Un grand merci à ceux qui m'ont envoyé des MP's de soutien, cette communauté m'apporte décidément bien plus que prévu !
(Et voila donc pourquoi c'est un devoir pour moi de le lui rendre...)
Je tenais à rappeler que je souffre de névralgie 2 ou 3 jours tous les 2 mois (avec souvent une grosse crise nocturne), et de mes AVF de façon ponctuelle (une crise par semaine maxi) depuis un an, mais il y a eu un été épouvantable, avec 3 crises tous les jours. Ça ne me semble pas être un calvaire (sans minimiser aucunement), tant que la linomobile ne s'emballe pas dans
les descentes les montées de baclo !
(D'ailleurs en skate les montées c'est pas le plus drôle...)
Bernard le papillon qui monte, (du montage cinéma, un beau métier, faut suivre)
Ne me plains pas, chacun sa croix.
Je porte la mienne avec le fou-rire, en swinguant sur le générique des Schtroumphs et leur bonheur écoeurant. J'aurais fait un Jésus moins humaniste (genre mort aux cons au lieu de I.N.R.I), mais bien plus rock'n'roll ska trash keupon nolife underground alternatif avec des filles nues partout, déguisées en Betty Boop. Les romains auraient vendu mon sweat à capuche sur eBay, et puis on aurait fait une rave avec St-Pierre et même... heu quoi ?... je m'égare ?... ah oui... bon d'accord je me tais, on revisitera la bible dans un prochain post.
Encore que des fois ce soit plutôt la danse de la limace catatonique, façon slow langoureux avec Jeanne Calment ou Liliane Bettencourt, mais bon...
Mes douleurs sont redevenues vivables depuis 2 jours, le pire à vivre fut surtout
cette nuit infernale avec 300mg de codéine dans la caboche. Mais expérience cognitive sympa cela dit, c'était les soldes chez
douleur-pas-cher.fr c'est pittoresque et pas cher, comme chez Zabou la marmotte.
(Si vous avez cliqué sur le lien précédent, je ne peux plus rien pour vous. Il reste le rebouteux de Daniel, tout n'est pas perdu...)
[MODE Un peu de sérieux ACTIVATED]
À mon avis
l'interaction alcool + baclofène ressemble bien à une potentialisation, bien que de modes d'action différents, les effets conjugués s'ajoutent voire se multiplient (et selon mon expérience, ça n'a rien d'agréable, chercher dans mon fil "Fukushima" pour
vous faire peur dissuader les petits zenfants de picoler sous baclo).
Merci pour la piste corticoïdale, je n'ai jamais pris que des AINS il me semble.
J'en parlerai à mon toubib, de même que pour le Topalgic. La jeunette qui le remplace me prend déjà pour le dernier des allumés avec mes 160mg de baclo.
[MODE FAILURE. KERNEL PANIC. JUST RUN AWAY !]
D'ailleurs je propose une nouvelle unité de dosage : l'AMM ! Du genre :
(Lino sous sa capuche) - "Wesh CopyControl, bien ou bien ou quoi ? T'es à combien toi, zarma ou quoi ?"
(Copy en basket) - "Yo man ! J'ai explosé les 3 AMM dans ta face, arrache ta reum' ! Notre discours manque de contrepet mon cher. Rue de la paix."
(Enfin c'est juste un exemple de prototypage applicatif hein
)
Je ne fume pas. Je suis hédoniste, rien de plus. Comme DSK, en plus fidèle, et avec un plus beau peignoir.
Hum hum. En rythme de croisière, j'inhale juste 5 joints par jour, et ma fidèle e-cigarette sans micro-particules ni goudrons ni sucrose. Et quelques vraies clopes en cas de coup vraiment dur (mes
12 8 0 -32 3 x f(x)ᵐ + ᴘ/ɸ^2ᶟᶮ - cos(Ỻffl) / "Célestin j'ai ton équation" heu... mes 4 prises de baclo par exemple).
Il se trouve que
ma crise est survenue dans une période d'abstinence quasi-complète shit/alcool. C'est à désespérer !
Je dors comme un bébé depuis le baclofène, mais je garde du Zopiclone dans ma réserve militaire, que je n'ai jamais pris (ça doit dépoter, c'est dans la catégorie "Armes tactiques, frappes non chirurgicales, dommages co-latéraux inexcusables").
Je le dis souvent, et Zounette prétend déjà que je radote (elle a des faux-souvenirs précognitifs, et des poils roses, mais chut) :
Quoi qu'on puisse penser du baclofène en alcoologie, ses effets "euphoriques" (au sens anti-dysphoriques) m'ont rendu mon PRÉCIEUX sommeil, et ces effets mériteraient d'être étudiés aussi selon moi. Je devais être insomniaque par déficit de GHB endogène ?
Je rappelle rapidement (hihi, l'autre) l'historique du dossier "Lino et sa moitié malade"
(ce n'est pas de ma co-dépendante de copine dont je vous parle, mais du fait troublant que je n'aie jamais eu mal que de la moitié gauche, du crane, de la nuque, de la face, du palais, de l'hémisphère...)
Il faut dire que
le diagnostic d'arnoldagie remonte à 20 ans facile. Sachant surtout que c'est souvent un diagnostic "de facilité" (idéal pour un toubib : ça explique TOUT), et qu'on n'en guérit pas (pas d'opération radicale salvatrice, bienvenue au centre anti-douleur). D'ailleurs aucun toubib depuis ne l'a remis en question, ni fait d'autres analyses. Tu viens, tu lâche "Névralgie d'Arnold" d'un air abattu, et la messe est dite. Jusqu'à ce que je commence à morfler, comme à la TV dans les docus M6. Croyant que mon mal empirait, j'ai relancé la machine "consultations spécialisées / examens coûteux" il y 3 ans (l'été infernal pour ceux qui suivent encore). Bad luck, extra ball, tilt...
=> Ma névralgie n'avait donc pas empiré, mais j'avais gagné une deuxième affection, plus fréquente et autrement plus douloureuse. Serrer les dents, je connais, depuis. Learning to cry.
Puis vint l'époque des manipulations vertébrales foireuses ("ça a fait crouic, c'est bon vous êtes guéri"), des diagnostics différentiels au pifomètre (Dr House reviens !),
on m'a chanté la sinistre ritournelle "sinusite chronique", "inflammation des nerfs tri-jumeaux" et "complications post-odontologie".
J'ai fait un scanner (du crane uniquement), pleins de radios, et une rhinoscopie
(fibroscope par les narines, j'ai bien kiffé l'image de la "webcam", mais la xylocaïne ça marche moyen, mais pas de coke dispo car hôpital public). Pas d'IRM par contre, mais j'y passerai un jour... ou j'échangerai un rein contre un PET-scan sur eBay.
Pour les AVF, j'ai pris des anti-histaminiques, des anti-épileptiques, des anti-inflammatoires et bien sûr des antalgiques. Ma mémoire étant ce qu'elle est, je dois en oublier. Mon doc m'a même refilé de l'eau de Botot, un bain de bouche façon "comme au bon vieux temps de mémé" (Verveine la chiotte kittée si tu me lis...). Devine ce qui a le mieux marché ?
Citation (Devenir fou, et vite)
- Rester au lit, dans le noir, dans le silence le plus complet possible. À s'agiter en tremblant comme un tox en manque, en alternant branlette de gencive / palais, frottage violent des yeux larmoyants / arrachage de cuir chevelu, et bien sûr torsion extrême de ce qui passe pour être ma colonne vertébrale (ma gym-tonic à moi).
- Passé un certain stade de douleur, tout le bas du corps se met à trembler violemment, mais de façon volontaire, comme si ça aidait (très vaguement). Le tout avec des petits gémissement plaintifs, assez pathétiques (il y a des crises d'AVF sur youtube)...
- Et au summum de la douleur, celle qui pousse à se pendre vite et bien si elle dure plus de 10 minutes, subitement, plouf. Extra life.
Plus de foret de 24 dans la face. Et en 30 secondes ça redevient vivable, mais il faut une bonne demi-heure pour reprendre visage humain, surtout si c'est le 5ème round
du match de la journée. Les pires crises que j'ai eue on duré un bon quart d'heure (de douleur intense, sans compter la "montée"), les plus funky j'étais au volant de ma merde à roulette moche et bien trop polluante. Vous auriez vu les mecs aux feux-rouges :
- "Regarde mamour, encore un drogué qui a une rage de dents, c'est bien fait pour lui ! Tu as vu, il tremble, c'est à cause du manque de proutonium, c'était dans Jeune-et-huitre, c'est prouvé ! Dis mamour, on repeint la cuisine ?"
Mais mesdames les dodues dindes, question dépense de calories, ne cherchez pas plus loin, tonton Lino a la solution ultime et économique, ya pas mieux !.
Pour dire que depuis les algies de la face, la névralgie était passée au second rang parmi les nombreuses urgences chirurgicales que je laisse mûrir lentement...
La dernière crise a cela dit changé la donne, surtout si elle est due au baclofène.
AVF signifie aussi "Association végétarienne de France", depuis que je sais ça
je mange le moins possible mes frères lointains d'évolution darwinienne, ou juste de chaîne alimentaire. Je mange du plancton, en tourte ça passe. Oh toi lecteur courageux, tu m'aimes et tu vois bien que je souffre, je suis en craving de protéines, mes triglycérides poly-insaturés sont au plus bas, alors entend mon cri : invite-moi donc à
ripailler de la barbaque bien saignante... (Brigitte revisite Boris, Thierry si tu me lis...).
Je veux être bien gras si je claque !
Citation
En complément : acupuncture et ostéopathie ou sinon hypnose.
Madre de Dios ! Encore un qui veut me mara-re-bouter !
Tu limites la casse en précisant à raison que c'est
d'avantage une aide à la guérison, qu'une thérapie efficace.
Je pense que tout le monde ici a bien compris que
je suis radicalement critique envers les pseudo-sciences. Qu'on me dise "Je crois en l'astrologie" ne me choque pas, d'autres croient bien à la politique, à la paix dans le monde, aux prédictions des mayas (ou de Paco Rabane), voire même que Dieu existe (et qu'il se soucie d'autre chose que taper le boeuf avec Janis Joplin, ou lutiner Marylin Monroe). Mais qu'on me soutienne que l'astrologie, "c'est prouvé, paske les planètes elles envoient du plasma planétaire, si si !" et alors là, oui mon poil se hérisse (It's for you, Nicole). Comme toi Bernard, je m'intéresse à la médecine, qui respecte à la lettre la méthode scientifique. Enfin qui essaie, on a vu le résultat avec le baclofène...
- L'ostéopathie, non merci (voir plus haut). Rares sont les kinés (diplômés s'entend) ostéopathes, et les médecins encore plus. Un toubib disait d'ailleurs, en substance : "Les ostéopathes soignent un moteur cassé, avec des outils encore plus destroy. Les chiropracteur n'ont pas compris qu'il y avait un moteur.". Je précise aussi que selon moi, un nombre non négligeable de toubibs sont fous, cons ou mystiques (et autant alcoolos que nous, aussi). Le bac+7 ne vaccine pas contre la crédulité, ni contre le charlatanisme.
- L'acupuncture est une fable chinoise selon moi, les fameuses lignes de force n'ont aucune base anatomiques. Quand ça marche, c'est soit de l'effet placebo, soit de la rémission spontanée. Ou simplement de la stimulation nerveuse, qui n'a rien à voir avec le Qi, les chakras, les "méridiens", les "énergies climatiques" ou
"Entités psychoviscérales" (mort de rire inside). Voir aussi la réflexologie, un peu dans le même cas : aucun nerf ne relie ton 3ème orteil avec ta rate, il me semble...
- L'hypnose est un cas à part : c'est déjà quasiment de la psychologie. Pour moi c'est d'avantage un outil diagnostique, qui plonge dans l'inconscient par la parole, sans inhibitions du sur-moi (pour couper court héhé). La psychanalyse repose historiquement sur l'hypnose, mais Freud l'a vite abandonnée, pour l'analyse des rêves, les associations d'idées et la cure de la parole de façon générale. J'ai lu récemment un analyste freudien (vivant et de ma ville, bonus), qui pensait que si l'inconscient devait remonter, la "guérison" ne s'opérait UNIQUEMENT si le patient est conscient (voici
l'article, qui est presque lisible). J'ai coupé court, hein les gars ?!
Mais l'hypnose n'est sans doute pas une thérapie en soi, quelle que soit la force de la suggestion.
Je ne crois que très moyennement au classique :
"Vos paupières sont lourdes... vous dormez... vous êtes bien... votre cancer va se guérir... le rhum ambré est dégeulasse..."
Les résultats sont au mieux temporaires, au pire nuls voir nocifs pour le patient. Si résultats il y a, ce qui, à part quelques cas isolés de "miracles", reste à prouver.
C'est toujours constructif d'échanger avec toi Papillon, j'espère que ça continuera longtemps.
Ce post est pour toi, Bernard...
Voila j'ai tout dit,
n'attendez aucune excuse pour la pâté alsacien, et ne regardez pas trop les J.O, bande de mollusques de la TV ! (Excepté Sissi et CopyControl nos grands sportifs)
Sayonara les sushis au baclo.
PS : Ce message est (encore) plus long que d'ordinaire. Ceux qui ont tout lu ont gagné un E.T gonflable, ou ce bazooka à ogives baclo-bioniques, à la fois portable et élégant, pour vous mesdames qui savez si bien allier charme et petites astuces beauté (modèle d'expo, légères rayures sur l'injecteur à GHB. La pin-up n'est PAS fournie avec.) :
Tout va très bien dans ma tête, pas de MP sur mon "malaise" ou mon "spleen", mais de quoi parlez-vous...
PPS : Ce message comporte aussi deux citations de Renaud, lamentablement détournée.