Bonjour Julie, tu es vraiment gentille de t'informer. J'ai finalement décidé de cesser le traitement car je savais que même une fois l'indifférence obtenue, ce serait une bataille perpétuelle à observer ma consommation , augmenter ou baisser le dosage, voir recommencer. Pour la nourriture je pense que c'est différent mais pour un alcoolique, de se bercer de l'illusion qu'un jour on réussira à boire normalement est ce qui nous nuit le plus. Il y y a des gens pour qui ça a fonctionné et je suis vraiment contente pour eux. De mon côté je pense que la vie veut de moi que je découvre qu'une vie sans alcool n'est pas une vie ennuyante, que de voyager sans alcool est plus que possible et p-e même plus intéressant . En plus, je commence une formation de 2 ans pour obtenir mon diplôme de thérapeute en relation d'aide, j'ai besoin
de toute ma tête, le baclo ne m'aidait pas en ce sens, beaucoup de difficulté de concentration et grande fatigue. Tu sais Julie, moi je suis assez spirituelle, je crois en une vie invisible que nous ne voyons pas mais qui nous entoure. Il y a 10 jours un matin, ai demandé à mes guides une réponse claire à savoir si je devais ou non continuer mon traitement au baclofène. Un peu plus tard dans la journée, ai reçu un appel de ma pharmacienne qui me disait que mon médecin lui avait envoyé une requête disant que je devais descendre mon dosage de baclo à maximum 160 mg, j'en étais à 190 et je n'avais pas atteint l'indifférence. Donc pour moi ça été ce fameux signe mais de toute façon, je le sentais au fond de moi que je devais cesser de me battre et accepter que pour moi l'alcool est un poison et que je dois apprendre à vivre sans.
Voilà ma belle amie, j'espère que de ton côté ça va bien, je vais aller lire ton fil pour me mettre à jour.
Des Bises xx