Bonsoir à tous-tes!
Beaucoup de taf ces derniers temps, et pour accompagner ma ptite route j'ai décidé de me remettre au vélo, du coup je passe mon temps libre à fouiller les infos à ce propos.
Donc je passe la tête rapidement pour vous dire que les choses se passent bien.
J'ai fait mes montées de 2 jours en 2 jours jusqu'à 50, et je suis repassé à 3 jours.
Je suis actuellement à 60 en 3 prises :
13h : 10 ; 15h : 30 ; 17h : 20
Je n'ai pas cessé de boire, mais le rythme s'est ralenti. J'ai supprimé les bières qui me chiffonnaient par leur inutilité (inutilité dans l'absolu, pas dans la pratique bien sûr) ; donc celles avant de rejoindre les gens et celles en repartant.
La semaine, je suis descendu à 6.48UA, ce qui n'est pas mal pour moi.
Aucun ES à part l'insomnie, ça y est, c'est ma copine! Elle a fini par venir et elle prend vraiment la forme que j'ai pu lire chez certains : Piquage de nez vers 00h, réveil 1h après ; et impossible de se rendormir avant 3-4h. Du coup plusieurs pannes de réveil, réveil en vrac.
Par contre, je gère très mal l'insomnie, c'est-à-dire que j'allume l'ordi, du coup je vois arriver 4h du mat en me disant, "mais quel abruti tu fais!"
Donc si ce soir elle vient, je passerais plutôt à la lecture, ou juste au rien du noir de la nuit. Et on verra
Mais j'ai été complètement débile aussi, j'ai souhaité baisser les benzos et j'ai décidé de m'attaqer aux 10mg de lysanxia du soir en baissant à 5. On applaudi bien fort la bêtise!
Donc je suis remonté aujourd'hui, et je vais tenter la baisse par les prises du matin (car la baisse du soir s'est très bien passée).
Je vais devoir passer à 70 de Baclo vendredi et je ne sais pas trop où mettre la prochaine augmentation. Le plus logique me semble à 13h.
Sinon, je passais vous voir pour vous laisser un petit passage de bouquin.
Je voulais relire un roman qui fait partie de mes préférés, "Under the volcano" de Malcom Lowry, l'histoire de Geoffrey, un consul relégué au Mexique à cause de son alcoolisme forcené, qui a perdu sa femme pour ces raisons. Cele-ci revient et le roman raconte une seule journée, la fête des morts au Mexique, le jour où Yvonne sa femme revient, la bataille de Geoffrey contre et avec l'alcool jusqu'au dernier chapitre, l'une des plus belle et tragique folie alcoolique jamais écrite. Un pur chef d'oeuvre. Mais que je souhaitais récupérer en anglais.
Mais comme je n'ai pas de librairie anglaise dans ma ville et passant devant une librairie, je suis rentré, j'ai jeté un oeil aux Lowry et je suis tombé sur une nouvelle racontant l'histoire de Bil, Jazzman qui entre à l'hôpital pour une cure de désintox; le style de Lowry n'est clairement pas à son apogée, mais la transcription du délirium préfigure déjà ce que sera son écriture future.
Et je suis tombé sur ce passage, qui parle de cette peur que certains d'entre nous ont, celle de l'après. Bill est avec ses 2 compagnons (imaginaires, réels, on ne sait pas tant le style est confus comme un delirium) :
Citation
... il prenait conscience de l'envahissement d'une glaciale peur qui éclipsait toute autre sensation : peur que la chose qu'ils appelaient tous les trois ne vînt que pour lui seul, avant qu'il n'y fut préparé. Une peur, plus grave que celle de se trouver sans un sou, donc de cesser de boire, peur faites d'aspirations torturantes et de haines, d'insondables regrets et d'un remords paradoxal, prématuré, venant de son échec à rejoindre ce pour quoi le temps allait en fin de compte lui manquer : affronter honnêtement le monde. L'ombre de la cité des terribles nuits sans splendeur lui retombait alors sur l'âme ; et comme elle tombait plus noire à chaque passage de navire!
A très bientôt tous et toutes! En espérant que vous allez bien
EDIT : erreur dans les quantités de baclo rectifiée