Indifférente à 280 mg depuis bientôt deux ans, à 150 mg désormais, j'ai toujours conservé une consommation journalière de trois bières légères de 33 cl, que je ne dépasse que par pure envie et extrêmement rarement, je demeure toujours étonnée de ce rapport à l'alcool.
Je n'ai pas de craving mais une envie certaine vers 18 ou 19hrs d'ouvrir cette canette dont je n’apprécie pourtant pas le gout, on pourrait donc dire que cette "envie" demeure dangereuse.
Je l'ai pensé, me suis questionné, pourquoi pas 0 alcool pour voir, ben...oui, mais pourquoi?
Finalement du blablabla, car ni le festif ni le désespoir ne me poussent à boire plus, ça ne passe pas tout bêtement, aucun intérêt.
A midi, repas de famille, une flute de champagne sans envie, 1 verre de blanc avec la choucroute puis de l'eau.
Pour ceux qui ont vu le reportage, ma mère si rigide face à l'alcool et qui continue de me surveiller était "pompette" comme disent les non alcoolos, le monde à l'envers!
Ca parait bête d'être encore surprise mais c'est jouissif toujours de constater le peu d’intérêt d'une bouteille ou de la hauteur d'un verre.
Je ne parlerai même plus de liberté, du sentiment de légèreté de s'être débarrassé d'un poids, c'est devenu normal et pour le coup m'en voilà sur le cul.
