Hey la marseillaise, tu mets pas longtemps à prendre les armes et caetera. Tu marrones parce que j'avais dit "ce soir", et qu'enfin nous sommes le soir ?
Je viens donc sur ton fil dans une minute, 'spèce de couche tôt héhé.
Cher real, ce n'est pas Jean Dimey.
C'est JeHan qui reprend sur son album inconnu de la plupart "Divin Dimey", les poèmes non connus de la plupart encore de Bernard Dimey, un mec génial qui a écrit des textes formidables.
Repris d'ailleurs par d'autres gens plus connus. Voir ici un peu plus sur lui et eventually sur le même lien en faisant défiler, si vous vous sentez la version de Reggiani de "si tu me payes un verre" qui est assez chouette mais attention
âmes sensibles s'abstenir... ça pourrait vous faire du bien...
http://sicavouschante.over-blo...e-62187042.html
C'est Aqui et les circonstances de ma propre vie qui m'ont relancé sur ces choses que j'avais dans le coeur depuis des années oubliées et qui pouf ressurgissent...vas comprendre.
Je ne suis pas Parisien un brin et tu aurais compris si tu avais fait l'effort de lire mon fil mais je ne peux pas t'en vouloir... Je l'ai relu et ne seraient les belles interventions que d'autres ont pu y faire, je le trouve pathétique, ce fil...
On n'y voit que l'enthousiasme de quelqu'un qui s'accroche à un espoir comme un chien s'accroche à son os. Qui claironne qu'il va bien sans dire à quel point il lutte, sans jamais vraiment se plaindre d'un fardeau qui devient de plus en
plus éRRReintant, quelques soient les façons qu'il trouve pour l'alléger.
Aqui, je t'adore, mais ne me dîtes plus que j'écris bien parce que je ne fais que peu de fautes d'orthographe. C'est faux, vous me faîtes de la peine quand vous me dîtes que j'écris bien. Parmi les douze mille métiers que j'ai exercé, j'ai pris un an pour écrire un roman quand j'avais 25 ans, et personne n'en a voulu à l'époque, et moi je n'ose même pas le regarder aujourd'hui, comme si j'avais perdu un an pour écrire ces deux cents pages et qu'elles s'étaient envolées avec la douceur implacable du temps.
Des bisous, je vous en ferai plein à tous les trois. A toi Nandy qui ne me lâches pas. A toi real, qui m'as laissé croire qu'il était un autre à l'heure où je perdais la notion du temps et l'image de mes proches souvenirs, et à toi aqui, qui a aimé chez moi
ce qu'il pouvait y avoir de plus superficiel, peut-être. Mais maintenant je ne plaisante plus du tout avec le traitement et je vais arrêter de dire que tout va correctement dans le meilleur des mondes pharmaceutiques possibles, parce que j'en chie.
Je vous en ferai des milliards, de bisous, quand j'aurai récupéré ce qui ressemble à une vie décente pour ceux qui n'ont pas à se gaver de médocs puissants pour être heureux.
A chacun ses problèmes, et nous on a les nôtres.
Aujourd'hui, je suis à 140. J'ai commencé le traitement il y a trois semaines vendredi. Donc, moins de trois semaines. Il faut que ça aille vite. Bien sûr qu'il faut de la patience, j'en ai conscience beaucoup mieux que ceux qui ont le temps.
Quand je suis d'après midi comme aujourd'hui je termine à 20 heures, et avec le ciblage partiel je me bouffe 110 mg alors que je suis encore sur mon lieu de travail.
ES : Vertiges ponctuels en phase de montée comme aujourd'hui, acouphènes violents (je travaille sur ou près de machines), fatigue, pertes de mémoire directe, perte de notion de temps (le soir, comme maintenant, je ne sais plus quel jour nous sommes, si vous me parlez de ce matin, j'ai l'impression que c'est hier), convulsions cérébrales intenses avec des pics quand je dois me concentrer ou calculer, analyser, ce que mon boulot implique à chaque instant. Et là je ne parle que du boulot.
Pas de deux enfants en bas âges. Alors merde.
MERDE !!!
C'est dur.
" Nous n’avons qu’une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté... " Henri Jeanson