Quand j'ai débarqué sur le forum en 2014, je me souviens de l'avatar que tu avais et qui m'avait beaucoup plu.
C'était une photo de toi avec le poing levé.

Coucou Florence,

Perso, sans préjuger en rien des qualités de ce film, moi également, je ne peux pas le regarder, ni regarder depuis un moment déjà un film qui traite, d'une manière ou d'une autre, de l'alcoolisme ou dont le sujet tourne autour de l'alcool.

J'avais d'ailleurs vu un film dont j'avais parlé sur le Forum qui évoquait, entre autres, l'alcoolisme d'une femme et qui finissait pourtant bien.
Il y a peut-être une année, je n'ai pas pu le regarder à nouveau...

Si je ne peux plus regarder ce genre de film, la raison majeure en est ma culpabilité, et aussi les échos que certaines scènes peuvent parfois avoir quant à ma vie passée lorsque je buvais.

D'ailleurs, je ne peux plus regarder non plus des films dont le sujet traite de la justice des mineurs ou de l'errance d'adolescents (problèmes familiaux graves, brigade des mineurs, placement en foyer, etc...)

Yann.

Alors peut-être que c'est ça la vraie délivrance, que je me risque même à appeler "guérison", me concernant : réussir à tout évoquer, à tout regarder, à accepter le passé sans plus que cela provoque de choses douloureuses en nous.
C'est mon cas par rapport à l'alcool mais aussi pour bien d'autres problèmes de mon passé dont je parviens désormais à parler sans aucune souffrance.
Pour moi, on peut avoir été alcoolique et ne plus l'être, ne pas risquer plus que n'importe qui de le redevenir.

Coucou Florence,

Oui, je rejoins ton avis sur ce qu'est peut-être la "vraie délivrance", étant donné que dans le cas inverse l'on reste en quelque sorte comme emprisonné par son propre passé, et donc non libre et serein par rapport à ce dernier.
Aussi, je partage ton avis quant au fait que l'on peut avoir été "alcoolique et ne plus l'être", sans "risquer de le devenir à nouveau".
Il y a eu un paquet de témoignages de guérison qui ont été exprimé ici et qui prouvent cela (c'est d'ailleurs mon cas, comme tu le sais aussi).
Mais il y a aussi des vies brisées.

Yann.

Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de risques de devenir alcoolique à nouveau quand on avait atteint cette délivrance, Yann.
J'ai dit qu'il n'y en avait pas plus que pour une personne qui n'a jamais été alcoolique.
Personne n'est Ă  l'abri de le devenir ou de le redevenir.
Un décès, une séparation, un licenciement, sont autant d'occasions pour plonger ou replonger dans la bouteille.
Mais le fait d'y avoir été enfermé pendant des années, peut-être vu comme une force.
Quand on sait vraiment ce que c'est, on n'a pas du tout envie d'y retourner...

J'ai fini par capter que ._OO_. Ă©tait Yann petit rocher. Faut dire que la comprenette me joue quelques tours .

Je pense aussi qu'avoir été alcoolique et avoir réussi à s'en sortir est une expérience étayante pour pouvoir refuser de repasser par là et si rechute il y a d'avoir les outils pour reprendre les rênes.

Quand au passé, quel bonheur de ne plus vivre dedans, de le dépasser tout en l'acceptant pour ce qu'il a été, difficile, destructeur... mais passé.

Coucou Ă  nouveau Florence,

Je suis désolé d'avoir manqué de ta nuance dans ma réponse, alors que je me doute bien que tu penses que le risque de devenir alcoolique, ou de le devenir à nouveau, ne peut épargner personne, parfois hélas à l'occasion d'un évènement très douloureux ou de nature irréversible.

Aussi, à ce sujet, sans trop développer, mes deux seuls amis dans la vie réelle, ont, chacun à leur façon, développé cette force de résistance à ne pas boire à nouveau, après avoir chacun eu un problème avec l'alcool, l'un durant son adolescence, et l'autre durant sa jeune vie d'adulte.

Pour ce dernier, son problème avec l'alcool avait atteint un niveau de gravité bien plus important (cures, sevrages, etc...). Mais, pour lui, malgré son cadre de vie heureux, et sa vie réussie, rien n'est jamais gagné, tant l'alcool malgré de nombreuses années d'abstinence, l'attire toujours.

Je ne peux donc qu'abonder en ton sens aussi sur ce point : le souvenir de son propre alcoolisme peut engendrer, après guérison, une volonté de ne surtout pas rechuter, et perdre encore du temps de sa propre vie, et trop souvent décevoir ou faire du mal à ses proches.

Quant à la "vraie" délivrance, j'imagine qu'elle est possible pour beaucoup de personnes, et très difficile ou impossible pour d'autres.

C'est heureux que tu y sois parvenue.

Yann.

Coucou Lee,

Et oui, c'est mon nouveau pseudo : ._OO_.

Tu sais, de mon côté, ma propre comprenette est aussi souvent lente ou à la ramasse, à cause de pas mal de choses dont ma fatigue physique.

Aussi, je suis bien d'accord qu'un alcoolique qui s'est sorti de sa dépendance, s'il a pu trouver ou construire un cadre de vie assez heureux et épanouissant, sera certainement très sensible à ne surtout pas rechuter. Ceci dit, la mémoire est une chose fragile et parfois éphémère, si bien que je crois qu'un ancien alcoolo-dépendant se doit de l'entretenir pour ne pas prendre le risque d'oublier ce qu'il a pu vivre à cause de l'alcool.

La répétition de l'erreur a en effet souvent pour cause son oubli.

Quant au "passé", je veux bien croire que cela doit être un vrai bonheur de s'en être dépêtré à temps.
Beaucoup de membres ici en ont d'ailleurs témoigné, et c'est super.

"Dépasser" son "passé", je crois bien sûr que cela est possible, mais selon certaines conditions, et selon la propre identité psychologique de chacun: et je crois aussi que cela est impossible, ou presque, pour d'autres personnes, à cause de la force négative de ce l'on nomme l'irrémédiable, lequel fige le temps ainsi que l'élan créateur.

Sur ces paroles hachement réfléchies quant à la dialectique du négatif dans l'histoire d'une vie ( ), je te laisse pour ce soir.

A tout bientôt, je l'espère.

Ti'Rocher.

Bisecoeur

Des nouvelles enfin, et elles ne sont pas bonnes.

Je viens d'apprendre que je ne remarcherai probablement jamais.
Je suis sous le choc...

Presque deux mois d'hospitalisation et pas une seule info. Ils ont attendus que tu poses la question, cette lâcheté après toutes les erreurs médicales que tu as subies c'est dégueulasse, comme un crachat en plein visage pour conclure l'ensemble.

Florence, je viens de lire ton dernier message.

A travers le message de Lee, je comprends que tu as passé deux mois à l'hôpital.

Je suis désolé que tu aies reçu cette nouvelle.
Je pense Ă  toi.

Bises.

Yann.

Je suis venue, après des années d'absence, sans savoir pourquoi, et boum, ma Flo, je suis désolée pour ce qui t'arrive
Je souhaite que ça s'améliore et que tu gardes le moral

Pour respirer, ils ne t'ont pas donné un appareil à oxygène pour la nuit au moins ? je ne sais pas comment ça fonctionne
Super tu as eu droit à l'immunothérapie, comme Lee, à qui je pense très souvent aussi

Je passais donner de mes nouvelles, mais en fait, j'ai sans doute reçu un "appel", pour te lire et être de tout cœur avec toi
Je t'espère bien entourée, bien aidée, soutenue
Le côté médical, n'en parlons pas, j'ai connu des catastrophes de prises en charge de mes proches, 8 mois c'est énorme

Ce que tu dis pour la guérison de l'alcoolisme, c'est tout à fait ça, je ne pouvais pas mettre les mots sur ce qu'est la guérison avec Baclofène, c'est en effet une libération.
J'ai un coup dur, j'ouvre une bière, et au final non, je préfère manger des frites (trouble alimentaire non guéri, je surmange par anxiété)
J'ai quand même pris une cuite, au point de ne plus pouvoir me lever du sol, et j'en prends quand je suis en vacances chez ma mère, sans doute un ES de mon anxiété généralisée et goût très prononcé pour la solitude (raison de la cuite précédemment citée, je suis en télétravail et mon chef veut me faire revenir bien trop souvent à mon goût au bureau)

Et c'est là que vient la guérison, malgré ces cuites, je suis libérée de l'alcool, même si j'y pense ou vois la bouteille, ça ne me dit rien du tout, ça ne fait plus partie de mon quotidien ni de mes pensées
On va dire, 3 ou 4 cuites dans l'année et uniquement quand je suis en compagnie. Les autres jours, les uns après les autres, l'alcool ne fait tout simplement pas partie, ni de mes pensées, ni de mon régime alimentaire, en fait, j'ai toujours trouvé ça mauvais, sauf que lorsqu'il y a des gens autour de moi, j'en ai encore parfois besoin

Bref, je note le film Drunk, non pas pour l'histoire, mais pour l'argument Mads Mikelssen (série Hannibal, il est sublime)

Aucun problème pour voir un film sur l'alcoolisme en effet, sauf peut-être une question de goût, je suis série fantastique, film fantastique, et pour la jeunesse de préférence, famille, du léger

J'espère que tu continueras à donner des nouvelles, je te fais entrer dans mes pensées et mon cœur très fort

Je t'embrasse