ha méZamis, j' en ai plein ma carapace.
ma baclo-story est résumée dans ma signature.
et là, en une semaine, j' ai bu trois fois presque 75 cl de vin, samedi dernier, lundi, mercredi.
comme Skoff a dit à Karine !, "pas indifférente, pas de craving, mais un verre en appelle un autre".
c' est bien ce qui s'est passé pour moi ces trois soirs-la.
aujourd'hui, expérience: même vin, mêmes circonstances existentielles, même horaire.
et ouf, après 3 verres bus rapidement, basta, finito, game over.
la différence entre mercredi et ce soir: 10 mg.
espérons que ce soit décisif.
faut dire que j' ai eu un problème médical qui m' a occupée presqu' un mois; d' où diminution du baclo, en descendant (en plusieurs fois !) de 150 à 120.
je me suis retrouvée sans fer, plus du tout, d' une façon inexplicable, sauf à penser que j' avais eu des ulcérations qui avaient saigné longtemps et de façon ténue, sans que je m' en aperçoive (logique avec une hernie hiatale et une oesophagite chronique).
bref, j' avais des espèces de malaises vagaux insupportables; ce qui, de même que les ulcérations, pouvait venir des médocs (Deroxat, Xanax, composé de Vitamines B, Ginseng, Inexium), en particulier parce que je mangeais très peu et que donc ça pouvait récurer la muqueuse digestive !.
d' autre part, ces malaises n' étaient pas sans rapport avec des EI du Baclo que je connaissais, nausées. donc j' ai minimisé les possibles causes médicamenteuses en baissant le Baclo, en arrêtant le Xanax, en abaissant le Déroxat et en supprimant les compléments (Vits B et Gnseng).
bon, ça peut être l' anémie qui provoquait les malaises. mais comme je ne savais pas encore que j' étais anémiée, j' ai réduit les médocs.
re-bref. perfusions de fer, colo + gastro, rien de trop chelou, lésions gastriques en voie de cicatrisation;
donc, c'est peut-être parce que j' ai baissé de 30 mg que le besoin d' alcool a repris le pouvoir,
sauf que de mai à juillet, ça me taraudait déjà et j' avais cédé plusieurs fois.
pourquoi j' ai bu ces trois dernières fois, et les mois précédents ?
ben, pour ce que j' ai expliqué chez BB il y a peu:
"quel manque l'alccol comblait-il ?
pour moi, c' était un manque de solution.
l' alcool jouait le rôle de porte de sortie,
une issue de secours,
qui ouvrait sur le vide, oui.
c' était un ailleurs,
mon ailleurs.
un espace-temps accessible en quelques minutes,
un territoire,
ma liberté, finalement.
et mon espoir de consolation.
espoir toujours déçu,
et source de tourments supplémentaires, oui.
aujourd'hui, ce qui me manque, c'est cet "ailleurs" (illusoire) où me réfugier quand les mots, les regards, les circonstances, m'atteignent".
question "bla-bla-tage", je vois un psychiatre chaque semaine depuis deux ans. bof bof.
je suis dans une merde noire (départ de l' ex. après 24 ans de vie commune, enfants hostiles à cause de mon alcoolisme, mère mourante, seule et loin de moi, job perdu après harcèlement il y a quatre ans, dépression depuis).
il y a aussi que, parfois, le Baclo, j' en ai ras la carapace; deux ans et demi que j' en prends.
allez, voilà, je vous ai tout balancé, les Zami(e)s.
des BacloBises,
des Bises tout court,
merci de m' avoir lue, malgré la longueur et les détails !!
Message édité 3 fois, dernière édition par Baclofun, 17 Janvier 2020, 4:17
ma baclo-story est résumée dans ma signature.
et là, en une semaine, j' ai bu trois fois presque 75 cl de vin, samedi dernier, lundi, mercredi.
comme Skoff a dit à Karine !, "pas indifférente, pas de craving, mais un verre en appelle un autre".
c' est bien ce qui s'est passé pour moi ces trois soirs-la.
aujourd'hui, expérience: même vin, mêmes circonstances existentielles, même horaire.
et ouf, après 3 verres bus rapidement, basta, finito, game over.
la différence entre mercredi et ce soir: 10 mg.
espérons que ce soit décisif.
faut dire que j' ai eu un problème médical qui m' a occupée presqu' un mois; d' où diminution du baclo, en descendant (en plusieurs fois !) de 150 à 120.
je me suis retrouvée sans fer, plus du tout, d' une façon inexplicable, sauf à penser que j' avais eu des ulcérations qui avaient saigné longtemps et de façon ténue, sans que je m' en aperçoive (logique avec une hernie hiatale et une oesophagite chronique).
bref, j' avais des espèces de malaises vagaux insupportables; ce qui, de même que les ulcérations, pouvait venir des médocs (Deroxat, Xanax, composé de Vitamines B, Ginseng, Inexium), en particulier parce que je mangeais très peu et que donc ça pouvait récurer la muqueuse digestive !.
d' autre part, ces malaises n' étaient pas sans rapport avec des EI du Baclo que je connaissais, nausées. donc j' ai minimisé les possibles causes médicamenteuses en baissant le Baclo, en arrêtant le Xanax, en abaissant le Déroxat et en supprimant les compléments (Vits B et Gnseng).
bon, ça peut être l' anémie qui provoquait les malaises. mais comme je ne savais pas encore que j' étais anémiée, j' ai réduit les médocs.
re-bref. perfusions de fer, colo + gastro, rien de trop chelou, lésions gastriques en voie de cicatrisation;
donc, c'est peut-être parce que j' ai baissé de 30 mg que le besoin d' alcool a repris le pouvoir,
sauf que de mai à juillet, ça me taraudait déjà et j' avais cédé plusieurs fois.
pourquoi j' ai bu ces trois dernières fois, et les mois précédents ?
ben, pour ce que j' ai expliqué chez BB il y a peu:
"quel manque l'alccol comblait-il ?
pour moi, c' était un manque de solution.
l' alcool jouait le rôle de porte de sortie,
une issue de secours,
qui ouvrait sur le vide, oui.
c' était un ailleurs,
mon ailleurs.
un espace-temps accessible en quelques minutes,
un territoire,
ma liberté, finalement.
et mon espoir de consolation.
espoir toujours déçu,
et source de tourments supplémentaires, oui.
aujourd'hui, ce qui me manque, c'est cet "ailleurs" (illusoire) où me réfugier quand les mots, les regards, les circonstances, m'atteignent".
question "bla-bla-tage", je vois un psychiatre chaque semaine depuis deux ans. bof bof.
je suis dans une merde noire (départ de l' ex. après 24 ans de vie commune, enfants hostiles à cause de mon alcoolisme, mère mourante, seule et loin de moi, job perdu après harcèlement il y a quatre ans, dépression depuis).
il y a aussi que, parfois, le Baclo, j' en ai ras la carapace; deux ans et demi que j' en prends.
allez, voilà, je vous ai tout balancé, les Zami(e)s.
des BacloBises,
des Bises tout court,
merci de m' avoir lue, malgré la longueur et les détails !!
Baclo depuis 02/12 - 3 séquences de guérison: 4 mois, 8 mois, et depuis le 20/01/15,
à l' issue d' une remontée jusqu'à 310 mg, à partir de 150 mg début 09/14.
Au 30/06/15: 240 mg en 5 prises, de 09h00 à 17h00 - Descente (EI) à 190 mg en 7 prises de 06h00 à 18h00 depuis le 20/07/15.
Echecs 2012 et 2014 dûs à descentes trop rapides et/ou importantes.
à l' issue d' une remontée jusqu'à 310 mg, à partir de 150 mg début 09/14.
Au 30/06/15: 240 mg en 5 prises, de 09h00 à 17h00 - Descente (EI) à 190 mg en 7 prises de 06h00 à 18h00 depuis le 20/07/15.
Echecs 2012 et 2014 dûs à descentes trop rapides et/ou importantes.