Ça va,
Mustang, ça va ! Sauf qu'actuellement, je me bats plus contre mes EI que contre mon alcoolisme. Je ne sais pas faire deux choses à la fois. J'y reviendrai, sur ces fameux EI que j'aimais il fut un temps parce qu'ils me prouvaient l'efficacité du Baclo.
Tout Ă fait d'accord avec toi,
Manue, pour ta comparaison alcool/clope. D'ailleurs la plupart des alcoolos sont souvent aussi de grands fumeurs.
"
ce désir, il faut bien le créer, avec autre chose, à voir"
Je pense que c'est le deal que va me propose mon psychiatre hypnotiseur dans les jours à venir puisqu'il me disait que le risque avec l'hypnose, c'était de remplacer une addiction par une autre. Je me suis moi-même posée la question : si je dois remplacer ce désir par un autre, lequel je choisis ? Je n'ai pas encore trouvé la réponse.
Quant Ă "
on dit souvent que les alcooliques sont de grands impatients", je dois être l'exception qui confirme la règle car je suis très, voire trop, patiente. Eh oui ! Toute qualité poussée à son paroxysme devient un défaut.
Fifi :
"
Flo, j'ai tout lu." Alors, pas si impatient que ça, le mec

! Et courageux en plus !
"
Ton fil est malheureusement parfait."
Mon fil est loin d'être parfait mais j'ai pour habitude de ne jamais retoucher mon passé, je préfère l'intégrer à mon présent et à mon avenir. Comme je l'ai déjà dit, le rejeter serait comme couper la branche sur laquelle je suis assise et certaines branches mortes font des arbres magnifiques. A condition bien sûr qu'elles ne soient pas infestées de champignons qui risqueraient de contaminer le reste de l'arbre.
Mais pourquoi ce "
malheureusement" ?
Serais-tu comme ma fille qui trouvait triste que je lui annonce que je n'avais JAMAIS été aussi bien de ma vie ? Pour elle, c'est un triste constat parce qu'elle regarde derrière, parce qu'elle pense que c'est du temps perdu. Pour moi, non, car je trouve que ma patience a porté ses fruits et que si je n'avais pas vécu ce que j'ai vécu, même le douloureux, je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui. Et je suis plutôt contente de ce que je suis aujourd'hui, même s'il y a encore, bien sûr, des choses à parfaire. Ce ne serait pas intéressant autrement.