C'est sûr que pour prendre le contre pied de toutes ces inepties, Olivier est obligé de tomber dans l'excès inverse.
Bonsoir Yves,
Tu as tout dit.
Je suis d'accord ou au moins te comprends dans tout ce que tu viens d'exposer.
Comme les autres, j'ai un profond sentiment de reconnaissance envers celui qui a fait cette découverte.
Et envers son amie Américaine qui l'a aiguillé sur la recherche faite sur les rats et la dépendance. Merci aussi, Madame.
Mais quelque soit l'efficacité de son discours, je doute qu'il serve au mieux son combat en éludant un point aussi important du traitement,
qui sera de toute façon révélé par les études en double aveugle réalisées en ce moment même.
Je pourrai développer ce point si on me demande de parler de stratégie de communication mais j'espère que vous comprendrez de vous même qu'il vaut mieux
préparer son auditoire à des déconvenues éventuelles plutôt qu'à laisser ce même auditoire se les prendre dans la tronche par ses propres adversaires.
Dans mes moments de doute et de souffrance, il m'est arrivé de ne pas savoir quoi faire.
Le dire ? ne pas le faire ?
Les personnes qui se reconnaitront m'ont aidé à les surmonter, des sherpas, comme dirait Tristan.
Mais moi, j'ai eu la chance d'être bien entouré.
Le soucis dans les propos que je cite, Yves, c'est que même s'ils peuvent être compréhensibles d'un point de vue militant,
ils ont du mal Ă passer pour des gens qui ont subi ce que nous avons subi, nous, en tant que cobayes volontaires.
C'est la négation de moments d'une souffrance parfois beaucoup plus violente que des ES de lendemains de cuite.
Bien sûr que le jeu en vaut la chandelle.
Nous sommes bien d'accord.
Mais il ne faut pas nier au risque de froisser notre plus ou moins douloureux souvenir.
J'ajouterai qu'il serait judicieux de verser une partie des fonds générés par la vente du livre phare dans la recherche destinée à contrer et atténuer les
réels et ponctuels ES/EI, mais chacun est en droit de faire ce qu'il veut de son argent, je suis bien placé pour savoir qu'il ne faut juger personne,
et je ne reviendrai pas là -dessus en me disant qu'il doit bien y avoir une raison autre que celle que tu as énumérées, et qui est tout à fait digne et légitime.
Amicalement.
" Nous n’avons qu’une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté... " Henri Jeanson