Merci Ă tous !
Mais si
Laurent ! Par tes pensées et tes petits mots, tu apportes toi aussi ta contribution à mon mieux être.
Et oui
Sandrine ! Mon MG qui m'a prescrit le Baclo comme le Lyrica n'est cependant pas au courant de ces interactions, ni même du moindre EI de l'un de ces deux médocs, comme la somnolence par exemple...
Sinon aujourd'hui, j'ai fait un rapide bilan de mes quelques 30 dernières années de vie concernant l'alcool plus particulièrement.
C'est éloquent...
1993, date de ma séparation avec le père de mes enfants : plongée progressive et insidieuse dans l'alcoolo dépendance et perpétuelle lutte pour m'en sortir en vain à partir de 1994, date de ma sortie du déni.
2014, soit 21 ans plus tard, prise de mon premier comprimé de Baclo et diminution spectaculaire de ma consommation d'alcool et de mes problèmes psy (grâce à un suivi psy et surtout au forum).
D'autres problèmes problèmes perso se résolvent encore.
Quelques mois seulement...
Juin 2015, chute vertigineuse dans les affres d'un enfer sans nom et sans exagération, encore méconnu de moi-même jusque là .
Tout s'en mĂŞle !
Les suites de mon alcoolisme presque guéri, des problèmes de santé complètement indépendants de l'alcool.
D'autres problèmes perso s'ajoutent à cela et me laissent en ruines.
En un mois tout s'effondre...
Mais !
Souvenez vous de mon premier post sur mon fil (écrit cependant au début 2013)...
Il y a des pans de vie qui sont des pentes vertigineuses. Il suffit d’un rien pour trébucher et on dégringole d’un coup, complètement étourdi, sans trop savoir où l’on en est, et avec une seule idée en tête : sauver sa peau, ou celle de ses proches. Ce serait la chute libre si quelque roc bien acéré ne venait nous écorcher encore un peu plus alors que nous nous démenons déjà pour stopper la chute, à défaut d’espérer remonter. On a alors envie de fermer les yeux, d’atteindre cet interrupteur imaginaire sur lequel on pourrait appuyer et qui pourrait nous permettre d’avoir un peu de répit, rien qu’une petite pause, histoire de souffler un peu… Heureusement, sur ces pentes-là , on rencontre des gens qui viennent nous tendre, l’un une béquille, l’autre un petit remontant. Les gens nous voient tomber sur ces pentes-là . Ils essaient de nous aider. Notre chute est spectaculaire, nos blessures sont apparentes, nos douleurs sont légitimes…
Parfois, j'ai l'impression d'ĂŞtre une visionnaire...
Aujourd'hui, grâce à vous et à d'aucuns, je me suis remise à escalader la pente, en rampant certes dans un premier temps, demain peut-être à quatre pattes et qui sait debout dans quelques mois...
Ce soir, grâce aux conseils avisés de tout le monde (ou presque

), mon abcès n'est quasiment plus qu'un lointain récent souvenir, mes jambes vont mieux et je retrouve enfin un peu ma tête et... un avenir !