Hummmmmmm, ça hume toujours de bons mots clarifiés et développements millimétrés sur le papier buvard par ici !!!
Chère Lee, accords et désaccords, sereins, paisibles, subtiles, avec ta belle prose authentique :
"Non, nous ne contrôlons pas notre consommation avec le baclofène! " => Si certains parviennent à ne plus jamais, sur un an, consommer un seul baril du Rhum mauricien, alors qu'auparavant ils s'en abreuvaient à outrance, à en damner père et mère, leurs âmes, peut on parler de non contrôle de consommation? De plus, ils auront clairement appris la sobriété ! S’enivrer, chaque jour, pour toutes les bonnes et mauvaises raisons que nous connaissons, sera devenu un terrible hobby ingérable bien contrôlé et maîtrisé !!!
Normalité !!! Leitmotiv des alcoologues et psy pour redonner l'espoir aux malades alcoolo dépendants? ;-) Ou plutôt abstinence dans leur cas, pour NOUS !!!
La normalité serait-ce de ne consommer que de 1 à 6 unités d'alcool/jour voir ponctuelles? Règle normative OMS.
De ne consommer que les week end mais 10 à 20 unités? Se défoncer la gueule de temps en temps.
L'alcoolo dépendant, rien de péjoratif, est "anormal" de naissance !!!
Il est malade !!! En manque constant de GabaB (me semble t-il) voir de GhB ... Bref, avec un ciboulo et synapses qui tentent de se connecter au mieux coûte que coûte. Souvent avec l'aide artificielle de la molécule d'alcool, en surdose, qui semble se substituer aux manques neuro biologiques. Brève tentative, très humble, "d'explication scientifique".
Donc, l'alcoolo dépendant est plus vulnérable aux émotions !!! Donc, le patient idéal parfois pour la psychiatrie !!! A tort ou à raison !!! Le psychotique n'est, fort heureusement pour nous, pas forcement un malade alcoolo dépendant.
Dans nos cas, boire ou ne pas boire, rejoint parfois grandement "l'être ou ne pas être", voir devient le CHOIX le plus cornélien qui soit pour nos carcasses torturée par une maladie neuro biologique ... Maybe that is one question ? ;-)
Culpabiliser ... Ã force de se faire traiter ou se sentir, un mollusque rampant sur sa bave glissante, l'on culpabilise souvent !!!
Là encore à tort ou à raison !!! En toute certitude, avec Lee, le malade alcoolo dépendant ne peut culpabiliser de boire, s'alcooliser, même si en excès total !!! Nos addictions sont complexes !!! Culpabiliser, du moins, prendre conscience, des conséquences de certains de nos actes douteux, voir pire, réalisés alcoolisés, est forcement nécessaire parfois !!! C'est normal ;-))))
Les bleus à l'âme, voir désespérances parfois, ravivent forcement nos besoins, de là à les rendre vitaux?, en alcool !!!
Le psy, OUI, il peut aider !!! Pour beaucoup d'entre nous !!! Si il est conséquent, sans jugement,, à l'écoute, compétent ...
Malgré l'aide précieuse, voir vitale, du baclofène, difficile de guérir totalement tant que l'individu continu à se morfondre parfois dans un passé, voir présent, très douloureux affectivement !!! Le baclofène ne peut faire tout le taf psy nécessaire à beaucoup d'entre nous !!!
Alors, abstinence, cuillerée à café, louche bien remplie, ..., à chacun ses méthodes, son style, ses bien être, ses raisons, vis à vis de l'alcool !!!
Chère Lee, j'apprécies toujours autant à te lire :-)
Chère Julie, aux plaisirs virtuels de pouvoir continuer à m'éveiller parfois face à tes mots ...
Je vous embrasse, JuLee,
Stéphane
PS musical pour toi JULIE, un duo, qui s'accorde très bien ;-) :
http://www.youtube.com/watch?v=R6zdCITMh7E
PS2 : désolé pour ma plume from scratch, limite bâclée, pas du tout travaillée, sans style, qui fait un pale écho, sur le fond, aux autres rédacteurs.