Pour tes ES, n'hesite pas à voir un homeopathe, ou a demander à ton generaliste. Et biensur dans la liste dans ma signature. Et meme sur Internet, on ne sait jamais.

Hello, quelques petites nouvelles - je vous lis souvent mais je suis trop cassée le soir pour écrire...J'ai vu de beau progrès, c'est génial, des guérisons ou presque, fantastique, d'autres qui luttent avec les ES à faible dose. Eh oui, nous ne sommes pas tous égaux devant Baclo. Mais ça marche.

Je reviens d'une semaine de boulot dingue, 4 jours de 18h dont la majorité debout.
Grâce à Baclo, j'ai fait la semaine sans engloutir des tonnes de sucreries dans la chambre d'hôtel. C'est miraculeux.
Par contre je lutte contre les ES, cette fichue fatigue, la bouche sèche, les vertiges..; ça va mieux qu'il y a 2 semaines mais c'est toujours difficile à gérer voire ingérable. J'étais obligée d'arrêter de monter la dose voire légèrement baisser.
Côté crises donc tout va bien - je devrais dire tout allait bien, car aujourd'hui tout va mal. J'ai une petite idée pour quoi. D'un côté, je suis peut être trop bas donc la dose ne suffit pas à 5 ou 10 mg près, et deuxième raison: la grande pression du boulot est finie mais j'ai encore quelques grandes étapes la semaine prochaine, donc toujours de la pression mais tellement fatiguée que je n'y arrive plus donc les "choses à faire" deviennent à nouveau "des montagnes" impossibles à franchir. Donc au lieu d'affronter les corvées step by step, je craque et mange.
N'importe quoi!
Aujourd'hui était vraiment un jour comme "au vieux - mauvais-temps", un jour comme je n'en ai pas connu depuis 3 mois... toutes les sucreries y sont passées. Tout ce que je n'aimais plus ou qui ne me tentait plus.

J'ai donc augmenté de 5 mg pour passer à 70mg, suis déjà sonnée ce soir, mais il faut bien y arriver, il n'y a pas le choix...
Espérons que cette journée restera une exception.
A part celle-ci, le reste va vraiment mieux.
Bises à toutes/tous

Après le récit en ambiance catastrophe hier, j'annonce de meilleures nouvelles aujourd'hui. La zenitude vis a vis de la nourriture est revenue. Je pense qu'hier j'étais en état de mega-fatigue, avec pression maximale pour des conneries, et en dose Baclo trop faible depuis déjà quelques jours. Deux jours à 70mg, et ça va mieux!
Bises

C'est dingue quand même de voir que 5 ou 10 mg peut tout changer.

Contente que tu ais retrouvé cet apaisement
Tu crois que 70 mg est ton seuil, ou tu penses qu'il faut que tu augmentes encore ?
Où en es tu pour les ES ? A part que tu perds la tête

Bisous !

que de bonnes nouvelles!!

A 70mg, où en es-tu vis à vis de tes crises biche?

Merci chouchou pour ton message en MP hier

Gros bisou

Super Biche tu progresses

Je suis contente pour toi .

Moi il y a une une nette amélioration , je suis à 70 mg et pdt plus de 15 jours aucune crises et je me sentais complètement indifférente face à la nourriture

Hier , une grosse crise

Mais aujourd'hui tout va mieux

Gros bisou

Bonjour Biche

Joyeux anniversaire

Bises

Bon anniversaire!!!

COmment il etait le gateau???? Bon anniv, Biche!

Vous êtes très sympas, merci!
Journée de dingue encore, 12h au boulot, mari en déplacement donc je suis allée au restaurant avec mes 2 gars ce soir.
Des expériences intéressantes à partager... Mon gentil mari avait acheté un très bon gâteau que nous avons dégusté ce matin, genre: gâteau avec une crème vanillée ultrafraiche. Et que se passe t'il chez moi? Je n'ai à peine pu le manger ce matin car le sucré le matin me dégoute. Pour faire plaisir j'ai mangé un morceau mais ça m'a mis le feu dans la bouche. Je ne sais pas si qn connaisse cette sensation?'Le sucre à forte dose me brûle la bouche. Ça peut paraître bizarre mais c'est vrai.
A midi il y avait tarte tatin avec une boule de glace. J'ai mangé la glace, impossible de manger la tarte que je trouvais bcp trop sucrée. Jamais je n'aurais eu une telle sensation avant Baclo.
Certes je mange pas mal de pain et je racle l'entrée et le plat, mais après ça s'arrête.
Ce soir: buffet asiatique. J'ai mangé car j'ai payé, mais j'aurais pu m'arrêter avant car j'avais assez mangé.

Oui je pense 70mg c'est pas loin de mon seuil. J ne pourrais pas monter plus, je m'écrase de fatigue. D'ailleurs je dois éteindre, sinon je ne peux même pas finir le message.
Merci pour votre soutien, vos messages, ça fait un bien fou!

As tu essayé toutes les solutions proposées pour cette fatigue? Supradyne, Dynamisa, Tyrosine, magnesium, nux moschata 5CH.....

Mais pour ce qui est de la fatigue à 23h30.... ça se rapprocherai pas d'un besoin vital et normal de ton organisme?

Je fais pour moi souvent la comparaison avec avant. Et le jour ou j'ai dit à mon baclodoc au 1er RDV que son sport, je pouvais pas le faire le matin avant le petit dej ,c'etait parceque je me couchais tard, (2 ou 3h du mat) et que forcement, pas le temps le matin .

Le baclo m'a forcée à reprendre un rythme de vie normal (minuit maxi, 23h30 le plus souvent) et grace à ça, j'ai assez dormi pour etre en forme le matin, et me leverà 6h30, boire mon jus de citron pour le reveiller, et faire mes 45mn de marche, petit dej et douche avant l'arrivée de mes eleves.

Et ça, si quelqu'un me l'avait dit avant, et bien, je ne l'aurai jamais cru.

Pour le sucre qui brule, j'ai pas eu ça, mais, je n'aime plus le sucré comme avant, j'arrive à me passer de sucre dans le thé, les desserts ,je les choisis au resto plutot fruit. Je crois que cette attirance pour le sucre etait "fausse", un leurre, et que maintenant, toutes les saveurs sont sur le meme plan dans mes choix.

Peut etre que finalement, c'est maintenant mon organisme qui choisit pour moi, en fonction de ses besoins.

Tu as raison Sissi , pour moi aussi le sucre aurait tendance à m'ecoeurer et je trouve que tout est trop sucré!!!

C'est dingue comme nos goûts peuvent changer : moi avant au reto je prenais tjr un dessert de profiteroles ou une banane split et à présent je me tourne vers 2 boules sorbet ou de la salade de fruit

En tout cas , il travaille le baclo Biche !!!
Contente pour toi

Bisou

J'espère que cela m'arrivera aussi d'être dégoûtée du sucre enfin déjà j'en mange bcp moins cela ne me fait presque plus envie enfin on verra !

Hello

Je vais me procurer, je pense, la Tyrosine pour voir ce que ça donne.
Effectivement, comme dit Nanie, le sucre ne me fait plus envie et beaucoup d'aliments sont trop sucrés à mon goût. Il me brule la bouche. C'est vraiment curieux. Pour l'alcool c'est pareil, impossible de boire une goutte, c'est super amer.
Tant mieux, tant mieux... ça veut dire que Baclo marche.
Toujours obligée de boire beaucoup, la bouche sèche et qui brule...
Bises (je vais me coucher..)

Au sujet du degout du sucre , dans mon vécu, j'ai eu une periode qui n'a regressé que lors de la descente, et ou j'avais cette sorte de degout, surtout pour les odeurs de chocolat, qui me derangeaient.

Maintenant, ce n'est plus du degout, c'est une ressenti normal. Pas plus, pas moins qu'autre chose. Un bon dessert à la fin d'un repas me fait toujours plaisir, la difference d'avant, c'est que je ne me ressers plus, je ne finis plus les restes le soir quand mon mari est couché dans le frigo, ce n'est plus une obecession.

L'indifference ,je l'ai vécue à la guerison, et c'etait pas franchement rigolo, pque j'etais indifferente à tout, y compris à ma passion, la peinture, aux calins avec chéri..... bof, pas génial.

Et quand j'ai commencé la descente, c'est redevenu plus normal. MAis c'est bien la preuve que ça fonctionne. J'ai pas imaginé tout ça, je l'ai vraiment ressenti.

Bravo biche je viens de lire ton fil, tu as comme moi des ES depuis le départ mais tu semble sur la bonne voie :-)

Coucou Biche,
Je vois que les choses ont bien évoluées en mon absence. C'est super.
Je suis très contente pour toi.
Continue comme ça, tu es sur la bonne voie...

Hello, très lâchement je vais devoir descendre pour viser la disparition des ES qui me pourrissent la vie. Je n'en peux plus, ma vie privée et surtout professionnelle en pâtit, je ne peux plus continuer comme ça. Je ressemble à quelqu'un en stade avancé de cancer, les traits tirés, les vertiges, la fatigue massive, pertes de mémoires, difficultés de concentration, et tout le reste... ET, comme le souligne à juste titre mon mari: zero gramme de perdu (bon, 2 kg peut-être). Donc: plus de souffrance à cause des ES de Baclo qu'avec l'hyperphagie sans Baclo.
Bien entendu, ce n'est pas vrai, la vie sans les pulsions permanentes est nettement plus agréable qu'avec, mais les ES sont vraiment terribles. Je risque gros pour mon boulot. J'ai un job de représentation et je ne peux plus être comme ça, explosée, affreusement fatiguée, la bouche qui brûle, assoiffée, vertiges,... Même Redbull, vitamines etc etc ne servent à rien ou à pas grand choses.
J'étais montée à 75mg depuis 2 jours, la journée était horrible, ce soir je suis au bout. Je vais baisser de 5 mg demain et après on verra.
Je suis peut-être faible, trop faible pour supporter. Vous êtes nombreuses à supporter des ES encore pires, mais je ne peux plus mettre en danger mon boulot et moi même.
Bon, ce soir c'est déprime totale, je vous souhaite une bonne soirée et nuit
Biz

Tu n'es pas lache Biche!

Baisse de 5 et attends 10 ou 15 jours, puis encore 5 peut etre si tout va bien. Demande à ton baclodoc ce qu'il en pense. Appelle le. Demande aussi à Sylvie comment elle verrait ta desdente . Ensuite peut etre pourras tu repartir quelques cp de plus à l'heure des ex-pulsions. Vois avec l'outil de repartition dans ma signature pour rester au maximum couverte par le medic.

Je te comprends tres bien, pour avoir vecu aussi des ES difficiles à supporter, j'ai pas trainé pour comùmencer la descente, en tout cas loin des 6 mois que me recommandais mon doc. L'important c'est de ne pas descendre trop vite. Et surtout, si tu sens qquchose qui ressemble à une pulsion, tu prends vite 20mg avant que ça degenere, meme si tu supportes, en sublingual.

Ca va aller!!

Je n'ose plus trop intervenir sur le forum, mais je ne peux pas ne pas réagir à ton post : j'ai perdu mon boulot la semaine dernière. Pas de réaction du Forum sauf exception. Mon cas dérange, je vois bien, il ne fait pas bon renoncer.
Moi, aussi, après coup, je pense que j'ai pris trop de risques avec les ES, j'aurais du ne pas aller aussi haut (je suis à 150 et ai baissé de 10 mg depuis 2 jours).
Je n'ai plus toute mes facultés. On a voulu compter sur moi au boulot pour un remplacement, je me suis vue obligée de décliner l'offre, m'en sentant totalement incapable. Résultat : on m'a remerciée.
Je suis devenue un zombie et je ne sais pas comment m'en sortir, comment remonter la pente, je n'ai plus aucune ressource en moi, ma vie personnelle est évidemment touchée elle aussi, on ne me reconnait plus. Je ne suis plus capable de rencontrer des amis, je n'ai plus de conversation, je n'arrive plus à penser, à mettre deux idées l'une au bout de l'autre. Je n'ai plus envie qu'on me voie comme ça. Je suis méconnaissable, j'ai honte pour les miens, j'ai envoyé mon fils avec ses grands parents ne me sentant plus apte à m'en occuper, ça ne m'est jamais arrivé !
Je suis HS. Alors s'il te reste un peu de ressource, n'attends pas d'en arriver à ce stade. Réagis avant.

Je sais que cette prise de position ne va pas être appréciée mais fais comme tu le sens, c'est toi qui vis tes ES, pas les autres. Le bablofene n'a pas le même effet sur tout le monde.

Maintenant que je suis à la maison par la force des choses, je vais baisser tout doucement, je verrai ce qu'il en est. Mais je ne peux pas prendre le risque de tout perdre.

Ne te sens pas lâche, ta décision est sage, protège-toi.

Bon courage.

Bonsoir Biche

Je suis sincèrement désolée pour tes ES que tu as du mal à supporter .

Normal , que tu veuilles descendre .

Moi aussi tu sais BCP de fatigue , de difficulté à me concentrer et j'ai aussi un boulot avec de grosses responsabilités puisque je suis gérante de société . Mais jamais je n'aurai pu abandonner , ma boulimie m'a BCP trop gâchée la vie !!!

Mon dosage est a 80 mg et parfois ça a été dur !!!

Ça me fait mal de vous voir découragées comme ça les filles ( toi et Aimera )
Sincèrement je suis de tout cœur avec vous !!!

Aimera : pourquoi dis tu que ta présence dérange ???

Chaque vécu est différent et notre ressenti aussi , nous sommes la pour nous aider et nous soutenir !!!
Personnellement , je comprends ton désarroi Aimera et je sais que c'est difficile de perdre son boulot , mais il ne faut pas baisser les bras ! Il faut rebondir et se battre pour vivre heureuse .

C'est vrai ton dosage est bien plus élevé que le mien Aimera et je ne peux pas me mettre à ta place , mais jamais tu nous a ennuyé sur le forum !!!
On est tous et toutes la pour s'aider mutuellement

La Tyrosine m'a BCP aidée , si seulement elle pouvait t'apporter l'aide qu'elle m'a procurée .

Je vous souhaite vraiment de réussir votre combat .
Je suis loin d'être une pro du baclo mais si je peux faire quoique ce soit pour vous aider je suis la !

Bien sincèrement

Merci Nanie pour tes encouragements et ta compréhension.

Je prends de la Tyrosine depuis 7 jours maintenant, pas d'effet.

Je vais essayer le Gaba, histoire de ne pas rien faire mais je n'y crois plus trop.

C'est vraiment très dur d'en être arrivée là, ne plus se reconnaître...

Coucou Aimera, je vais aller te repondre sur ton fil pour ne pas monopoliser celui de Biche!
Bisou

Hello,
J'ai été très mal aussi ^je te comprends. Je suis d'accord avec Nanie sur la Tyrosine. Mais je comprends que tu ne puisses pas mettre ta vie en danger à cause des ES. Moi aussi j'étais plus mal qu'avec la boulimie, mais vraiment beaucoup plus, j'ai mêlme pris du poids.
Je suis sûre qu'il doit y avoir une solution soit pour le dosage, soit pour traiter les ES.
Et il faudrait toujours se rappeler que les ES peuvent partir du jour au lendemain, d'une heure à l'autre et parfois en montant.
Je te souhaite de trouver la solution qui te conviendra le mieux.

Un petit coucou Biche pour voir comment tu vas ....

Je t'embrasse fort

Merci Nanie et les autres, je vous lis souvent mais je n'arrive pas à écrire le soir car trop fatiguée.
Sinon ici, c'est plutôt bien. J'ai baissé de 10 mg et suis revenue à mes 65 mg / jour. Une dose plus forte n'est pas possible cause ES.
Pulsions à peu près sous contrôle, mais comme l'écrivait Eulalie ou Loulou dans un post: ce n'est pas toute à fait de l'indifférence, c'est du dégoût et c'est ce goût amer à cause / grâce aux "pics métalliques" que mon cerveau envoie dans ma bouche. Eh oui, ça sonne complétement bizarre mais c'est bien ça.
J'ai souvent faim, plus qu'avant, peut être faudrait il repartir autrement, je lisais ça une fois chez Sissi.
Mon problème c'est que je ne supporte pas plus que 15 mg par prise (vous devez rigoler, toutes celles qui se font 3,4, 5 comprimés par prise...) mais ça me déclenche les vertiges immédiatement et je ne tiens pas debout.
Je lutte donc contre les ES... j'ai acheté Sargenor à la pharmacie. En fait, c'est pareil que Dynamisan, la pharmacienne a regardé. Ce sont également des ampoules, 2 par jour.
Coca light, Redbull... bref, la totale. Les foutues vertiges ne passent pas et me rendent les soirées infernales, mais bon, il faut faire avec.
J'ai encore lu chez vous et chez les voisins que, parfois, en augmentant, les ES passent... Il me faudra attendre les vacances, je ne peux pas augmenter en étant au travail car c'est trop dur.
J'en ai peut être pas besoin, même si c'est tellement fragile.
A suivre.
Passez un bon week end au soleil

Coucou Biche!

Je pense que toi seul peut savoir quoi et quand le faire. Peut etre prendre l'avis de ton doc ,on sait jamais, s'il a une idée.

En tout cas , c'est le bon chemin.

Il me reste à te faire un gros bisou.

Je te souhaite du courage Biche

J'espère que tu reprends le moral .

Je t'envoie de gros bisou

Coucou les filles
Quel bonheur de vous lire, de suivre vos progrès et guérisons, et de constater le chemin parcouru par celles qui vont y être bientôt.
Je n'ai malheureusement pas beaucoup de temps pour vous encourager ni de témoigner de mon parcours mais dès que je peux, je vous lis et pense à vous. Quel beau projet, Nanie, d'écrire un livre!

Pour ma part, je pense que c'est bon. Trop peur encore de remplir le questionnaire mais je pense être guérie de l'obsession de la nourriture, de l'omniprésence de la bouffe dans ma vie, de la préoccupation permanente du poids, d'être attirée par le sucre, de devoir maigrir, de regarder mon image dans la glace sans cesse, de me comparer aux autres qui ont des jambes fines...

J'étais à 65mg/70mg mais à cause des ES insupportables et incompatibles avec la vie professionnelle (j'étais une loque), j'ai baissé progressivement pour descendre en 3 semaines à 45mg. Et... Miracle... Ça tient toujours. Côté ES, c'est évidemment beaucoup mieux, les journées sont quasi-normales et les soirées toujours avec fatigue mais sans vertiges, acouphènes, bouche et visage qui brûlent....

Je me demande si je n'étais pas en sur-dose (?!). J'avais augmenté à cause d'une, deux ou trois "crises" générées par ce phénomène d'habitude, on mange parce qu'on ne sait pas quoi faire autrement.

Je ne fais plus du tout de crises, le sucré est trop sucré pour moi, je peux difficilement manger une part de gâteau, quand j'ai faim je mange et je m'arrête quand je suis rassasiée, et l'alcool n'arrive pas à passer car toute la bouche brûle.

J'ai fini par perdre 2 ou 3 kgs, je ne sais pas dire car je ne me pèse pas mais je le vois aux vêtements. Encore 5 kg à perdre, mais à vrai dire, je n'y pense plus, je ne me dis plus " il faut faire régime"... Aucune pression.

Je suis donc la femme la plus heureuse du monde!

Eh be, non.
C'est là ou ça devient tordu. Ça fait 20 ans que je rêve de ne plus être obsédée par la bouffe. Maintenant c'est le cas, mais j'ai trouvé une autre obsession... Des problèmes au travail qui m'obsèdent jour et nuit, au point d'être passée, depuis une semaine, aux anxiolytiques! Les problèmes sont réels, mais peut-etre pas aussi graves que je ne le pense. En tous les cas, je me dévalorise à fond, m'accuse de ne pas avoir vu arriver ce qui m'arrive, d'avoir fait des erreurs depuis des années...Bref, un film tout entier, des angoisses, des "je suis nulle" à longueur de journée... Heureusement que je suis en vacances, mais sous stress permanent. Mon mari me soutient beaucoup, essaie de faire en sorte que je n'ouvre pas les mails du boulot mais j'ai du mal à m'y tenir et j'angoisse de la reprise, de devoir assumer mes erreurs et ma nullité.

Conclusion: derrière ces années de problèmes de nourriture, il y a encore autre choses de plus profond: manque d'assurance, manque d'estime de soi, angoisses, tendance à la dévalorisation.... Et le problème est,.ussi que j'ai passé des années, des décennies cachée derrière les problèmes de nourritures et je n'ai plus aucune passion, aucun vrai loisir, aucune chose agréable ni de plaisir auquel je peux penser dans les périodes difficiles. Je m'en rends compte maintenant, et j'ai l'impression que c'est trop tard (44 ans) et au boulot, c'est trop tard aussi, je réagis trop tard.

J'ai beau me dire: regarde devant toi, non pas derrière... Difficile à faire en ce moment.

Une obsession est remplacée par une autre.

Je n'ai pas du tout envie de retourner voir un psy. Je compte sur les vacances pour aider à améliorer mon état, et à la rentrée j'aimerais faire du yoga ou une autre sorte d'activité pour de-stresser.

Dommage que le merveilleux bénéfice de Baclo est terni par cette nouvelle obsession. Je ne pense pas qu'il y ait un lien entre les deux (indirectement par la fatigue et les ES, mais ce n'est que périphérique).
J'ai lu que certaines observaient des passages dépressifs, c'est peut être en partie mon problème aussi? Ou tout simplement, comme mon mari le pense sans le dire: je ne suis pas tout à fait nette?!

Bref, à part ça, Baclo fonctionne, et merci à vous toutes pour votre soutien, Sissi, Domi (toujours à l'hôpital?!), Franck, Sylvie, Chouchou, et toutes les autres. Des grosses bises!!

Des + et des -...... Tu me connais Biche, moi, j'ai tendance à voir plutot que les +.

Je pense que le vide laissé par la boulimie doit etre comblé. Tu as marché pendant des années avec une béquille. Et maintenant tu vas apprendre à vivre sans.

Ca ne se fait pas tout seul.

Tu as besoin d'aide et je pense que tu l'as. Un mari, une vie active.... tu vas trouver une activité qui te plaira, loisir créatif, chant, danse, benevolat, les idées ne manquent pas. Il faut laisser la cicatrisation demande du temps.

Je suis sure que tout va rentrer dans l'ordre..... patience. Ca, c'est le baclo qui nous l'a appris ,non?

Et pour le questionnaire, tu peux le remplir. Le baclo a fait ce qu'il avait à faire. Tu as toute la vie pour ajuster tout ça et remettre les pieces du puzzle en place!

Bonsoir biche,

Je suis étonné de lire ça.

Je l'ai écrit maintes fois, en plus de mon alcoolisme, je souffrais de mal être, d'anxiété, de manque de confiance en moi, de manque d'estime de moi, d'un état déprimé permanent et d'insomnie.
Tous ces maux étaient déjà en place avant mon alcoolisme.

Et tous ces maux ont disparu lorsque je suis arrivé à ma dose seuil.

L'alcoolisme ou la boulimie ne sont que la partie la plus visible d'un mal être profond. Nous sommes nombreux à avoir constaté que le baclo règle l'ensemble du problème.

Je crois que Pipamia a décrit quelque chose de similaire, en lisant entre les lignes j'ai l'impression que la paix intérieure dont parlait Nanie s'en rapproche aussi.

Cette dévalorisation, ce sentiment d'être nulle, les ressentais-tu aussi lorsque tu étais à 65/70 ?

Cela ne serait-il pas venu avec la descente en doses ?

Plusieurs membres ont rapporté qu'en cas de trop forte descente ce n'est pas forcément le craving qui revient en premier.

Bonjour Biche

Heureuse de te lire enfin

Bon le baclo a dévasté ta boulimie et semblerait aussi avoir emporté ta joie de vivre ! Ah ce baclo !!!

Tu sais , je me suis souvent demandé dés le début du traitement comment serait ma vie sans ma copine "la bouffe".
J'avais peur de me retrouver face à moi même , peur de découvrir l'autre Agnès que je serai ....

Je suis bien lucide sur le fait que le baclo ne fait pas tout et que nous avons un énorme travail à faire pour soigner nos blessures encore à vif .
Pour le manque de confiance , je suis comme toi . Je doute tjr de moi de mes capacités à réussir .
Mais je me fais violence !!! Tu vois le projet d'écrire mon livre c'est un défi que je me suis imposé et j'avoue que je doute énormément , parfois je le dis " mais quelle maison d'édition voudra éditer cela ?"

Mais , je me bats contre ce manque de confiance intrusif dans ma vie .
Écrire a aussi remplacé mes orgies. Notre boulimie occupait tant nos vies que nous devons comme dit Sissi trouver petit à petit des palliatifs .

Franck , moi le baclo n'a pas tout guéri malheureusement mais peut être qu'il me laisse le loisir de soigner mes brèches ....

J'espère sincèrement que tu pourras retrouver la confiance . Car je reste convaincue que tu en as , sinon tu n'occuperais pas un poste aussi important "petite bichette" .

Profite de tes vacances

Gros bisou

Bonjour Biche,

Je te rejoins dans ton constat de l'effet "dépressogène" du baclo. Nous en avions déjà parlé et je pourrais textuellement répéter ce que tu nous expliques : "C'est là ou ça devient tordu. Ça fait 20 ans que je rêve de ne plus être obsédée par la bouffe. Maintenant c'est le cas, mais j'ai trouvé une autre obsession... Des problèmes au travail qui m'obsèdent jour et nuit, au point d'être passée, depuis une semaine, aux anxiolytiques! Les problèmes sont réels, mais peut-etre pas aussi graves que je ne le pense. En tous les cas, je me dévalorise à fond, m'accuse de ne pas avoir vu arriver ce qui m'arrive, d'avoir fait des erreurs depuis des années...Bref, un film tout entier, des angoisses, des "je suis nulle" à longueur de journée... "

Je n'ai jamais été très sûre de moi, mais je n'ai jamais ressenti aussi fort de tels doutes sur moi, ce sentiment d'être zéro au boulot (j'ai renoncé à un challenge qu'on me proposait ne me sentant pas du tout à la hauteur et du coup on m'a jetée...). En d'autres temps, j'aurais foncé. Là, je me sens extrêmement vulnérable, incapable, je ressasse mes erreurs passées. Je doute même pour chacune des menues initiatives à prendre au quotidien ! Faire à manger me cause un gros problème, je stagne devant les placards et ne sais par où commencer ! C'est absolument dingue ! J'ai perdu aussi toute capacité d'organisation ! L'organisation de nos vacances a été un enfer pour moi alors que je m'en suis toujours occupée et très efficacement, là j'avais peur de m'être trompée dans les dates, les horaires, les lieux... du jamais vu !

Quand je lis l'effet inverse que fait le baclo chez la majorité, je suis verte : assurance, regain d'estime de soi, disparition de l'anxiété, je me dis pourquoi ? Je pense tout de même que c'est un effet à prendre en considération car je vois que je ne suis pas seule même si nous sommes minoritaires.

@ Franck : tout ces effets sont allés croissants durant toute ma montée, là, je suis à 130 mg et j'ai espoir que ces ES handicapants partiront avec la baisse ! Mais c'est vrai que ça doit paraître incroyable à vous qui avez eu la chance de bénéficier d'un effet inverse, c'est tant mieux pour vous en tout cas ! J'aurais aimé que ça marche aussi sur moi...

Si c'est un effet du baclo, il cèdera avec tous les autres ES avec la descente (treeeees lente).

J'ai remarqué et mon doc me l'a confirmé, que le baclo décuple (ou potentialise) nos faiblesses. Physiques ou psychiques, il s'engouffre dedans;

Je pense qu'il faut parler de tout ça à nos prescripteurs, voir si un AD pourrait etre utile, ou s'il faut en changer, des therapies, de la sophrologie, du théatre, du chant, du yoga......, enfin, je pense que la liste est longue des choses qui peuvent nous aider à nous reconnecter à nous, à "remuscler" notre concentration.

Il nous faut nous battre contre TOUS les ES.

Et se faire aider en attendant par notre entourage. On a tous droit à des périodes de vulnérabilité et on a le droit de demander de l'aide.

Bonsoir,

D'étonné, je passe à désolé.

C'est le première fois que je vois ces types d'effets avec le baclofène.

En revanche, il est fréquent qu'on se rende compte que notre addiction nous aidait à masquer des choses enfouies en nous.
Lorsque l'addiction disparait, ce qui était enfoui refait surface.
Il faut s'en occuper par la suite.

C'est peut-être une piste, ou alors, comme le suggère Sissi, ce sont des ES.
On sait que les ES s'estompent avec le temps.

Bises, gardez courage.

Hello et mille merci à tous pour votre soutien immédiat. Ça fait un bien fou.

Mon analyse de la situation rejoint le dernier message de Franck: l'addiction cachait autre choses. Ces "choses", j'en étais consciente depuis longtemps (manque d'assurance, stressée par tout ce qui arrive, difficultés à déconnecter, pas de loisirs car que des obligations, peu de mémoire donc l'impression de savoir peu de choses, etc. etc.).
Mais avec l'addiction, je me disais: Si je n'étais pas obsédée par la nourriture et si jetais mince (eh oui, ce fameux "si jetais mince..."), j'aurais une nouvelle vie", et maintenant je vois qu'il y a des vides à combler dans ma vie, des sacrés vides.
Comme tu dis Nanie, on se retrouve face à soi même et on constate...

Si j'avais ta force, Sissi, je verrais les +, non pas les moins, mais en ce moment je n'y arrive pas. Ça viendra, il faut y travailler!

Mes soucis de travail n'ont rien à voir ni avec l'ex-boulimie ni avec Baclo, c'est un autre phénomène mais je le prends en pleine tête à cause de ce manque d'assurance.

Donc: ce n'est pas un ES ce qui m'arrive.

@Franck, Baclo ne soigne pas tout cela, au moins pas chez tout le monde. Les angoisses, inquiétudes, la peur reste, au moins chez moi.
A 70 mg, c'était pareil, ou pire car affaiblie par les ES...

@Aimera, quand j'étais à 70mg, j'étais comme tu le décris. Maintenant ça va beaucoup, beaucoup mieux. Moins de fatigue, moins de trous de mémoire, plus de vertiges... Je comprends tout à fait ce que tu ressens. J'ai décidé un jour, on en avait parlé, de commencer à baisser car ce n'était plus vivable, et j'ai eu de la chance que l'effet positif du Baclo a perduré.

Enfin, tout ce que je raconte est très personnel à mon cas, sans lien avec le médicament, mais en lien avec la guérison et ma vie qui est cachée derrière cette obsession de bouffe.

Vous l'avez dit souvent, il faut se reconstruire, et c'est ce que j'ai devant moi. Tout ça arrive à un moment où ma vie professionnelle n'est plus un long fleuve tranquille et où il faut affronter les dangers potentiels avec force et assurance.
Il faut que je le vois comme un beau défi, et que j'ai des nouvelles forces grâce à la guérison, au lieu de me lamenter!
Bises et courage à tous

Hello biche,

Que deviens-tu, ou en es tu avec le baclo ?

Joyeuses fêtes à toi.

Marie