De:
Baclofun - Le: 14 janvier 2014
...1 )
....Réussite - 05/09/2013
...2 )
....270 mg
...3 )
....Précédemment, premier arrêt de consommation, à 170 mg, après 7 semaines de Baclofène (du 12/02/2012 au 02/04/2012),
Reprise de la consommation après 4 mois (diminution trop rapide, et quantité trop faible en fin de diminution :70 mg),
Remontée, à partir de 70 mg fin août 2012, jusqu'à 270 mg fin août 2013,
Entre temps (mars / mai 2013) deuxième arrêt arrêt de la consommation pendant trois semaines (maxi 280 mg),
Puis reprise de la consommation, en réponse à des événements personnels conjugués à une forte baisse associée à des essais ciblage de Baclofène (accompagnement journalier par un membre de l'Association),
Remontée, à partir de 180 mg, fin avril 2013 (avec l'accompagnement espacé d'un -autre- membre de l' Association), jusqu'à 270 mg début septembre 2013,
Troisième arrêt de la consommation, toujours effectif en ce 14 janvier 2014.
Il y a donc près de 4 mois et demi = 19 semaines = égal 129 jours (je ne les compte plus un par un depuis un mois, que c'est bon),
Au final, presque deux années de traitement : pas un jour omis, pas une prise oubliée.
C’était pourtant dans la poche après 7 semaines de traitement parvenues à 170 mg, c'est-à -dire en plein dans le mile vis-à -vis des statistiques.
N'écoutez jamais un prescripteur qui vous dit « c'est bon, votre cerveau a compris, ça y est, ça suffit ». Il (alcoologue) ne m'a pas laissée à la dose qui avait fonctionné, il m'a faite descendre aussitôt, jusqu'à 70 mg fin juin 2012 (moins 100 mg en 3 mois = plus de 8 mg / semaine).
La volonté a tout porté ses épaules, sans que je m'en rende vraiment compte, et lorsqu'un gros chagrin s'est montré, début août 2012 : le désespoir, et plus de Baclo en moi.
J'ai donc repris mon chemin en août 2012, augmenter le Baclo, et boire.
Et sachez que l'alcool, quand vous êtes sous Baclofène, peut vous fracasser : états confusionnels très graves, chutes et pertes de conscience, connus en septembre et octobre 2012, en ré-augmentant le Baclo .
Attention avec cette belle histoire : « la veille d'être indifférent je buvais une bouteille de vodka ».
Pour ce qui me concerne je ne connaissais pas ce danger et je buvais trop pour le Baclo.
J'ai perdu ma voiture un soir en faisant mes courses, je me suis paumée à pied sous la neige dans les rues de mon quartier jusqu'à ce qu'une dame me prenne dans sa voiture ; une nuit je suis tombée chez moi et je me suis ouverte l'arcade sourcilière ; lors d'une autre chute j'ai réduit en miettes l'étendoir à linge auquel je me suis agrippée.
Mais mais ces différentes circonstances je n'étais pas ivre morte, c'est juste que chez moi le Baclo et l'alco ne vont pas ensemble.
...4 )
....Répartition journalière lors de la guérison : 270 mg en 4 fois comme suit (« ciblage »)
10h00 = 30 mg
15h00 = 80 mg / 16h30 = 80 mg / 18h00 = 80 mg
...5 )
....Craving
Pendant la maladie, consommation avant le repas de midi ou avant le repas de soir (voire les deux) et aussi pendant, le tout en cachette. Sky.
Petit à petit au cours du traitement, craving de midi évacué.
Puis craving dès 15h00 / 16h00 vers mai 2013 par exemple, jusqu'à 21h00.
Enfin craving vers 19h00 / 21h00 avant la réussite de traitement (05/09/2013)
...6 )
....Dosage actuel: 200 mg en 7 prises (« imprégnation »)
09h30 = 30 mg / 11h00 = 30 mg / 12h30 = 30 mg
14h00 = 30 mg / 15h30 = 30 mg / 17h00 = 30 mg
18h30 = 20 mg
...7 )
....Effets indésirables: indice « F »
- confusion mentale et chutes lors d'alcoolisation simultanée au Baclo
- vomissements « continus » + céphalées (3 jours - 1er sevrage en 2012)
- somnolence (je « dormais dans ma tête »)
- attaques de sommeil (endormissement quasi-instantané)
- hypersomnie (« attachée » dans le lit le matin)
- rigidité dans le rachis (lombaires)
- fourmillement électrique dans les extrémités
- difficultés de préhension (la vaisselle qui me tombait des mains)
- amnésie : « qu'est-ce que je viens chercher dans cette pièce », « qu'est-ce
que j'ai fait cet apm ? », « impossible de me souvenir ce que j'ai fait Ă
dîner hier soir »
- prise de poids (20 kg) dans la phase 2103 - après une perte de 13 kg lors du 1er
sevrage - pas de bol
- quatre mois après fin de l'appétence pour l'alcool, lors du lissage en 7
prises sur la journée (au lieu de 6 … bof …), épisode (vingt minutes) de
très forte perturbation neurologique : emploi de mots pour d'autres,
impossibilité d'exprimer les pensées, de faire des phrases, de poser des
questions (sujet : les friteuses ...), j'ai cru que j'allais rester comme ça.
...8 )
....Thérapeutiques associées :
- psy (médecin psychiatre - séances hebdomadaires - me prescrit ce que je
demande mais « ne connaît pas » les arcanes de la molécule)
- antidépresseur (Déroxat - 40 mg/jour)
- anxiolytique (Xanax - 0, 50mg/jour)
- Vit. B1 + B6 Bayer (+ parfois magnésium = Pilège - pharmacies)
- Ginseng (Solgar – mag bio)
...9 )
....Désolée, pas fait le questionnaire avant traitement.
Jusqu'Ă trois bouteilles de whisky par semaine.
Et à défaut n'importe quoi qui contienne de l'alcool, même des liqueurs.
Alcool entré dans ma vie en même temps qu'un abus sexuel, à 14 ans (1974).
Recherche de l'abstinence :
Pour avoir cessé de fumer à l'âge de 34 ans (enceinte de 3 mois, sans patch, sans médicament, sans psy), après deux paquets par jour de Marlboro pendant 15 ans, et après ne jamais avoir repris, je sais que je suis une madame-tout-ou-rien.
Alors avec l'alcool, pour cette raison et aussi parce que j'avais tellement souffert des conséquences de la prise d'alcool, j'ai cherché l'abstinence. Cela me conviendrait d'en rester là .
JE SUIS TRES HEUREUSE,
BEAUCOUP PLUS QUE CELA MEME,
DE T'ENVOYER CE POST,
CELESTIN,
TRES SPECIALEMENT AUJOURD'HUI
(j'ai attendu cette date) :
C'EST LE 14 JANVIER 2004 QU'OLIVIER AMEISEN
A EPROUVE
CE QU'IL A DENOMME « L' INDIFFERENCE »
VIS-A-VIS DE L'ALCOOL.