Bonsoir ma Babouche,
Bizarre, mais tout ton "pavé" me semble super clair.
Au fur et à mesure que je te lisais, je me disais, purée, elle a l'optimisme en elle, et ensuite, tu le dis.
ça se sent, et pas que dans cet écrit.
Pour le reste, j'ai envie de dire:
Avec l'alcool, et avant comme tu le dis, les émotions étaient disproportionnées (ton exemple avec les enfants est difficile à lire, dans le sens, sensible, mais très imagé et clair)
La troisième solution, "et si... ben non c'est trop horrible, je ne veux pas y penser", est à mon sens, une réaction normale...
Et puis, donc, tu es passé de ces fameuses émotions "trop", à "rien" (effet baclo, etc.)
Et là , il me semble que tu remontes, tranquillement, vers l'équilibre des gens "normaux".
Mais ça ne va pas se faire en 2 mois !
Voilà juste ce qui me vient à l'esprit
En tant qu'anciens alcooliques, et donc, souvent, "tout, tout de suite", la patience me semble toujours aussi difficile à accepter


Je ressens cela dans ton texte, arriver à l'équilibre, maintenant, enfin non, hier, et avant...
Mais bon, combien d'années de dysphorie, euphorie, dépression, et combien de mois pour arriver à l'équilibre?
Je ne peux te dire qu'une seule chose, en te lisant, tu me prouves que tu vas y arriver, tout simplement, pas à pas, les domaines de la vie sont vastes, tu ne vas pas en faire le tour en un jour.
Mais c'est super chouette que tu cherches, je trouve le sujet vraiment intéressant et c'est comme une série suspense, j'attends le prochain épisode
La suite sur mon fil
Gros bisous ma Babouche
Ta Manue
Rechute depuis 2013, début du baclo, dose maximum atteinte 330 mg, dose de déclenchement 290 mg, de longs paliers à 190 mg, puis 120, bref, aujourd'hui à 50 mg, dose de confort depuis plus d'un an, plus d'excès d'alcool, 0 consommation en solo, quelques verres en famille une fois par an, sur deux ou trois jours, et encore... objectif atteint, en 7 ans... alors patience ;-)