Bonjour.
Je m'appelle... Marie, j'ai 41 ans et... je dois m'habituer à appeler ma maladie l'alcoolisme même si je trouve que c'est un vilain gros mot!
Voici quelques semaines que je me rends régulièrement sur ce site, trouvé par hasard sur le net, mais je n'ai jamais trouvé le courage de m'inscrire.
Voilà , c'est fait, tout comme ma décision de prendre ma maladie au sérieux!
En septembre, je me suis rendue dans un centre d'alcoologie où j'ai été écoutée, entendue, et prise en charge très rapidement. Le médecin m'a prescrit du baclofène, ce que je désirais sans l'avouer, puisqu'après lecture de bons nombres d'articles, c'était le médicament "miracle"!
Je suis donc repartie avec la posologie suivante : 1 à 10h, 2 à 17h, vu que j'ai l'habitude de boire à 11h30 et à 18h30.
Après quelques semaines sans aucun résultat, le médecin a augmenté : 2 à 10h, 3 à 17h. Toujours rien.
J'ai donc pris l'initiative de gérer moi-même ma posologie. Impatience? sûrement.
Je compte donc sur vous pour me guider à travers cette expérience que je souhaite plus que tout réussie.
Mais, tout d'abord, voici mon histoire (certes, assez banale) :
J'ai été sensibilisée au vin très jeune : je fais partie d'une famille habitant une grande région viticole, et le vin est un incontournable. Donc, j'y ai goûté très jeune lors des repas de famille, ayant une prédilection (déjà ) pour les vins d'Alsace. Puis à l'âge de 15 ans, 1ère cuite au restaurant, en famille, lors d'un anniversaire. Aujourd'hui, mes parents en rigolent encore, moi un peu moins depuis que je suis devenue lucide...
Puis les soirées étudiantes bien arrosées, les soirées dans mon chez moi dont je ne rappelle rien,... puis mariage, enfant, divorce et solitude sentimentale. Je suis passée au whisky-coca le soir en rentrant du boulot, seule chez moi avec ma fille. Une fois qu'elle était couchée, ma soirée commençait entre les sites de rencontres et ma bouteille. Le réveil était dur, la route du boulot toujours trop longue... Mon ex me pourrissait la vie (toujours encore), ma solitude sentimentale aussi, je multipliais les aventures inutiles tout comme les verres.
Et puis j'ai rencontré celui qui est mon mari aujourd'hui. Même si je me sentais bien, ma consommation n'a pas diminué pour autant, en revanche je dissimulais.
Je mettais ça sur le compte de mes problèmes avec mon ex qui s'étaient amplifiés du fait de ma nouvelle vie, mais je n'arrivais pas à me raisonner. Mon mari s'en est aperçu rapidement; j'ai eu droit à toutes sortes de crises, des reproches, puis je crois qu'il a compris que ce n'était plus qu'une question de volonté. Et il m'a assuré son soutien dans mes démarches.
Voilà ; en gros, cela fait 10 ans que je m'alcoolise de manière excessive et pathologique.
Le phénomène s'est encore amplifié il y a quelques mois suite à un drame familial avec ma fille, orchestré par mon ex.
Voilà ce qui m'a poussé à me prendre en main sans plus tarder.
Concrètement, je bois 75 cl de whisky en 2 jours : 2-3 verres à midi, 4 verres le soir. Avec du coca light (le normal fait grossir)!
Actuellement, je prends 4 cachets de baclo à 10h, 5 à 17h. Ma conso a baissé d'1 verre chaque fois, mais bonjour les effets secondaires! :
je me sens flagada alors que je suis quelqu'un de dynamique, je dors très mal avec des réveils très fréquents, je ronfle, j'ai des fourmillements dans les bras et les jambes et autres problèmes gastriques...
Si l'un d'entre vous pouvait me guider jusqu'à l'indifférence, et la disparition de ces es, je lui en serais éternellement reconnaissante!
Au plaisir de vous lire
Marie
Je m'appelle... Marie, j'ai 41 ans et... je dois m'habituer à appeler ma maladie l'alcoolisme même si je trouve que c'est un vilain gros mot!
Voici quelques semaines que je me rends régulièrement sur ce site, trouvé par hasard sur le net, mais je n'ai jamais trouvé le courage de m'inscrire.
Voilà , c'est fait, tout comme ma décision de prendre ma maladie au sérieux!
En septembre, je me suis rendue dans un centre d'alcoologie où j'ai été écoutée, entendue, et prise en charge très rapidement. Le médecin m'a prescrit du baclofène, ce que je désirais sans l'avouer, puisqu'après lecture de bons nombres d'articles, c'était le médicament "miracle"!
Je suis donc repartie avec la posologie suivante : 1 à 10h, 2 à 17h, vu que j'ai l'habitude de boire à 11h30 et à 18h30.
Après quelques semaines sans aucun résultat, le médecin a augmenté : 2 à 10h, 3 à 17h. Toujours rien.
J'ai donc pris l'initiative de gérer moi-même ma posologie. Impatience? sûrement.
Je compte donc sur vous pour me guider à travers cette expérience que je souhaite plus que tout réussie.
Mais, tout d'abord, voici mon histoire (certes, assez banale) :
J'ai été sensibilisée au vin très jeune : je fais partie d'une famille habitant une grande région viticole, et le vin est un incontournable. Donc, j'y ai goûté très jeune lors des repas de famille, ayant une prédilection (déjà ) pour les vins d'Alsace. Puis à l'âge de 15 ans, 1ère cuite au restaurant, en famille, lors d'un anniversaire. Aujourd'hui, mes parents en rigolent encore, moi un peu moins depuis que je suis devenue lucide...
Puis les soirées étudiantes bien arrosées, les soirées dans mon chez moi dont je ne rappelle rien,... puis mariage, enfant, divorce et solitude sentimentale. Je suis passée au whisky-coca le soir en rentrant du boulot, seule chez moi avec ma fille. Une fois qu'elle était couchée, ma soirée commençait entre les sites de rencontres et ma bouteille. Le réveil était dur, la route du boulot toujours trop longue... Mon ex me pourrissait la vie (toujours encore), ma solitude sentimentale aussi, je multipliais les aventures inutiles tout comme les verres.
Et puis j'ai rencontré celui qui est mon mari aujourd'hui. Même si je me sentais bien, ma consommation n'a pas diminué pour autant, en revanche je dissimulais.
Je mettais ça sur le compte de mes problèmes avec mon ex qui s'étaient amplifiés du fait de ma nouvelle vie, mais je n'arrivais pas à me raisonner. Mon mari s'en est aperçu rapidement; j'ai eu droit à toutes sortes de crises, des reproches, puis je crois qu'il a compris que ce n'était plus qu'une question de volonté. Et il m'a assuré son soutien dans mes démarches.
Voilà ; en gros, cela fait 10 ans que je m'alcoolise de manière excessive et pathologique.
Le phénomène s'est encore amplifié il y a quelques mois suite à un drame familial avec ma fille, orchestré par mon ex.
Voilà ce qui m'a poussé à me prendre en main sans plus tarder.
Concrètement, je bois 75 cl de whisky en 2 jours : 2-3 verres à midi, 4 verres le soir. Avec du coca light (le normal fait grossir)!
Actuellement, je prends 4 cachets de baclo à 10h, 5 à 17h. Ma conso a baissé d'1 verre chaque fois, mais bonjour les effets secondaires! :
je me sens flagada alors que je suis quelqu'un de dynamique, je dors très mal avec des réveils très fréquents, je ronfle, j'ai des fourmillements dans les bras et les jambes et autres problèmes gastriques...
Si l'un d'entre vous pouvait me guider jusqu'à l'indifférence, et la disparition de ces es, je lui en serais éternellement reconnaissante!
Au plaisir de vous lire
Marie
Indifférence atteinte en septembre 2014, à 220 mg et après 1 an de traitement.
Arrêt total du baclo en janvier 2016
Arrêt total du baclo en janvier 2016