Très Cher Yann,
j' apprécie beaucoup ton témoignage et ta compréhension.
Aussi la justesse de ton "propos": "se sentir épié". Je crois qu' "il" est capable de venir au milieu de l' après-midi me faire grief de passer l' aspirateur, parce qu' il a besoin de dormir étant donné qu' il travaille la nuit.
J' aimerais qu' il se casse rapidement, comme il le prétend, désirant retourner en Savoie, sa région.
Mais si j' ai compris, il ne paye pas de loyer, l' appartement étant la propriété d' une personne de sa famille, qui l' héberge gratuitement, et il a un emploi du temps aléatoire. Donc, je pense qu' il va "assurer" ici le pus longtemps possible.
Adrien m' a dit qu' il s' occuperait du problème "concrètement", à son retour chez nous au début du dé-confinement.
Le connaissant, il finira (Adrien) par lui coller une mandale, sur le pallier: et comme l' autre se prévaut de faire de la Boxe Thai, en ayant 10 ans de plus que mon fils . . . (il est exact qu' il est balaise - le voisin ) . . . je crains "le pire"; mon fils ne lâche rien, quand les choses en arrivent à ce point.
Pour compléter . . . lorsque j' étais encore en Corrèze, préparant le décès de Maman: un soir où mon fils avait invité trois copains, comme il pleuvait, ils avaient laissé leurs chaussures sur notre paillasson. Au moment de partir, plus aucune chaussure. Retrouvées dispersées dans les jardins, deux jours plus tard.
Je rabâche ! Désolée. Ils sont tous partis en chaussettes, en se cotisant pour un Uber.
Enfin, "il" me reproche de faire des lessives qui le dérangent, la nuit . . . alors que je n' en fais pas, n' ayant pas d' abonnement heures creuses.
C' est risible, ces histoires, que je vous raconte. Merci de les comprendre, malgré cela.
Je vous dirai, avec empressement, dès que ce sera fini.
Yann, merci pour ton soutien,
ces bricoles de voisinage, c' est peanuts, vis-à -vis de ce à quoi tu te confrontes,

fort.
Marie-Pierre.