Bonjour à tous,
Nouveau depuis quelques minutes sur ce forum, je n'ai pas eu encore le temps de lire tout les posts, mais ce que j'ai pu lire m'encourage à essayer le Baclofene, si je trouve un médecin qui voudrais bien m'en prescrire.
Je vais me présenter et vous raconter mon histoire en quelques lignes:
J'ai 45ans, marié et j'ai 3 enfants, de 17, 14 et 12 ans, j'habite dans une des plus belle région de la Bretagne. Comme beaucoup de membres de ce forum, mon parcours est des plus classique dans l'alcoolisme. J'ai commencé à boire sérieusement il y a environ une dizaine d'années. j’arrivais encore à maitriser mes doses. J'ai glisse dans dans le "plus" serieux il a quatre ans, j'ai commencé à boire en cachette, à finir toutes les bouteilles lors des repas de famille, à reboire encore une fois rentré chez nous, déjà bien saoul. Au début de ces alcoolisations massives, l'euphorie et le shoot de l'alcool me permettait d'etre très productif et imaginatif lors de mes travaux avec Photoshop, un logiciel de retouche et création photographique. Une chance pour mon entourage, j'ai le vin gai et je ne suis pas violent, au contraire, je deviens très volubile, ayant envie de faire la fete, de danser, de" m’éclater" comme on dit. Mais le demon à ete comme d'habitude plus fort, l'alcool m'a entrainé dans les bas fonds de mon cerveau, je n'ai pas plus tricher plus, je susi devenu depressif. je me soignais à l'alcool, le cercle vicieux......rien que du classique. Je pouvais boire une bouteille de whisky d'un litre facilement.
Il y 10 mois, lors d'une nuit d'alcoolisation massive, j'avais bu presque 2 bouteilles de sky, j'en ai eu assez de cette vie, je n'ai trouvé que la solution de vouloir mettre fin à mes jours, j'ai donc prit tout les médicaments que j'avais, c'est à dire, tout mes antidépresseurs, mes calmants, mes anxiolytiques, j'en avait un bon stock, j'ai écrit une lettre d'adieux à ma femme et mes enfants, et je suis parti avaler tout ca avec le reste de ma bouteille en haut de la falaise, je voulais mourir là , dans ce merveilleux décors. Puis ce fut le trou noir. Des randonneurs matinaux m'ont trouvés et appelé les secours, j’étais pas mort. Je suis reste deux jours dans le coma à l'hosto, j'ai faillit perdre mon foie. Une fois remit, les medecins m'ont expediés direct en hôpital psychiatrique, puis après dans une clinique de cure.
Je suis suivi par une psychiatre, d'ailleurs , je sors de notre rdv. Bourres de médicaments, j'ai pu retourner travailler, mais le démon de l'alcool est toujours là et me guette. Je suis sous Esperal, donc, j'ai une belle épée de Damoclès au dessus de la tête. Ma psy et mon médecin traitant ne veulent pas entendre parler du Baclofene, sous prétexte qu'il n'y a pas encore assez de retour d’expérience.
Je suis en train d'ecrire une sorte de petit livre qui raconte ma longue et sure descente dans l'alcool et mon séjour en HP puis en cure. Mon petit voyage au bout de la nuit.
J’espère pouvoir vous écrire et vous lire le plus souvent possible sur ce forum que je trouve formidable.
Demain j’achète le livre du Dr. Ameisen avant de continuer plus en avant.
Bonne soirée à tous.
Nouveau depuis quelques minutes sur ce forum, je n'ai pas eu encore le temps de lire tout les posts, mais ce que j'ai pu lire m'encourage à essayer le Baclofene, si je trouve un médecin qui voudrais bien m'en prescrire.
Je vais me présenter et vous raconter mon histoire en quelques lignes:
J'ai 45ans, marié et j'ai 3 enfants, de 17, 14 et 12 ans, j'habite dans une des plus belle région de la Bretagne. Comme beaucoup de membres de ce forum, mon parcours est des plus classique dans l'alcoolisme. J'ai commencé à boire sérieusement il y a environ une dizaine d'années. j’arrivais encore à maitriser mes doses. J'ai glisse dans dans le "plus" serieux il a quatre ans, j'ai commencé à boire en cachette, à finir toutes les bouteilles lors des repas de famille, à reboire encore une fois rentré chez nous, déjà bien saoul. Au début de ces alcoolisations massives, l'euphorie et le shoot de l'alcool me permettait d'etre très productif et imaginatif lors de mes travaux avec Photoshop, un logiciel de retouche et création photographique. Une chance pour mon entourage, j'ai le vin gai et je ne suis pas violent, au contraire, je deviens très volubile, ayant envie de faire la fete, de danser, de" m’éclater" comme on dit. Mais le demon à ete comme d'habitude plus fort, l'alcool m'a entrainé dans les bas fonds de mon cerveau, je n'ai pas plus tricher plus, je susi devenu depressif. je me soignais à l'alcool, le cercle vicieux......rien que du classique. Je pouvais boire une bouteille de whisky d'un litre facilement.
Il y 10 mois, lors d'une nuit d'alcoolisation massive, j'avais bu presque 2 bouteilles de sky, j'en ai eu assez de cette vie, je n'ai trouvé que la solution de vouloir mettre fin à mes jours, j'ai donc prit tout les médicaments que j'avais, c'est à dire, tout mes antidépresseurs, mes calmants, mes anxiolytiques, j'en avait un bon stock, j'ai écrit une lettre d'adieux à ma femme et mes enfants, et je suis parti avaler tout ca avec le reste de ma bouteille en haut de la falaise, je voulais mourir là , dans ce merveilleux décors. Puis ce fut le trou noir. Des randonneurs matinaux m'ont trouvés et appelé les secours, j’étais pas mort. Je suis reste deux jours dans le coma à l'hosto, j'ai faillit perdre mon foie. Une fois remit, les medecins m'ont expediés direct en hôpital psychiatrique, puis après dans une clinique de cure.
Je suis suivi par une psychiatre, d'ailleurs , je sors de notre rdv. Bourres de médicaments, j'ai pu retourner travailler, mais le démon de l'alcool est toujours là et me guette. Je suis sous Esperal, donc, j'ai une belle épée de Damoclès au dessus de la tête. Ma psy et mon médecin traitant ne veulent pas entendre parler du Baclofene, sous prétexte qu'il n'y a pas encore assez de retour d’expérience.
Je suis en train d'ecrire une sorte de petit livre qui raconte ma longue et sure descente dans l'alcool et mon séjour en HP puis en cure. Mon petit voyage au bout de la nuit.
J’espère pouvoir vous écrire et vous lire le plus souvent possible sur ce forum que je trouve formidable.
Demain j’achète le livre du Dr. Ameisen avant de continuer plus en avant.
Bonne soirée à tous.