Bonsoir à tous.
Merci pour vos mots de soutien qui me touchent beaucoup.
Oui Phil, j'ai remonté la dose de baclo.
Du coup, je suis obligé de penser à prendre ma nicorette, car j'en ressens beaucoup moins le besoin.
Si ça continue, il va me falloir un deuxième téléphone pour le faire sonner. LOL.
Cela fait un mois que je suis très très fatigué, vidé.
Et cela fait justement un mois que mon épouse est sortie de sa dépression, qu'elle va merveilleusement bien. (sortie, enfin plutôt elle a trouvé le traitement qui lui va bien, pour moi c'est pareil)
Sa dépression elle la trainait depuis 18 mois, depuis que je suis guéri de l'alcool.
Vous saisissez le truc....
Lorsque l'un de nous deux est malade, l'autre tient, solidement, malgré les situations difficiles que nous avons connu.
Sitôt que le malade guérit, c'est l'autre qui s’effondre, qui lâche prise.
Et ainsi de suite.
C'est ce qui m'arrive depuis que mon épouse va mieux super bien.
Je préfère 100 fois cette situation à celle de mon épouse malade et moi qui vais bien.
C'est mon médecin qui m'a ouvert les yeux, même si je le sentais aussi. Comme Christine, comme d'autres.
Enfin disons que de savoir que cela est très très courant me rassure.
Ce soir, chez un ami, j'ai fumé une cigarette...
Car depuis ces soucis, je me pose sérieusement la question... Reprendre ou pas.
Franchement, cela ne m'a pas donné envie de reprendre le tabac... Ça m'a plutôt dégouté.
La clop j'en ai fait mon deuil. Je n'en veut plus.
Alors voila...
Tout s’accumule un peu.
L’arrêt de la clop me donne envie de me faire plaisir avec une autre substance.
Le rétablissement de mon épouse m'a brutalement plongé dans une sorte de déprime. Alors bien sûr, mon cerveau (ce con) se rappelle que quand ça va pas.... Il y a une solution...
Du coup, on peut en effet se dire qu'il ne s'agit que d'une trébuche.
Pour la clop, j'entends bien vos conseils, mais franchement, il s'est passé un truc dans ma tête, je n'en veut plus. je n'imagine pas une seconde me forcer à re-fumer.
On m'a dit un truc aujourd'hui :
Lorsqu'on lutte contre les addictions, c'est toujours la dernière la plus difficile à éliminer.
Ça tient la route non?
Vous allez dire : "ben oui, évidemment"...
Oui, quand on le lit comme ça ça parait évident, logique.
Mais bon... Ca ne m'étais pas venu spontanément à l'esprit.
Avec tout ça, il ne me manquait qu'un truc...
Une bonne grippe.
Ça y est, c'est fait.
J'ai consulté aujourd'hui, j'ai été mis au repos et je dois me soigner.
Concernant cet effet de vases communicants entre mon épouse et moi, je ne suis pas trop inquiet...
Je pense qu'Ã chaque "changement de camp" l'amplitude du mal est plus faible.
Je compte bien que d'ici quelques temps nous allions bien tous les deux, en même temps enfin.
Indifférent à l'alcool, depuis le 01/10/2012 à 330mg/j.
A la vapote depuis le 25/10/14