C'est super !

Et puis la musique adoucie l'existence.
Je ne doute pas que tu vas progresser rapidement.
Félicitation pour ton travail à chercher des centres d'intérêts.
Maintenant tu peux penser et passer Ă  autre chose (que l'alcool) !

Merci Ă  tous pour vos encouragements, Karine,Laurent, MĂ©liane, Christobal.

Ce soir,comme tous les dimanches soirs quand je travaille le lendemain j'ai pensé prendre l'apéritif sachant que j'étais seule à la maison et encore une fois le baclo et ma guitare ont eu raison de la bouteille : j'ai joué 1h30. C'était top, je me suis éclatée : vivement que je progresse.

Bises Ă  tous

C'est cool
Bravo

Bonjour,

Comme me l'a recommandé mon prescripteur, je suis allée voir une psychologue pour comprendre pourquoi, il me fallait toujours un verre plein pour être bien, même si je ne le bois pas.

En plus, je me suis aperçue récemment que je compensais l'alcool par la nourriture : j'ai des pulsions alimentaires qui me font lever la nuit pour me jeter sur toutes les sucreries que je trouve.

J'ai eu mon deuxième RDV hier.

Et là, je dois dire qu'en 2 séances elle a réussi avec ses questions, à me donner des pistes de réflexion qui, si je travaille sur moi-même, me permettront sûrement de comprendre mes angoisses, mes difficultés à dormir depuis tant d'année.

Au début du traitement je m'étais dit que seul le baclofène me serait utile et là je m'aperçois que je me trompais. Le baclofène est indispensable pour le cerveau mais si la vie ne nous a pas épargné alors il faudra aussi soigner les raisons qui nous ont poussé à boire.

Bonne journée

Bonsoir Ebène,

C'est excellent que tes séances soient aussi porteuses et t'aident à combler les manques, et à comprendre pourquoi

Durant des années, j'ai juste arrêté de boire, mais il m'était "interdit" de me demander "pourquoi je buvais"

Maintenant, je fais les choses différemment, le pourquoi est essentiel, et il m'aide à avancer

C'est bien ton parcours, tu progresses vraiment bien sans oublier le plaisir, le moteur principal, et tu le trouves au travers de la musique, oĂą tu peux t'Ă©panouir, en progressant, en trouvant en toi quelque chose de bien, qui remonte notre propre estime

c'est un psychologue je suppose, et non un psychiatre ???

ça vaut le coup d'investir je pense, je n'ai jamais trop progressé avec les psychiatres (remboursés)...

Bisous

Manue

Merci Manue pour ton soutien,

Effectivement tu as raison, c'est une psychologue et elle me coûte 55€ par séance.

Comme je ne peux pas financièrement la voir toutes les semaines, j'essaierai de la voir tous les 15 jours.

Moi aussi , il y a 15 ans j'ai vu un psychiatre pendant 4 ans, remboursé et je n'ai pas vraiment avancé puisque j'avais été le voir à l'époque car j'étais dépressive et je buvais trop. Malheureusement je n'ai pas avancé beaucoup car mon angoisse et mon mal-être sont restés présents et j'ai continué à m'alcooliser.

Avec la psychologue, en 2 séances, j'ai l'impression d'avoir fait des pas de géant.

Peut-être que le fait de payer, inconsciemment m'amène à ne pas perdre de temps, alors qu'avec le psychiatre c'était une thérapie facile : il m'écoutait c'est tout.
Alors que lĂ , elle me "force" Ă  aller au fond des choses.

Et puis, 110 € par mois quand je fumais et je buvais, je dépensais davantage...

Bisous

Hop, on chausse les bottes de 7 lieues ?
C'est bon ça.
Le Petit Poucet laisse enfin l'Ogre derrière lui .

Coucou Ebène,

Je fais un petit tour par chez toi avant d'aller au pieu.

Je constate que tu persévères dans le travail à faire sur toi.
Comme moi, tu te bas pour tenter de trouver des réponses à tes questions.
Et on dirait que ça commence à payer.

110E c'est un bon investissement pour continuer ta route sereinement.
Le prix à payer pour une guérison plus sûre.
C'est bien de mettre tous les atouts de ton côté.

J'ai avancé aussi aujourd'hui avec ma psychologue.
Elle ne dit pas grand chose. C'est surtout moi qui parle.
C'était intéressant, je verrais bien où cela me mène.
Si ça me mène quelque part.
Je vais au CMP (Centre médico-psychologique pour adultes).
C'est gratuit.

Je te souhaite une très bonne nuit.
A+

Coucou toi,

Pourquoi avoir ouvert un autre fil de discussion ???

Apparemment ton indif est bien ancrée.

Je te souhaite plein de courage pour la suite et te remercie de ton soutien un peu partout.

Si, si, merci, merci !!!

Et de gros bisous aussi, oui, oui !!!

Bisous aussi

Bonsoir Ă  tous,

Effectivement Karine, je ne sais pas ce qui s'est passé mais j'ai 2 fil ouverts avec le même nom. Je demanderai à Sylvie de supprimer le deuxième sachant que le message est déjà dans le premier : les mystères de l'informatique...

Sinon, oui je suis contente j'avance bien chez ma psychologue. J'avais fait 4 ou 5 ans de RDV chez un psychiatre et je pensais en avoir terminé avec mon enfance et quand je suis arrivée chez ma psy c'est ce que je lui ai tout de suite dit.
Elle m'a néanmoins amené sur ce terrain et là j'ai compris et me suis avouée plein de choses.

En bref, parce que c'est trop long à raconter : j'ai été maltraitée physiquement et psychologiquement durant mon enfance : c'est pas acceptable. Aujourd'hui, je ne cherche pas l'amour de ma mère, non je ne l'aime pas.
En discutant de cette révélation avec une de mes sœurs, celle-ci m'a dit qu'elle non plus n’aimait pas notre mère et qu'elle le savait depuis quelques années.
Elle ne l'aimait pas car notre mère n'est pas aimable.

Avant de prendre du baclo, j'étais quelqu'un d'heureuse la journée. Je mordais la vie à pleine dent.
Depuis que je prenais du baclofène et que j'avais arrêté de boire, je me sentais triste dès le matin alors que je n'avais plus de craving : ce que j'avais espéré pendant des années.
Le lendemain de cette révélation, je me suis sentie de nouveau heureuse dès le matin.

Je pense que si je poursuis : baclo et psy : dans quelques mois je changerais le titre de mon fil : de "je veux vivre" je le passerai Ă  "je vis et je suis heureuse".

A bientĂ´t; des bisous

Ebène

On l'espère tous pour toi qui est merveilleuse et pour tout le monde

Et toc !
Je surveillerai ce changement de mon chemin !

Bonsoir Ebène,

Je suis contente pour toi de toute cette progression que tu as faite et que tu fais encore.
Tu es bien dans tes baskets.
Je dirais aussi confiante et plus sûre de toi.
Heureuse aussi d'une certaine façon car tu as réussi à te libérer de l'alcool.
Et çà, c'est un grand soulagement et une joie immense, je suis d'accord.

Je te souhaite de progresser encore chez le psy afin de te libérer encore plus.
Te libérer des cordes qui te font mal.

Ton message est très prometteur.
J'espère que tu pourras crier haut et fort que tu es véritablement HEUREUSE.
C'est le but qu'on s'est fixé.

Bonne nuit et excellent week-end Ă  toi.

oui chère Ebène

je vais de très près le changement de titre sur ton fil

ravie pour toi que tu avances , tu le mérites car tu es une très belle personne

je te souhaite un excellent week end si je ne t'ai pas avant en mp

biz

Ébène,

Je venais te poster sur la méditation mais en regardant ton dernier post, je me rend compte que ça vas plutôt bien de ton coté, ou du moins c'est sur la bonne voix.

Pour la méditation, il faut vraiment le faire au moins 30 minutes par jour (ça peut être 15 min, 2 fois) pour pouvoir en tirer des bénéfices. Mais ce que j'ai lu dans les livres c'est que ce 30 minutes pourra t'en faire sauver beaucoup plus par la suite.

Mais tu peux aussi regarder la thérapie ACT comme je te disais sur le fil de Cristobal qui n'est pas basée sur la méditation comme telle mais où il y a la notion de pleine conscience. Ca donne des idées sur comment se dé-fusionner de nos pensées, i.e. devenir un observateur de nos pensées. Comme toute chose dans la vie, on doit y mettre quelques efforts au début pcq. on est tellement englué dans nos pensées que c'est difficile de se soulever au-dessus de ce magma.

Je te remet un lien la-dessus et pour ceux que ça pourrait intéresser:
http://www.psychomedia.qc.ca/p...et-d-engagement

Bonne nuit et bonne route
Namasté!
Pierre

Namasté c'est une salutation en Inde et au Népal
Ca peut aussi vouloir dire "Je salue le divin en toi"

Et voilà comment ça se fait en vrai:


ou comme ça:

bonsoir Ebène

pas de nouvelle, comment vas tu ? en attendant de te lire , je te souhaite un excellent week end

bises

valérie

Coucou Valérie

Merci de ton passage...

Pour ma part, je vais de mieux en mieux. Après une semaine de vacances en Espagne où l'alcool n'a pas coulé à flot, pas d'envie.

Même si je ne parviens pas à ne pas commander d'alcool à l'apéritif, j'arrive aisément à ne pas boire mon verre ou à commander autre chose, telle que de l'eau pétillante..

Maintenant que le baclofène a fait son travail, à mon tour de faire le mien en me faisant aider par une psychothérapeutre.

C a marche plutĂ´t bien.

Je file car je sombre de sommeil, je reprends demain.

Bisous

Contente d'avoir de tes nouvelles !

J'espère que tes vacances se sont bien passées.

Tu nous diras.

Bisous

Y'a de la tranquillité dans ce post .

Coucou,

Si tu nous donnais un peu de tes nouvelles ici, j'ai lu que tu avais des problèmes de boulimie à présent, pénible ces addictions...

Tu dis dans un de tes postes que depuis que tu es indifférente tu es triste, et ce, dès le matin. Tu avances bien avec ton travail psy mais prends tu un AD pour t'aider un peu ?

Ca fait 1 mois que tu n'as pas posté sur ce fil.

J'attend.

Bisous

Coucou Karine, et bonjour Ă  tous,

Oui effectivement je suis triste pour plusieurs raisons : d'abord je pensais être guérie des addictions et en travaillant avec ma psy, je me suis rendue compte que j'avais une addiction avec certains aliments : le chocolat entre autre.

Cette addiction me réveille toutes les nuits et je vide les placards, le soir après le repas même si je mange toujours de bonnes choses car j'adore cuisiner et bien manger, je me précipite sur tout ce qui ressemble à du chocolat.

Et cela ne dure pas d'hier ni de l'arrêt du tabac ou de l'alcool c'est bien antérieur cela fait 35 ans. C'est pourquoi depuis mes 20 ans j’enchaîne régime sur régime et regrossi à chaque fois.
Avant je mettais ça sur le compte de l'alcool mais là force à moi de reconnaître que c'est les saloperies que je mange.

J'ai 25 kgs de trop et je ne me supporte plus (j'en ai pris 5 de plus depuis que j'ai arrêté de boire).

Comme je passe mes nuits à me lever pour aller manger : je me suis levée 3 fois cette nuit, je suis épuisée le matin.

Et cerise sur le gâteau, mon couple ne s'améliore pas.

Il faut vraiment que je me sorte de toutes ses addictions, que je me retrouve un physique acceptable, que je dorme : je prends un somnifère (Imovane) et 1/2 théralène tous les soirs.


Je compte vraiment sur une aide avec le baclofène pour faire cesser mes pulsions alimentaires.

En parallèle je sais bien que j'avance avec ma psy mais le chemin est encore long. J'essaye de comprendre d'où me viennent mes angoisses et pourquoi depuis tant d'années je me détruits à petits feux.

En plus je suis en colère après une de mes filles (22 ans ) qui a quitté la maison pour aller réviser sereinement chez une amie. pas facile d'élever des enfants...

A bientĂ´t

Bises

Phil et mon doc m'ont prescrit du théralène pour diminuer les angoisses, ça devrait le faire non?
Bises

Bonsoir,

Karine a raison, le théralène marche bien pour les insomnies mais ne couvre pas la journée pour les crises d'angoisse. Tu pourrais demander à ton médecin traitant de te prescrire de l'atarax contre les crises d'angoisse, cela marche bien et ce n'est pas addictif.

Pour tes nuits, tu pourrais augmenter tes doses de théralène, cela te permettrait d'arrêter l'imovane.

EN ce qui concerne les TCA, le baclofène marche très bien et je te conseillerais bien de te rapprocher de Sissi qui connait parfaitement le sujet.

Bien Ă  toi

Bonjour Ebène

En plus de tout ce qui a été dit, en augmentant le baclo, il se peut que tout cela soit un mauvais souvenir, tu peux essayer de trouver un psy qui pratique les Thérapies Cognitives et Comportementales TCC

Et comme le chocolat est un bon anti dépresseur, peut-être as-tu besoin de prendre un vrai anti-dépresseur, d'où toujours l'idée du psy

Membres TCC

ou bien demander à ton médecin s'il en connaît

il faut prendre les problèmes un par un, là tu sembles submergée par beaucoup de choses, et tout ne peut pas être réglé d'un coup, alors les séances psy vont être interminables

La TCC fait ça très bien, tu te fixes sur le chocolat, ce qui te permettra de dormir, de perdre du poids et d'être mieux dans ta peau

La journée passe beaucoup mieux avec un bon sommeil

et le théralène, moi c'est 10 mg, avec moins je ne dors pas bien du tout

Le chocolat la nuit ce n'est pas terrible pour la gestion de ta glycémie, imagine que ton pancréas souffre et qu'il va stocker tout ça en graisse directement

VoilĂ  mes petites inspirations pour toi

Bisous

Manue

Bonsoir Ă  tous

Phil et Karine:
Comme je fais le pont, je vais retenter ce soir 1 théralène et 1/2 d'immovane. Mais la dernière fois, avec cette posologie je m'étais réveillé à 04:00 du matin et plus fermé l'oeil de la nuit.
La journée de travail fut compliquée.

Sinon je tenterai de nouveau 1/2 immovane et 1 théralène et demi ou 2 peut-être, qu'en penses-tu?

Pour l'atarax, je ne crois pas que mon médecin voudra m'en prescrire mais de toutes façons je n'ai pas vraiment de crises d'angoisse la nuit.

Pour les TCA, je viens d'ouvrir un nouveau fil : "marre des addictions" pour avoir l'avis de Sissi. J'ai même envoyé un MP à Sylvie qui comme d'hab a déjà répondu.

Manue, je viens de regarder le site que tu m'as proposé et ai trouvé un médecin dans la commune où je travaille. Tu crois que ça marchera avec un médecin?
L'avantage c'est qu'il doit être remboursé, pas comme ma psy qui me coûte un bras.
Mais tu as raison, non seulement physiquement la graisse s'installe mais mon pancréas doit valser et je ne te parle pas de mes dents qui crient SOS carries.
Il faut que je prenne RDV chez le dentiste.

Merci pour vos conseils.

Bises

Ebène,

je pense que tu peux tenter 1/2 imovane et 10 mg de théralène puisque tu fais le pont parce que les réveils à 4 heures du matin sans retour du sommeil, c'est un peu difficile à vivre.

Quand je te parlais d'atarax, c'était pour tes crises d'angoisse dans la journée, pas pendant la nuit.

Bien Ă  toi

De toutes manières, je n'ai pas de crises d'angoisses la journée seulement des pulsions alimentaires donc pas d'atarax pour l'instant seulement du baclofène que je vais augmenter et tenter de prendre le soir pour les pulsions de la nuit.

Et 10 mg de théralène et 1/2 imovane

Encore merci Phil

bonjour EBENE,

je reviens un peu vers notre rencontre parisienne
ravie d'avoir fait ta connaissance ainsi que celle de cinq autres
membres que je n'avais jamais rencontrés

je t'ai croisé ce matin sur le fil de Karine, et alors m'est venue une idée

ton livre (désolée, oublié le titre) sans doute très utile pour
la reconstruction (Karine, en parlant de sa mère était le déclencheur)

pourrais tu mettre le titre, éventuellement sur le fil de Phil (à votre santé)
il s'agit de santé / reconstruction psy, en l'occurrence
qui n'en a pas besoin ?
ou alors à un endroit que tu penses mieux approprié

merci, bises

Bonsoir,

Tout d'abord Henriette, je voulais te dire que j'ai pensé à toi tout au long de la journée en regardant le joli bouquet de fleurs qui trône sur ma table de salon.
Pour ceux qui n'Ă©tait pas Ă  la rencontre parisienne, je vous informe que Martha est venue au restaurant Ă  Paris, alors qu'elle vit en Provinces avec 2 jolis bouquets de fleurs des champs pour Ă©gayer notre table : super, n'est-ce pas?

Sinon le livre dont Martha fait référence est un livre que je suis en train de lire et qui peut aider d'autres personnes à comprendre pourquoi nous sommes devenus malades : alcooliques.

Ce livre s'intitule "Le bonheur d'ĂŞtre soi" de Moussa Nabati.
"Etre soi, cela veut dire s'aimer, se respecter, savoir ressentir, choisir, désirer et s'exprimer en son nom propre, pour son propre compte. C'est d'avoir un psychisme autonome, différencié des autres mais relié à ses origines et à son passé" Il n'y a aucune recette miracle pour trouver le bonheur : seule la pacification avec sa propre histoire permet de s'en approcher".

Pour ma part, ce livre m'a permis de mettre des mots sur mon histoire vécue, et de comprendre pourquoi je suis angoissée, pourquoi j'ai bu etc....et surtout d'entrevoir un avenir serein, sans angoisse.
Souvent on associe dépression et effets secondaires dus au baclofène. Pour ma part je pense qu'arrêter de boire grâce au baclofène, nous amène à voir le vie telle qu'elle est et si nous n'avons pas fait le deuil de notre passé nous sombrons dans la déprime.
C'est pas le baclofène qui nous fait "déprimer" mais NOTRE HISTOIRE.
Faisons la paix avec notre passé, soignons-nous avec le baclofène et nous reprendrons le chemin de la vie qui peut être magnifique.

Bonne soirée

Merci beaucoup Ébène pour ce message d'espoir...
La dépression associée au baclofène est bien un effet secondaire de celui-ci (10% selon Beaurepaire).
Mais il ne dit pas si de ce 10% combien ont un terrain dépressif.

Et on sait que la dépression est souvent associé à l'alcoolisme quoique l'inverse n'est pas aussi vrai (un déprimé n'est pas nécessairement un alcoolique).

Aussi, comme tu dis l'arrêt de l'alcool nous change, elle nous faire voir que notre cerveau nous a leurré trop longtemps.
Mettre fin à l'alcool (ou tout autre dépendance majeure), c'est reprendre le contrôle sur sa vie, cesser d'être l'esclave d'un plaisir qui nous détruit.

Merci pour la réf du livre, je l'ai mis sur ma liste

Bonne et douce nuit
Pierre

Coucou PiereEau

Ta visite sur mon fil me fait plaisir.

Effectivement, certaines personnes ont un terrain dépressif, qu'elles doivent soigner en parallèle de l'alcoolisme.

Pour ma part, j'ai la chance de ne pas être dans ce cas-là; par contre après avoir cessé de boire, je me suis trouvée envahie d'une grande tristesse.
Je ressentais un grand vide, c'est pourquoi mon addictologue m'a conseillé une psychothérapie, ce que j'ai commencé.

En parallèle, ma sœur qui m'aide dans ma démarche et surtout qui a partagé notre enfance malheureuse m'a offert le livre dont j'ai fait référence. Et là : énorme déclic : j'ai trouvé les réponses à mes pulsions alcooliques et alimentaires.

Même si je reste convaincue que pour être alcoolique, il faut aussi avoir un manque de gammaB au niveau du cerveau et que seul le baclofène peut nous guérir.
Pour preuve , sur les 4 filles, je suis la seule alcoolique. Mes autres sœurs ont développé d'autres systèmes de compensation.

Moi ce livre me permet de mettre des mots sur mes maux. Pour la dépression, le même auteur a écrit un autre ouvrage
que je n'ai pas lu.

Bonne soirée

Coucou Ebène,

Contente de lire tes nouvelles et pouvoir t'envoyer moi aussi
un petit mot.

Comme quoi, parfois un livre peut nous ouvrir les yeux.
Ce fut le cas pour moi mais dans un tout autre domaine.

S'il peut t'aider alors tant mieux !

Mes sœurs n'ont plus ne sont pas alcooliques.
Nous avons pourtant subit la dictature de notre père.

J'ai 10, 8 et 7 ans d'écart d'âge avec mes frangines.
Je crois qu'elles se sont soutenues alors que moi j'Ă©tais seule.

Et puis rentre en ligne de compte d'autres critères qui font qu'on
est un sujet propice Ă  l'alcoolisme.

Je crois que j'ai plus de batterie ; pas l'ordi, moi.

A bientĂ´t.
Bises.

DĂ©pression et alcool
Oui, terrain connu.
En fait alcool compensatoire d'un manque, même si pas dépression.
Et puis baclo qui traite l'alcool.
Et victoire surprenant qui te rappelle que tu peux vaincre.
Alors tu poses tes questions et tes doutes sur la table, tu les sépares et tu les traites.
Et tu réponds aux questions, tu acceptes tes doutes. Et tu renforces ton indifférence.
Tu rentres dans un cercles vertueux qui te fait traiter les nouvelles questions et les nouveaux doutes en acceptant de ne pas y répondre parfaitement. Et c'est une victoire de plus.
Garder la dynamique et rester libre.

C'est un peu tout ce que je lis dans ton post Ebène .

Coucou Madame Ebene !

1 petit coucou ce soir, juste pour te dire, te prévenir quoi , que j'ai entame la lecture de ton fil, et que j'ai bien l'intention de revenir pour continuer a te lire hein...

Enfin si tu n'y vois pas d'objection ...

Vince.

Coucou Mister Vince,et bonsoir ceux qui me lisent

Bienvenue sur mon fil. Tu pourras constater une belle progression avec le baclofène et surtout de belles désillusions quant à ma vie personnelle.

Et oui, malheureusement, ça y est mon mari m'a signifié que nous allions nous séparer; je l'ai trop humilié durant toutes mes années d'alcoolisme et progressivement ses sentiments se sont éteins.
Effectivement je lui ai demandé d'écrire ce qu'il avait subi et il l'a fait. J'ai trouvé les écrits (il ne le sait pas...) et quand j'ai lu j'ai compris qu'effectivement je lui en ai vraiment fait voir de toutes les couleurs et j'ai honte mais c'est trop tard.

Je suis désormais indifférente à l'alcool mais j'ai encore des pulsions alimentaires.
C'est pourquoi j'augmente progressivement le baclofène en essayant de cibler les heures de pulsion.

Celles que j'arrivais le moins à gérer c'était celle de 3 heures du matin; et bien avec le baclofène, 1/2 imovane et 15mg de théralène cela fait 3 nuits que je ne me suis pas précipitée sut le chocolat. A voir dans le temps...
Je pense aussi que grâce à mon livre (voir fil plus haut) j'ai compris pourquoi je me détruisais à petit feu donc j'arrive mieux à dire non.

Mais même si je parviens à me guérir la victoire amère car j'aurai causé beaucoup de dégâts.

Voilà, le baclofène est arrivé trop tard dans ma vie d'alcoolique.

Bonjour Ebene,

Bien triste nouvelle pour votre couple, n'y a t-il pas moyen de faires une thérapie ensemble, pour qu'il comprenne que finalement tu n'y pouvais rien car tu étais malade alcoolique ?

Par contre, c'est génial pour des crises de boulimie qui s'estompent.

Il faut absolument que je me procure le livre que tu préconises, il a l'air de beaucoup t'aider.

Je te souhaite beaucoup de courage pour cette nouvelle Ă©preuve que tu traverses.

Je t'envois plein d'ondes positives.

Bisous

Coucou Ebène,

Effectivement, on en a déjà parlé ensemble mais ce sera peut être l'occasion aussi d'un nouveau départ.

Bien sûr en ce moment, tu es en plein dans le creux de la vague.

Courage,

Si tu as besoin, tu sais que j'suis lĂ 

Bise

Bonjour Ebène,

Je suis bien triste en lisant tes nouvelles ce matin.

Nous, alcooliques, nous provoquons de terribles dégâts dans notre
entourage.
C'est la maladie qui veut ça malheureusement.
Et on est impuissant face à ce problème sauf quand on a décidé de réagir
comme nous le faisons.

Et le principal s'est de réagir.
Il nous faut des années d'alcool avant de s'apercevoir qu'il y a un vrai
problème.

Aujourd'hui, nous en sommes libérées.
Alors, ne t'en veut surtout pas car nous sommes tous dans le mĂŞme cas.
Les reproches envers soi-mĂŞme n'y changeront rien.
Ne te culpabilise pas, Ebène.
Comme on dit avec ses "si", on ferait plein de choses.

Je suis également persuadée que tu arriveras à résoudre tes problèmes de
boulimie.
Les nouvelles de ce côté là sont encourageantes.

L'important à mes yeux, dans l'immédiat, c'est le dialogue avec ton conjoint.
Dis lui tout ce que tu as sur le cœur.
Les choses étaient dites, tu auras fait le nécessaire et tu te sentiras
apaisée.

J'ai un exemple Ă  te donner Ă  ce propos.
A ce moment là, j'avais mes deux ainés petits et enceinte du 3e.
Mon compagnon Ă©tait alcoolique.
Sa maladie s'empirait d'année en année, mais je l'aimais.
Après la violence verbale, c'est installée la violence physique.
J'ai eu peur pour mes enfants et pour moi.
(A l'Ă©poque, je n'Ă©tais pas alcoolique).
Un jour, il a fait une crise terrible cassant tout dans la cuisine.
Il avait même défoncé plusieurs portes.

Je lui ais parlé longuement lui expliquant la situation que je vivais
"insupportable".
Je lui ai demandé de se soigner alors je resterai avec lui.
Il m'a répondu que la malade c'était moi.

Alors, je me suis enfuie avec mes enfants.
Là, j'ai réalisé que je ne pouvais compter que sur moi dans la vie.
Et c'est toujours le cas aujourd'hui.

N'hésite pas à venir sur ton fil.
Il y a des personnes ici qui ne demandent qu'Ă  te soutenir.
Un peu de soutien ça fait du bien.

De tout cœur avec toi.
Gros bisous

Bonjour Ă  tous, Ă  toi Christobal

Effectivement tu as un passé lourd à gérer avec un alcoolique, il t'a forcé à le quitter par sa violence.
Tu connais la difficulté de vivre avec une personne telle que lui.

Dans mon livre où j'ai découvert que la DIP (Dépression Infantile Précoce) m'avait fait devenir alcoolique, avoir des pulsions alimentaires et surtout démollir tous les bons moments que nous vivions ensemble et avec mes enfants.

Par exemple, même si j'étais contente de rentrer chez moi, je me "débrouillais" pour trouver une chose à critiquer et me mettais dans des états pas possibles.
J'ai donc pendant des années hurlé sur mes proches pour des broutilles. Et tout ça en fin de compte pour me "punir" : réactions disproportionnées face à ma DIP.

Donc même non alcoolisée, j'étais ingérable.

Maintenant que j'ai enfin compris mon ancien mode de fonctionnement, et que je pourrai enfin devenir quelqu'un d'aimable, il est trop tard.
Donc c'est vrai que je commence à ne plus m'en vouloir puisque j'ai compris la cause de mes débordements; en me disant que j'étais malade.

Mais je m'en veux quand même de les avoir fait souffrir, de leur avoir pourri l'existence : et on ne revient pas en arrière.

D'après ma psy, il faut que j'apprenne à m'aimer pour cesser de me détruire. C'est pour cela que je dois me refaire un physique acceptable car physiquement je ne me supporte plus.
Donc régime : j'ai commencé lundi.
Non pas que pour reconquérir mon mari (si ça peut aider pourquoi pas) mais pour moi.

il n'empêche qu'heureusement que le baclofène est là car malgré tout je n'ai pas du tour envie de m'alcooliser.

Bises

Coucou Ebène,

Comment vas-tu aujourd'hui ?

Tu as tout fait pour te pourrir l'existence afin de te faire volontairement
du mal.
Saches que ce fut le mĂŞme cas pour moi en m'inventant tout un tas de
maladies psychosomatiques qui m'ont bien fait souffrir.

Nous punir.
Pourquoi ?
Pour ne pas avoir été l'enfant que nos parents voulaient ?

Il faut qu'on apprenne Ă  s'aimer.
Ce qui n'est pas facile.

Moi aussi, j'ai commencé par prendre soin de ma petite personne.
Pour me sentir plus belle, bien dans ma peau.
Pour une femme s'est important la féminité pour s'épanouir.

Alors tu commences un régime ?
C'est super mais fait attention à ce qu'il soit équilibré et suffisant en
quantité.
Tu peux bien manger Ă  table aux repas.
Ce qu'il faut éviter à tout prix c'est le grignotage de la journée.

Aussi, je comprends que ce régime te tienne à cœur.
Et tu y arriveras comme tu as réussi avec l'alcool.
(qui n'aide pas non plus pour la ligne).
Pour toi et pourquoi pas reconquérir l'homme que tu aimes.
C'est tout à fait légitime et tout à ton honneur, je trouve.
Malgré tout ce tumulte dans ta vie, pas besoin d'alcool et çà c'est
vraiment nouveau pour nous.
Rien de tel pour reprendre confiance.

La conclusion de mon histoire avec mon ex c'est que parfois, on se
retrouve dans des situations oĂą il faut accepter et aller de l'avant.
Oui accepter.
Continuer notre route malgré tout.
Cette route est parfois différente de celle qu'on s'était imaginée.
Il faut garder espoir.

A + pour tes nouvelles.
Prend soin de toi.
Bisous

Coucou Christobal

Effectivement le fait d'être née non désirée avec une mère cruelle cause des dégâts quasiment irréparables.
Nous sommes 4 filles et chacune d'entre nous a déclaré une DIP avec des comportements différents; une de mes soeurs, maltraitée elle aussi, est un peu comme toi. Elle est tout le temps malade et son système immunitaire ne fonctionne pas bien.
Elle cumule les opérations, les maladies. A telle point que son époux dit d'elle : "il ne faut pas qu'elle aille voir son médecin bien portante car elle certaine de ressortir de chez lui en déclarant une maladie".
Et mon livre explique bien ce comportement.
je lui ai acheté un exemplaire de mon livre : il faut que je lui offre en lui expliquant mon analyse.

Il faut aussi que je prenne RDV avec une de mes filles qui a quitté la maison récemment en disant qu'elle ne supportait plus ce que je lui faisais vivre.
Je souhaite lui expliquer mon cheminement et m'excuser pour le mal que j'ai pu lui faire.

J'espère qu'elle saura me pardonner.

Tu vois j'ai beaucoup Ă  faire.

Bises (demain je travaille donc....)

Coucou,

Très bien que tu veuilles expliquer ton cheminement à ta fille, lui faire comprendre que l'alcoolisme est une maladie et que le mal que tu aies pu lui faire était involontaire.

Promis, je commande aujourd'hui ton livre.

Bisous

Coucou Ebène,

Chacune de tes sœurs et toi, vous exprimez vos souffrances d'enfant différemment.
C'est logique puisque chacune est différente.

Il faut apprendre Ă  s'aimer, Ă  s'accepter.
C'est tout un travail Ă  faire sur soi.
Peut-être suivre une thérapie ?

Pour ma part, je ne suis pas dans le cas que tu Ă©voques.
En fait, je suis en forme.
Aucun problème de santé.
Je ne vais jamais voir le médecin.
C'est plus vicieux que ça.
Tout ce passe dans ma tĂŞte.

Pour te donner un exemple, à une époque, (et cela m'arrive encore parfois), je disais systématiquement
"non" mĂŞme Ă  une chose qui me faisait plaisir.
Tout cela pour me punir.
Tu vois ce genre de chose "tordues".

Avec ta fille, je pense que le dialogue est la meilleure solution.
Elle ne comprendra peut-ĂŞtre pas tout de suite mais elle comprendra un jour.
J'espère que vos relations s'amélioreront rapidement et je croise
les doigts pour toi.

Avec la mienne, nos relations sont tendues parfois.
Faut dire aussi qu'elle a un fichu caractère.
Elle m'en veut de boire pensant que c'est de la lâcheté.
Mais nos relations restent correctes.
J'espère même qu'elles s'amélioreront lorsqu'elle verra que je ne bois plus.

Je te dis Ă  + tard
Bisous

Coucou Christobal

Effectivement, nos proches ne peuvent pas comprendre l'alcoolisme, il ne savent pas comment c'est compliqué d'en sortir. Ils en sont les victimes passives.

Pour ta fille, peut-ĂŞtre que le fait d'en parler avec elle lui ouvrira les yeux.

Concernant ma fille, l'alcoolisme, elle l'a compris : elle a fait premières années en médecine et pour elle l'alcoolisme est bien une maladie.
Je pense qu'elle m'a pardonné mes saouleries.

Par contre, elle n'a pas compris pourquoi, je les ai prises pour des punching-ball et pourquoi je les ai malmenées durant tant d'années.
MĂŞme moi avant de lire mon livre, je ne le savais pas. Ma psy essayait de me le dire mais en prenant des pincettes mais n'y est pas vraiment parvenue.
Pour moi c'est clair maintenant : je me suis punie durant tant d'années et aujourd'hui je dois apprendre à m'aimer, tout comme tu me l'écris si bien.
La route est longue.

Je t'embrasse

Ebène

Bonjour Ebène !

Je passe te faire un petit coucou vite fait car je passe la journée chez
Maman et en famille.

Tu es peut-être en week-end prolongé ?
Tu dois bosser sur le récit de ta vie.
Je te souhaite donc bon courage et je reviendrai vers toi bien sûr
plus tard.

Je t'embrasse bien fort.

Bonjour mon amie Madame Ebene et aussi ma délicieuse amie Christobal.

Bon sang que je me sens mou du genou, compare a notre chère amie commune Christobal, qui elle prend bien soin de toi ...

J'ai presque honte de ne pas plus être présent a tes cotes, alors que je te lis quotidiennement, Ebene.

Je me faisais avec regret cette réflexion hier soir, en répondant a 1 post de Christobal sur mon fil ...

Ne m'en veux surtout pas Ebene et ne crois surtout pas que je me désintéresse de toi ...

C'est tout le contraire !

Mais je me doute bien que ce n'est point le cas Ă©videmment.

Mais souvent, au sujet de l'Ă©preuve familiale que tu traverses actuellement, je me sens impuissant en quelque sorte et ne sais quoi dire.

Alors bêtement je ne dis rien hélas ...

Il faut dire aussi hélas que je ne suis pas quelqu'un d'expérimenté en ce qui concerne la vie de couple...

Même pas du tout du tout, même pas un tout petit peu helas, puisque mes rares expériences et tentatives de vie de couple se sont révélées calamiteuses, voire même catastrophiques, j'ai toujours eu l'honnêteté de le reconnaître ...

Alors que dire ?!

Ainsi, je suis bien triste, quand je te lis, car je te lis tous les jours, figure-toi Ebene ...

Mais bon sang Vincent, des mots gentils tout simplement, des mots gentils d'encouragement tout simplement, oui c'est ca bien sur !

Quel sot maladroit tu fais parfois et bien souvent hélas mon pauvre Vincent, grand benet va !

Mais avec quelle intelligence et noblesse d'esprit, avec quelle sensibilité, avec quelle lucidité tu analyses ta situation Ebene, a mon tres humble avis, si je puis me permettre...

La noblesse de ton attitude et de tes réflexions force le respect, en tout cas le mien, Ebene !

Alors oui que des mots gentils pour toi :

Je suis avec toi a 200/100 moi !

Et je te promets d'essayer d'être plus présent a tes cotes, car toi aussi tu es une amie et une personne volontaire digne du plus grand intérêt !

Courage mon amie, tu vas nous rejoindre, nous t'attendrons, sois en certaine Ebene !

Tu est 1 femme forte et intelligente et ta force, selon moi, c'est justement ta noblesse d'esprit, Madame Ebene !

C'est-ce que je ressens de plus en plus en te lisant !

Allez, allez, allez !

Vince, ton ami bienveillant.

A tres bientĂ´t Madame Ebene !

Coucou Monsieur Vince, mon ami

Que dire à tel message de sympathie hormis le fait qu'il me touche profondément surtout que depuis hier soir, je sais que mon époux a une liaison avec une autre.

Je l'ai découvert en lisant sur son tel : ce n'est pas beau mais néanmoins, le l'ai fait. Je n'ai pas pu m'en empêcher : le portable était en évidence.

Il n'a pas nié. M'a seulement répété qu'il ne m'aimait plus et que je l'avais fait souffrir avec mon alcoolisme, que je l'avait trop souvent humilié.
Bref, c'est fini......et moi j'ai envie de rien...j'en crĂŞve....
L'alcool qui au départ m'a rendu euphorique, forte, pleine d'assurance, aujourd’hui m’anéanti.

Le pire pour moi c’es que cela fait 1 an que j’ai commencé le baclofène (en juin 2013) et maintenant que je ne bois plus c’est trop tard.

Il y a un an, tous les matins je me disais 0 alcool et tous les soirs le craving était là à 18 :00 et je me jetais sur l’alcool. J’avais encore un mari. Il ne m’aimait déjà plus mais je ne m’en rendais pas compte.
Aujourd’hui, je n’ai plus de craving, même aujourd’hui alors que je suis au fond du trou, je n’ai pas pensé à boire mais mon mari me quitte et je ne vois plus d’issue.

Je suis triste….

Désolée de ne pas avoir de la joie à vous annoncer, Mon ami Vince et ma belle Christobal…

Désolée de ce qu'il t'arrive Ebène....

Je ne sais quoi te dire...

A part que tu es une femme formidable !

Je t'envoi plein de bonnes ondes !

J'ai reçu hier le livre que tu m'avais conseillé, "Le bonheur d'être soi", je vais le dévorer dès aujourd'hui.

Merci.

Bisous

Coucou Ebène,

C'est avec beaucoup de tristesse que je découvre ton message d'hier soir.
On ne peut pas retenir un homme qui veut s'en aller.
J'en sais quelque chose moi aussi.

Ce qui me fait pester c'est que tu n'es pas eu de deuxième chance.
Toi qui a profondément changé et qui n'a pas eu le temps de le prouver.
La vie ne nous fait pas de cadeau mon amie.
Elle est parfois très injuste, trop injuste.


Si tu es aidée par ta famille et tes amis, sache que tout ce passera bien.
Il faut accepter et rebondir pour continuer son chemin.
MĂŞme seule.

Il m'est arrivé 3 fois dans ma vie d'être obligée de repartir à zéro.
(et il y en aura surement une 4e).
Recherche de logement, déménagement, tonne de paperasse à remplir,
se remeubler un minimum, frapper Ă  toutes les portes pour trouver aide et
soutien.

On s'installe peu Ă  peu dans sa nouvelle existence.
Vite on fait de nouveaux projets.
De nouvelles connaissances.
La vie reprend ses droits.
On n'a mĂŞme pas le temps d'y penser qu'on est Ă  nouveau dans la routine !
Crois-en mon expérience Ebène.
Ce qui nous parait une montagne, n'est pas si infranchissable que ça.

Tu y arriveras toi aussi tout comme moi.
Parce que la vie continue et que maintenant sans alcool tout est
possible.
Tes pires années sont derrières toi.
Celles qui t'attendent seront bien plus heureuses.
Et tu le sais, hein mon amie ?

Tu peux compter sur mon soutien et celui de notre ami Vince.
Différents mais complémentaires pour te soutenir.
Et parce que je suis bien placée pour te comprendre.

Tu continues à me donner des nouvelles surtout Ebène !
De tout cœur avec toi.
Bisous.
Ton amie Christobal.

Merci Christobal pour ton message plein de réconfort.

Mais là j'ai vraiment l'impression d'avoir tout gâcher. Avoir abîmé les personnes que j'aimais le plus.
En plus, le savoir avec une autre me rend malade de jalousie : c'est injuste.

Je dois voir ma fille dimanche, j'espère que je ne serai pas trop épuisée et que j'aurai la force de lui expliquer que j'ai compris les raisons de mon alcoolisme : carence au niveau du cerveau (d'où l'importance du baclofène dans le processus de guérison)mais aussi ma Dépression Infantile Précoce DIP, qui m'a poussé à me détruire.
Mes excès de colère ne leur étaient pas destinés mais me rendaient malheureuse ce qui est conforme au processus d'auto destruction que j'avais inconsciemment mis en place.

Le pire c'est que mes pulsions alcooliques et alimentaires m'ont amener à me métamorphoser physiquement et je ressemble de plus en plus à ma mère : mon bourreau. Rien de tel pour me déprimer davantage.

Effectivement au bout du tunnel, il y aura la lumière mais le chemin pour y arriver me parait très long.

Bises

Je pense fort Ă  toi ce soir,



j'ai décidé que j'allais la verser sur toi toute cette énergie que j'ai en trop, car tu le vaux bien !

Je souhaite de tout cœur que tu te relèves bien vite de cette situation.

Gros bisous

Coucou Ebène,

Me revoilĂ , par ici.
Chez toi.

Arrêtes de t'en vouloir pour les choses du passé que tu as
faites.
En tant qu'alcooliques, nous avons tous fait d'Ă©normes erreurs.
Le principal, c'est d'en sortir !

La culpabilité ne fera que te ronger de l'intérieur.
Utilise cette Ă©nergie Ă  des fins positives pour avancer.

Certains jours, je me dis : "je préfère avoir été alcoolique et
m'en sortir aujourd'hui, plutĂ´t qu'ĂŞtre entrain de tomber dedans !".

Que tu sois jalouse, c'est normale.
Tu es sous le choc de cette nouvelle et tu aimes ton mari.

Avec le temps, cette douleur va s'estomper.
Pour l'instant, elle aussi te ronge.
Maintenant, il faut penser Ă  toi.
Tu as une vie différente qui t'entend.
Elle sera plus heureuse que celle passée.

C'est bien pour cela que tu as arrĂŞter de boire ?
N'est pas peur de l'avenir.

La peur te paralyse Ă  mon avis.
Et je le comprends.

Tu as tout Ă  fait raison d'expliquer Ă  ta fille tout ce qui t'a
amené à boire.
Dans le calme et avec précision, je pense qu'elle comprendra.

L'auto destruction ?
Dans l'alcoolisme et elle existe sous bien des formes Ebène.
Pour ma part, j'ai commencé à me faire du mal petite.
Pas en me lacérant les bras mais en me torturant psychologiquement.

Pour ce qui est du poids, le fait d'arrĂŞter l'alcool ne t'a pas permis
de perdre quelques kilos ?
Non ? parce que tu t'es vengée sur la nourriture ?
Où en es-tu avec ton régime ?

Ne t'inquiètes pas.
Tu verras le bout du tunnel, Ebène.
Mais, il faut procéder par étape.
Tu poseras pierre par pierre et tu finiras par l'avoir construit ton l'Ă©difice !
C'est comme cela que je fonctionne moi-mĂŞme.
Mais il faut commencer maintenant !

Bon courage mon amie et réfléchie bien à tout ça.

A bientĂ´t de te lire.
Je t'embrasse bien fort.
Christobal

bonsoir ebène

j'étais peu présente sur le forum ces deniers temps
et ce soir, je me suis posée pour lire les posts de mes amis

en lisant ton post ce soir, je m'en suis voulue de ne pas avoir été plus présente ces derniers temps

que te dire ma chère Ebène, le choc est là, la tristesse aussi , la colère ...

tu vas devoir affronter , faire ton deuil de ton histoire et te reconstruire .. je sais que cela ne se fera pas du jour au lendemain ..

continue Ă  voir ta psychologue .. elle t'aidera Ă  panser ta peine
tes filles seront là .. oui je sais que tu dois être déchirée et je te comprends

et puis on est lĂ  .. tel si tu as besoin

je t embrasse

valérie

Bonsoir Ă  tous,

Valérie, je sais ce que tu vis en ce moment et je comprends que tu ne puisses pas être partout. Nous nous verrons le 20 juin car je compte bien venir.

Karine, je prends toutes tes Ă©nergies positives : merci j'en ai besoin.

Christobal, que de sagesse et d'espoir dans tes propos. Ils sont rassurants et effectivement je pense que pour l'instant j'ai du mal mais que cela devrait s'estomper avec le temps.

Sur la courbe du "chemin de deuil" de Kübler-Ross, je suis dans la colère, j'ai peur de l'avenir et je passe dans la phase tristesse.
Mon fameux livre l'explique bien : il faut que je passe par cette phase de tristesse et surtout de réflexion sur moi-même pour trouver le chemin du bonheur. Comme j'ai fait un énorme travail sur moi-même : j'ai compris mon alcoolisme et je ne bois plus, je devrai a priori sortir grandi de cette histoire

Tu le dis si bien que je te crois, Christobal.

Le problème c'est que je suis au creux de la vague et que même si je sais que demain sera un autre jour, les journées sont difficiles à vivre.

Hier soir, j'ai écris 2 pages qui expliquaient à mon mari que j'étais en colère.

En colère car quand je vois que beaucoup d'entre nous ont été soutenu par leur conjoint dans leur alcoolisme et dans leur guérison et que moi mon mari m'a regardé m'enfoncer et qu'il ne m'a pas aidé dans le traitement de ma maladie : je suis furieuse.

Qu'il m'ait trompé après toutes les promesses que nous nous étions faîtes; j'enrage.
Je lui ai lu et il me dit que je suis à l'origine de tout avec mon alcoolisme. Qu'au départ il avait tenté de m'aider puis avait renoncé.

Trop facilement à mon goût.

Combien de temps doit durer cette période de tristesse, je n'en sais rien, mais elle est dure à vivre.

Bonne nuit Ă  tous,

Ebène

Coucou Ebène,


Si tu es un peu plus confiante en me lisant, c'est parce que
je crois dur comme fer chaque mot que je t'Ă©cris.
Comme tu le dis, actuellement tu es au creux de la vague.
Beaucoup trop de chose à gérer d'un coup.

Ton alcoolisme, tes crises de boulimie, ton traitement baclofène,
ta reconstruction, avec la psy et ton livre et maintenant ta vie
de famille qui vole en Ă©clats.

Il y a des périodes où on a l'impression de toucher le fond.
Ensuite on remonte peu Ă  peu.
L'espoir qui fait vivre, l'instinct de survie.

Je ne peux personnellement pas compter sur mon conjoint pour
m'aider Ă  m'en sortir.

Lorsque je lui ai raconté mon histoire avec l'alcool et ma volonté
d'en sortir, il m'a répondu : "je ne savais pas que tu étais alcoolique,
je ne savais pas que c'Ă©tait Ă  ce point lĂ ."

Comment notre propre conjoint peut-il ignorer ce fait ?

Comme tous les alcooliques, je suis peut-ĂŞtre maline mais il y a
quand mĂŞme des signes qui ne trompent pas !

J'ai eu l'habitude de me débrouiller seule dans la vie.
Aujourd'hui aussi.
Après tout, je suis tombée dedans seule, j'ai voulu m'en sortir et je
continue mon chemin seule.

Entre lui et moi, c'est l'incompréhension totale.
J'aimerai beaucoup me reposer sur quelqu'un pour souffler !

Tu sais Ebène, tout le monde ne peut pas compter sur son conjoint.
Et puis, il y a plein de personne qui font leurs chemins seules.

Tu devrais parler de cette tristesse à ton médecin.
Il pourrait te prescrire quelque chose.

Je t'embrasse bien fort.
A +
Ton amie Christobal

Bonsoir mon amie Christobal

J'ai adoré dans ton MP de constater que nous avions encore une chose en commun, cela nous rapproche davantage.

Je sais que tu as raison et qu'après le fond du trou, je remonterai et sortirai grandie de cette épreuve mais néanmoins à ce jour, c'et trop tôt pour l'envisager surtout que mon cœur saigne.

Je n'arrive pas à envisager que celui à qui j'ai tout donné, me rejette alors que c'est pour moi impensable.

Laissons le temps au temps....

Sinon hier soir, j'ai fait venir ma fille (sous la menace de lui couper les vivres) pour discuter avec elle.
J'ai bien fait, car elle devait une soirée seule chez son père.

Et là revirement de situation elle m'a annoncé que jeudi dernier, elle avait été agressée sexuellement et qu'elle avait déposé plainte.

Bien évidemment, je l'ai soutenu et assuré de mon soutien et nous en sommes arrivées à discuter des circonstances.
Et j'ai appris que ce n'est pas la première fois qu'elle est confrontée à ce genre de situation, c'est la 4ème fois et toujours dans les mêmes circonstances : alcoolisée, en fête, elle ne voit pas qu'elle attire les hommes.
Il faut dire qu'elle est super mignonne et très souriante et ensuite certains essayent d'abuser d'elle.

Tout comme moi, au même âge. Elle reproduit exactement les mêmes symptômes que moi et a tendance à s'alcooliser. Je lui ai parlé de mon livre et de notre hérédité alcoolique et je lui ai dit qu'elle devait briser la chaîne et surtout que si elle se sentait alcoolique qu'elle n'hésite pas à m'en parler.
Il faut dire que durant des années, alcoolique, je l'ai malmenées en parole quand j'étais ivre, comme tout le reste de ma famille.
A cause de moi, elle manque cruellement d'assurance, ce que ressentent facilement les hommes qui l'approchent.
Mon addictologue que j'ai vu aujourd'hui m'a confirmé que l'hérédité alcoolique existait.

Il faut absolument que nous brisions la chaîne quitte à tous prendre du baclofène si nécessaire.

Donc une fois encore, je confirme l'alcool se soigne grâce au baclofène et en parallèle un soutien psychologique pour nous aider à comprendre ce qui nous a poussé à boire.

La route vers la guérison est plus compliqué que ce que j'avais cru au départ mais c'est jouable, il faut y croire.

J'espère ne pas avoir été trop longue.

Bonne nuit apaisée

Ebène

Bonsoir mon amie Madame Ebene et bonsoir délicieuse Christobal, en ce jeudi soir !

Oh bien sur, j'aurais pu faire plus simple, en disant "Bonsoir Mesdames" ...

Mais non, je voulais exprimer plus moi !

J'espere que vous allez bien toutes les 2 ...

Oh que oui elle a raison notre amie commune Christobal Ebene !

Oh que oui tu peux lui faire confiance, a mon tres humble avis !

Parce qu'elle a son vecu a elle, toute son experience de femme a elle !

Et qu'elle aussi a un caractere fort, comme toi !

Oh que oui, tout comme elle, je pense moi aussi tu vas la remonter la pente Madame Ebene !

Sais-tu pourquoi j'en suis certain Ebene ?!

Et bien tout simplement parce que, je me répète la ...

1) Tu as un caractère fort !

2) Tu disposes également, a mon tres humble avis, en tout cas c'est ce que je ressens en te lisant, d'1 intelligence, d'1 noblesse d'esprit, tres largement supérieures a la moyenne hein !

Et pour affirmer cela, je me base tout simplement sur ce que tu écris, sur la façon dont tu analyses ta situation, ni plus ni moins !

Et je suis sincère moi aussi Madame Ebene !

Allez allez allez !

Courage, courage, courage !

Bonne soiree a vous Mesdames !

La je fais simple !

Je suis et nous sommes avec toi, Madame Ebene !

Vince.

Coucou Ebène !



Comment vas-tu, en ce vendredi 13 ?

Vince a raison.
Tu es bien plus forte que tu ne le crois.
Laisser le temps au temps de cicatriser les blessures.
Mais pendant ce précieux temps, il faut continuer notre route.

La rencontre avec ta fille, ne s'est pas passée exactement comme tu l'avais
imaginée.
C'est toujours comme çà.
On se refait le film futur dans sa tĂŞte plusieurs fois en essayant de
deviner comment cela va se passer et au bout du compte rien ne se
passe comme prévu.
Alors on doit s'adapter Ă  la nouvelle situation.

Tu as réagi vite et bien après les confessions de ta fille.
Tu devais être toute retournée !
Pourtant tu lui as aussitôt apporté le soutien d'un maman.
Alors que tu es au plus mal moralement tu trouves encore l'Ă©nergie
pour réconforter les tiens.

Tu vois, c'est ça l'instant de survie dont je te parlais l'autre jour.
Cette énergie cachée et insoupçonnée enfouie je ne sais où.

Mes 2 garçons de 17 et 19 ans (bientôt 18 et 20) sortent parfois tous
les deux avec leurs copains.
Cela me rassure qu'ils soient ensemble.
L'un veillant sur l'autre et réciproquement.

Quand ma fille sortait seule, je m'inquiétais beaucoup.
Moins avec mes garçons qui malgré tout peuvent se défendre
plus facilement en cas d'agression.
Ensuite, elle sortait avec son petit ami ce qui me rassurait.
Ils sont toujours ensemble d'ailleurs.

Alors tu crois que ta fille pourrait elle aussi ĂŞtre alcoolique ?
Qu'elle s'alcoolise pendant une fĂŞte entre jeune ne veut pas
dire qu'elle soit alcoolique.
Mais tu as tout Ă  fait raison de l'avertir avant qu'il ne soit
trop tard.

Je suis contente d'avoir de tes nouvelles ici mais ne refuse pas
la main que je te tend.
On pourrait s'apporter beaucoup toutes les deux si seulement
tu le voulais.

J'espère te lire très bientôt.
Je t'embrasse fort.
Christobal

Coucou Madame Ebene !

Quand tu auras un petit peu de temps et aussi l'esprit a ça, sache que tes 2 amis au moins aimeraient avoir de tes nouvelles, bonnes ou mauvaises, ce n'est pas ça l'important !

Moi je pense a toi et je suis avec toi Madame Ebene !

Ton ami Vince.