01 Aout 2012, 18:22 Quelques nouvelles après un passage à 190 mg depuis lundi. 48 heures quelques peu difficiles pour franchir ce palier, ponctuées d'un regain de consommation dans un premier temps.
Paradoxalement, les effets secondaires les plus invalidants se résorbent. Comme quoi : il n'y a vraiment pas de règle avec cette molécule !
Mon état d'esprit lundi :
La différence peut paraître ténue entre l'envie et le craving parfois, alors que le craving saute aux yeux dans certaines circonstances.
Et sans aborder le chapitre "habitudes"...
Aujourd'hui, entre 17:00 et 19:00 il s'agissait pourtant bien d'un immense craving. Cette obsession à consommer de l'alcool, cette obnubilation infaillible qui nous ne quitte pas et ce besoin irrépressible de soulager cette souffrance physique (et morale ?). Juste qu'aux larmes de détresse.
Chose que je ne parvenais pas à maîtriser avant le début de traitement, j'ai réussi à dire NON.
Pour l'avoir fait des fois innombrables, je savais que si je commençais, je ne pourrais m'arrêter et arriverais au travail "fatigué". Mais l'obsession ne pas m'a pas quitté immédiatement...
190 mg ce jour et quelques doutes sur la réussite du traitement, et pourtant il me reste plus que ça pour gagner.
Jusqu'au devrais-je grimper pour gagner, monterais-je un jour sur le podium, Ã quel prix ?
L'état d'esprit mardi :
Ma dernière prise de 60 mg le soir me "casse" littéralement, tant et si bien que j'arrive pratiquement à ne pas boire car épuisé de sommeil.
En revanche, et comme si l'organisme n'avait pas obtenu son quota d'alcool, un craving envahissant se fait ressentir dès le réveil. Et je pratique mon sport favori... Arffff ! feulerait le Tigroo. Voilà que j'éradique la consommation du crépuscule pour la déplacer à l'aube.
Aujourd'hui :
Réveil après une bonne nuit de repos de 9 heures. Il y a longtemps que je n'avais pas dormi autant dans la durée.
Je me sens reposé, et aucun craving à l'horizon pour l'heure.
A ce dosage, la seule qui semble me convenir est la répartition des 190 mg/j tout au long de la journée pour apprivoiser en douceur l'émergence des effets secondaires qui ne s'additionnent pas. Je privilégie donc le confort à l'absorption massive de milligrammes.
Une grande pensée à Frankolo qui est à Barcelone et qui a visité la Fondation Miro. Il sait et n'a pas oublié dans son dernier post combien elle me tient à coeur (choix de l'avatar).
Bonne soirée à vous et bonne continuation.
Olivier.
Blue II - Joan Miro.
Message édité 2 fois, dernière édition par Addict', 01 Aout 2012, 22:57
Paradoxalement, les effets secondaires les plus invalidants se résorbent. Comme quoi : il n'y a vraiment pas de règle avec cette molécule !
Mon état d'esprit lundi :
La différence peut paraître ténue entre l'envie et le craving parfois, alors que le craving saute aux yeux dans certaines circonstances.
Et sans aborder le chapitre "habitudes"...
Aujourd'hui, entre 17:00 et 19:00 il s'agissait pourtant bien d'un immense craving. Cette obsession à consommer de l'alcool, cette obnubilation infaillible qui nous ne quitte pas et ce besoin irrépressible de soulager cette souffrance physique (et morale ?). Juste qu'aux larmes de détresse.
Chose que je ne parvenais pas à maîtriser avant le début de traitement, j'ai réussi à dire NON.
Pour l'avoir fait des fois innombrables, je savais que si je commençais, je ne pourrais m'arrêter et arriverais au travail "fatigué". Mais l'obsession ne pas m'a pas quitté immédiatement...
190 mg ce jour et quelques doutes sur la réussite du traitement, et pourtant il me reste plus que ça pour gagner.
Jusqu'au devrais-je grimper pour gagner, monterais-je un jour sur le podium, Ã quel prix ?
L'état d'esprit mardi :
Ma dernière prise de 60 mg le soir me "casse" littéralement, tant et si bien que j'arrive pratiquement à ne pas boire car épuisé de sommeil.
En revanche, et comme si l'organisme n'avait pas obtenu son quota d'alcool, un craving envahissant se fait ressentir dès le réveil. Et je pratique mon sport favori... Arffff ! feulerait le Tigroo. Voilà que j'éradique la consommation du crépuscule pour la déplacer à l'aube.
Aujourd'hui :
Réveil après une bonne nuit de repos de 9 heures. Il y a longtemps que je n'avais pas dormi autant dans la durée.
Je me sens reposé, et aucun craving à l'horizon pour l'heure.
A ce dosage, la seule qui semble me convenir est la répartition des 190 mg/j tout au long de la journée pour apprivoiser en douceur l'émergence des effets secondaires qui ne s'additionnent pas. Je privilégie donc le confort à l'absorption massive de milligrammes.
Une grande pensée à Frankolo qui est à Barcelone et qui a visité la Fondation Miro. Il sait et n'a pas oublié dans son dernier post combien elle me tient à coeur (choix de l'avatar).
Bonne soirée à vous et bonne continuation.
Olivier.
Blue II - Joan Miro.