Salut les baclozamis.
Passé à 60mg il y a deux jours sans problèmes si ce n'est un coup de barre le soir et de très bonnes nuits réparatrices, c'est le bon effet baclocool. Je me dis que si ça ne marchait pas, au moins à ces doses, je me sentirais mieux, plus relaxe. avec ces bons effets, mon appétit est revenu aussi ce qui me fait peur car si je ne bois pas, je bouffe, le soir j'ai ce besoin d'avoir un truc dans la bouche, bouffe, picole, cigarette, peu importe, il faut que j'ingurgite, sorte de boulimie du soir.
J'ai beaucoup lu le forum ces derniers jours et j'ai lu des fils qui m'ont semblé très tristes et assez décourageants, des rechutes, des échecs, des tristesses.
Autre effet négatif pour le moment, pas d'envie en semaine, effet destressant, effet zen et relaxant, espérons que ça dure.
Ce soir pas d'impression de craving mais je sais que je vais picoler, picoler pour l'envie d'ivresse, d'évasion, de solitude. Je me pose beaucoup de questions sur moi, est-ce encore du craving cette envie d'ivresse qui me prend quand je ne bosse pas le lendemain probablement pas irrepressible mais à laquelle je vais céder. Le baclo coupe-t-il vraiment cette envie d'ivresse en dehors de tout craving ?
En semaine je ne pense pratiquement pas à l'alcool mais arrivé au vendredi je ne peu m'empêcher de me dire "chouette, ce soir c'est picole". Autrement dit je m'inflige un médicament pour lutter contre quelque chose qui me procure du plaisir, c'est bizarre tout de même. Je me demande parfois si je n'ai pas déjà atteint l'indifférence mais que je cherche quand même cette ivresse. C'est étrange de ne pas vouloir d'alcool en semaine mais d'avoir ce déclic le vendredi. est-ce possible que mon cycle de craving soit de 5 jours exactement ? Si je buvais tous le jours, ce serait "facile" de comprendre, mais moi c'est le vendredi soir, encore plus quand je suis tout seul.
Le test va être de voir comment évolue ma consommation, va-t-elle baisser d'elle même sans effort. J'ai envie mais au bout 2 bières sans effort, sensation sa satiété.
Petite anecdote d'alcoolo du jour, je vais faire mes courses chez Carrefour ce soir, je vois que la caissière est Russe et je me dis que je vais lui dire un petit truc en Russe pour être sympa (je ne parle pas le Russe). Alors en partant je lui dit le seul truc que je connais (je pensais que ça voulait dire merci), je lui dit "Na zdarovié", je suis passé naturellement pour un con.
Je passe à 70mg lundi.
J'aimerai tellement y croire, C'est quoi cette indifférence dont les gens parlent, j'entends souvent "boire comme tout le monde", mais avant de devenir alcoolique les gens buvaient comme tout le monde ou ne buvaient pas et pourtant ils se sont mis à boire comme des alcooliques alors pour moi ne pas ressentir cette envie de boire ça n'a pas de sens. Je me prends la tête et je lis le forum et ça me rend triste.
Dans une semaine, vacances, un peu peur, un peu de joie, un test intéressant pour voir si ça commence à agir, vais-je boire tous les soirs, vais-je me limiter en conso ?
Ma copine me manque, je me dis que vivre avec elle a delà du rapprochement indispensable me permettrait de changer mes habitudes d'alcool même si elle aussi picole pas mal (sans être alcoolique je pense) le changement d'environnement me permettrait peut-être de lutter plus efficacement.
Bisous et Cheers !
Début de traitement le 08/08/2014. Aujourd'hui en descente, après un seuil à 250mg je suis à 120mg/j en 2 prises 16h 40mg / 18h00 80mg.