Karine oui je fais souvent des bêtises, mais en général, elles me font rire, pas cette fois

Pour la prise oubliée, je m'en suis aperçue à la prise suivante en regardant, horrifiée, mon pilulier! donc dernière prise à 18h30...
Manue j'ai bien réalisé que mon cauchemar révélait des réticences à prendre du baclofène -d'où sans doute ma tendance à l'oublier...-
Pour les polars, je suis fan, j'adore Thilliez, Grangé et autres romans bien saignants, jusque là , ils ne m'ont jamais empêché de dormir...bien sûr j'ai lu Carol aussi
Et
Mathieu non, je ne me suis jamais autant confiée à des amis virtuels mais je réalise que je ne peux pas raconter ça à mes proches: ils me conseilleraient de tout arrêter et je veux rester avec vous, na!
Et puisque que vous aimez le "live" je continue: comme prévu, nuit épouvantable, on ne dort pas, on sait que la boule dans la gorge et les bulles dans le nez qui sont en train de vous étouffer sont pour "de faux" mais on s'enfonce quand même les doigts dans le gosier et on s'enfile des gouttes pour déboucher le nez, mais ça ne passe pas, on allume la lumière, on essaie la relaxation mais ça ne passe pas, on s'endort épuisée pour quelques misérables heures entrecoupées de crampes et de suffocations, en se disant qu'on n'aurait jamais dû commencer ce traitement...Le réveil sonne, on se lève crevée...Et là , tout change!
On tape à ma porte, mon fils apporte des fleurs, confus d'avoir oublié ma fête et plus tard mon second fils me laisse mes petites filles: un pur bonheur
A midi repas d'anniversaire avec ma belle fille, je bois une coupe de champagne, je trouve imbuvable le vin hors de prix que j'ai acheté alors que tout le monde s'accorde à trouver qu'il est parfait et mon verre finit à l'évier. Seconde coupe de champagne, du mal à la terminer
Du coup, envolées mes velléités de tout arrêter, je continue, ce serait idiot d'abandonner en si bon chemin
Je vous bise très fort!