Un petit poin
t sur "mes" EI qui ne sont malheureusement pas que les miens, pour tenter avec vous de leur mettre un gros poin
g dans la tronche. Et c'est là l'intérêt de les étaler ici.
Lorsqu'on a du mal Ă jouer avec nos maux, autant en profiter pour jouer avec les mots...
Bon alors ! Mes EI Ă ce jour les plus handicapants :
-
allodynie (rappel qui n'engage que moi : une allodynie modérée peut être agréable puisqu'elle exacerbe la sensibilité tactile, mais devenir douloureuse puisqu'elle va aussi jusqu'à la sensation de brûlures vives superficielles).
Alors la salle de bal de Madame Allodynie se concentre principalement chez moi des pieds à la taille. Elle y évolue à son gré, s'estompant et s'accentuant au fil des heures et me laissant toujours sans savoir sur quel pied danser.
Alors déjà que la danse n'a jamais été mon fort (d'où parfois mon recours à l'alcool), c'est un peu compliqué.
Ma seule arme à ce jour : des frottements qui ne me soulagent hélas jamais bien longtemps.
- des douleurs me rappelant celles de la
cruralgie, bien qu'il ne puisse s'agir de cette maladie, concentrées elles aussi, mais cette fois-ci exclusivement, des pieds aux fesses.
Alors là aïe aîe aîe ! C'en est parfois à hurler.
J'ai remarqué qu'elles surviennent particulièrement après une position immobile prolongée.
Seul remède qui les atténue un peu : le paracétamol codéiné.
Mais là attention ! Le paracétamol n'est pas aussi anodin qu'on le croit souvent (notamment pour le foie) et la codéine est addictive.
Bref, je me l'accorde avec extrêmement de parcimonie, comme un répit une fois de temps en temps et comme aujourd'hui

.
Rien trouvé d'autre...
- mon quintet inséparable d'EI qui s'invite par crises de plus en plus rapprochées dans la journée actuellement.
Merci de saluer les musiciens !
Pour rappel :
- gorge qui gratte allant jusqu'Ă me faire vomir
- nez bouché
- hyper salivation
- sensation de miettes d'aliments sur la langue
- yeux qui pleurent (je me réveille le matin avec de mini cristaux de sel autour des yeux)
A part pour le nez bouché (je n'ai pas trouvé de remède vraiment efficace (oignon coupé dans mon environnement immédiat).
VoilĂ pour "mes" EI les plus invalidants.
En dehors de cela bien sûr, toujours de la fatigue, des vertiges, des envies de pipi incessantes, des cauchemars hyper réalistes, un défaut de concentration, mais tout cela fait désormais partie de mon quotidien depuis un peu plus d'un an et je suis parvenue à en faire quasiment abstraction principalement parce que j'ai l'immense chance de ne presque plus avoir de contraintes familiales et plus du tout de contraintes professionnelles.
A l'opposé, certains EI ont pour ainsi dire disparu.
Il s'agit :
- de mes sudations nocturnes.
Je subissais celles-ci depuis de longues années (stress ? alcool ? pré-ménopause puis ménopause ?) .
Le Baclo en a rajouté une couche tout pendant ma montée (jusqu'à environ 200 mg) puis ces sudations ont complètement disparu pour réapparaître légèrement lors de ma descente.
- de mes acouphènes.
Ceux-ci se sont accrus pendant une bonne partie de ma montée, pour devenir quasiment inexistant désormais.
- de mes somnolences, les irrépressibles au point d'en arriver à devoir éteindre ma clope avant de l'avoir complètement fumée.
Ces somnolences ne réapparaissent plus que très ponctuellement le soir.
Dans un autre registre, je poursuis une hypnothérapie afin de me débarrasser de mes verres résiduels qui restent cependant très asservissants pour moi.
Effets de l'hypnose ou d'un changement de paysage mental dû à d'autres évènements, toujours est-il que mes habitudes changent mais de façon très anarchique.
Mon attachement au rituel apéro, qui est l'unique objet actuel de mon hypnothérapie, demeure hélas pour l'instant.
Mais je n'ai pas dit mon dernier mot et je reste confiante, la confiance aux divers traitements me semblant être aussi essentielle et indispensable que la patience et la régularité.
Confiance,
patience et
régularité nous permettent en effet de concentrer nos efforts sur notre objectif principal qui est pour ma part celui de l'
alcoolo-indépendance.
Une fois celui-ci atteint, ben forcément, il y aura tout un tas de trucs à réorganiser.
Mais pour cela, je
me fais confiance.
J'y travaille depuis 52 ans et quelle que soit l'âpreté de la tâche, tout me laisse à penser qu'elle porte aujourd'hui ses fruits.
Aucun regret donc de quoi que ce soit.
Je vous en souhaite autant !
Dosage actuel : 180 mg depuis le 24/02
Dosage max : 255 mg
Consommation d'alcool : plus importante qu'Ă un certain moment mais pas alarmante
Stabilisation de mon dosage pour l'instant en vue de la poursuite d'une descente très progressive ou d'une éventuelle remontée (seuil à mon avis non atteint)