Bonjour Si.
Touchée par ton rude combat, je te lis depuis ton arrivée.
Si je ne suis encore jamais intervenue sur ton fil c'est que je n'ai jusqu'alors jamais trouvé matière à t'aider.
Et puis comme j'ai été bercée depuis toute petite par ce fameux "
Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi"...
Mais il se trouve que la lecture de ton post m'interpelle directement.
[...] Toujours ce sentiment d avoir un cerveau en ébullition et un corps qui n en peux plus...[...]
C'est exactement ce que j'ai vécu moi aussi.
Je vivais ça comme un écartèlement.
A cause des EI du baclo, mon mental galopait alors que mon corps freinait des quatre fers.
Malheureusement, je n'ai pas de remède à te proposer contre ça, si ce n'est ce que tu es en train de faire : diminuer le baclo pour pouvoir souffler un peu.
Perso, si je n'ai pas été obligée de baisser mon dosage à ce moment-là , c'est que je ne travaillais pas.
Donc je serrais les dents et je me contentais d'augmenter moins vite.
Autrement, j'avoue que ça aurait vraiment été insupportable.
Mais bon, ce que je veux te dire surtout, c'est que j'ai vécu ce truc et que malgré tout,
je suis arrivée à mes fins.
Alors voilà , pas de solution miracle donc, mais une tonne d'espoir et d'encouragements...
Ma confiance ne se mérite pas. Je la donne sans conditions et la retire sans sommations.
Dialogue extrait du Petit Prince de St Exupéry :
Que fais-tu là ? Je bois.
Pourquoi bois-tu ? Pour oublier.
Pour oublier quoi ? Pour oublier que j'ai honte.
Honte de quoi ? Honte de boire !