Je guette aussi la fulgurante Yakolev aux percées si pleines d'échos qui me laissent gauche et timide.
Allongée sous les racines de pissenlits, à l'ombre des rails de Tristan, je fredonne
Terre mater en riant de l'envers des vers de terre.
Comment savoir ou est l'endroit de cette satanée bestiole?
Qui marche sur la tête, qui rampe sur le dos?
J'ai plongé dans le ciel, j'ai volé sous l'eau,
connu le vice et le verso et recto versa.
J'ai bu la tasse jusqu'à la lie, liquidé l'hiver tant l'ivresse était chaude.
A en oublier les points cardinaux et le haut et le bas et ou le soleil s'en va, je bourlinguais croyais je.
Aujourd'hui, je ne suis ni meilleure ni pire, pas plus apte à distinguer l'envers de l'endroit, le tort de la raison et le sens de mes pas.
La différence?
Aujourd'hui, je n'ai plus peur de ceux qui clament ou se trouve le 0, la juste ligne et le sens exact des mots du dico.