Bonsoir Karo,
Je te vois en plein désarroi.
Je t'ai lu. Je te lis et te vois te débattre et surtout te battre, comme nous le faisons tous ici, comme nous l'avons tous fait.
Ta fatigue est grande. Comment pourrait-il en être autrement alors que tu manques si cruellement de sommeil, que le baclo te tape si fort et que l'alcool est encore là ?
Sans présager d'autres souffrances ou d'autres "problématiques non élucidées" qui te sont propres, vu de l'extérieur, cette fatigue-là suffit en soi à se sentir instable.
Ne peut-être pas tout régler en même temps. Se sortir de l'alcool pour y voir plus clair. C'est ce que la guérison apporte. C'est ce que la guérison m'a apporté, une clairvoyance à avancer au plus près de ce qui m'a pourri et me pourrit gravement la vie.
Continuer à croire au baclo tout simplement d'abord.
Tu fais bien de baisser. Retrouver du confort, peut-être plus de sommeil, de l'énergie, des sorties hors de cet univers qui nous enferme bien, l'alcool, mais aussi la montée en baclo.
Misstik, dont le traitement est lui aussi
en cours a trouvé dans cette baisse la vigueur nécessaire pour mieux repartir.
Traitement en cours... Veuillez patienter ...:)
Le baclo est un maître bien tyrannique, mais à force de le fréquenter, on peut apprendre à le dompter pour mieux guérir.
Retrouver du répit, un peu de calme dans la tempête au quotidien, des moments de souffle qui ne résolvent rien mais qui permettent de respirer un coup, la cohérence cardiaque, la méditation de l'instant présent, Christophe André :
https://www.youtube.com/watch?v=fuDXc1Hr9UE&t=820s, 10 minutes à s'accorder hors de toute notre merde pour être juste là à écouter le monde autour de soi. Ca ne m'a pas aidée. Ca m'aide simplement quand je le fais.
Et puis apprécier ces jours-là , à garder en mémoire au coeur et dans la tête :
Je suis beaucoup plus zen aujourd'hui...
J'ai bu très modérement: 1 demi lors de mon repas en terrasse au soleil,
2 verres de vin ce soir, mais pas avant le repas.
J'ai aussi été capable d'exprimer à une professionnelle ce que j'attendais d'elle...
Pour croire en toi
Un voyage
en cours, et parfois au long cours, mais qui arrive toujours à bon port.
Croire en toi, sinon tu ne serais pas ici à nous côtoyer, nous autres pauvres baclopotes
