Bonsoir, <br /><br />Tout d’abord merci à celles et ceux qui ont pris le temps de m’informer sur le fonctionnement de ce site et répondre à mes premières question en vrac sur le baclo hier soir.<br /><br />Mon parcours… il doit s’apparenter à celui de certain(e)s d’entre vous… Et il me semble que c’est ici que j’arriverai à en parler le mieux et le plus simplement…Il me semble qu’une fois sur la voie solide de la guérison de mon alcoolo dépendance, je pourrai également répondre aux autres avec plus de clarté et de sobriété…Tout d’abord une alcoolisation festive et ponctuelle qui démarre vers 15 ans… Puis vers 18, 20 ans, sans m’en rendre vraiment compte je développe un certain goût, parfois immodéré pour l’alcool… Pas encore la phase de déni, ni de la conscience, celle de l’inconscience… Ma santé va bien et puis comment un gamin de 20 ans euphorisé par l’existence ne pourrait-il pas se sentir invulnérable ?… 10 ans plus tard, les réveils se font plus difficiles, le morale est en chute libre, j’ai 30 ans, suis devenu papa, mes dépressions répétées et qui s’emballent me poussent à me ré alcooliser de plus en plus. J’apprends à faire bonne figure, me contrôler en public, mais ma bande de pochtrons, tous mes potes de beuverie me manquent dès qu’on l’on s’éloignent les uns les autres… Bref, il me semble que c’est là que mon corps commence vraiment à souffrir les jours d’abstinence qui deviennent de plus en plus rare… Poussé par ma femme,je décide de réagir et prend rdv avec alcoologue et psy… Au final 2 ans plus tard, séparation, perte d’emploi, événements perso douloureux sont passés par là et font que je me trouve un refuge si illusoirement réconfortants dans l’alcool au quotidien… Etant devenu un alcolo assumé, je fuis la présence des abstinents et ne m’entoure, hors vieux amis restés proches, quasiment que d’alcoolique homme ou femme… La réalité du risque de perdre la garde de mon fils, m’éloigne quelques mois de la bouteille suite à une cure et pour assurer le passage devant la JAF… Et puis… Deux nouvelles cures depuis 3 ans, des rdv psy que j’espace puis n’honore plus, des très courtes périodes d’abstinence à celles de tout les excès, d’esperal en aotal, mes gamma GT qui s’emballent (heureusement le foie et un organe solide et régénérateur envers lequel je garde la foi), je me suis dit : pourquoi tu n’essaierai pas le baclo, tu n’as rien à perdre tout à y gagner, tu maîtrises mieux intellectuellement et physiquement ton alcolo dépendance… Donc, banco, me voilà , humblement et avide de savoir et comprendre au mieux comment guérir de cette maladie (elle n’a rien d’honteuse nous le savons tous ici) nouveau venu parmi vous…<br /><br />A l’aube de mes 40 ans, il est temps d’apprendre à être heureux de mon quotidien et de l’existence…<br /><br />D’avance merci à celles et ceux qui prendront le temps de me lire, de comprendre mon histoire et d’y apporter leur réponse.<br /><br />Bon courage à nous tous.<br /><br />PS : je tiens à citer un collègue chateur d’hier soir, il se reconnaîtra, « si tu es un alcolo, tu es quelqu’un de bien.. ». C’est cette confiance et estime de soi retrouver au quotidien et pas juste ponctuellement qui est une des clés de la réussite… Il semble que le baclo y contribue entre autres effets bénéfiques pour nous.<br /><br />Matisse
Message édité 2 fois, dernière édition par Esteban, 12 Novembre 2012, 12:00
"La meilleur façon de s'assurer que l'on abordera la mort sans remords c'est, dans l’instant présent, de se conduire de manière responsable et avec compassion pour autrui" Dalaï-lama
Soyons nombreux et reconnaissants : Adhérez : https://www.baclofene.org/adhesion-a-lassociation/adhesion
https://www.arte.tv/fr/videos/...-la-meditation/
https://nospensees.fr/le-mantr...ue-liberatrice/
https://www.youtube.com/watch?v=h8eIttbSUC4&t=4s
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