Coucou tous!
Une semaine off d'internet pour moi. Ski en famille. 6 dans tout petit appart. Au final grosse réussite. Mais débuts très durs. J'avais pris tant de mines la semaine précédente que j'étais psychologiquement affaiblie. Pleurais +++.
Chéri compréhensif car sur un mode "vacances" : petits ou moyens coups le soir , c'est à dire 2 ou 3 bières ou du vin à table si restau.
Le bon air et les médocs ont malgré moi réussi à me détendre un peu.
Ah, et j'avais de l'herbe aussi...
Nuits : beaucoup de rêves/cauchemars mais grands sommeils dans l'ensemble.
Suis à 100 mg depuis hier : 8h,20 / 12h,20 / 16h,30/ 19h, 30.
J'ai rajouté une prise parce que la toubiba m'a dit qu'elle préférait que ce soit plus étalé. Mais je voulais conserver celle que vous m'avez conseillé ici, celle pré-craving ( 17h pour moi ).
C'est bon de continuer comme ça ou il vaut mieux que je groupe en 3 prises?
Et aussi, il ne me semble pas avoir d'EI, sauf quelques tremblements parfois. Envie frénétique de boire toujours, mais je constate que je bois moins vite...c'est un baclo-effet?
Aujourd'hui c'est dimanche.
Petite panique en vue. Je papote puis vais prendre 1/2 seresta. ( celui là je l'ai pris d'office tous les matins et un autre 1/2 le soir parfois)
Mes filles rentrent chez leur papa vers midi, une semaine de congés encore pour moi et julot au boulot dès demain....
Rien à fumer...
Petit diable en tête qui me dit que si c'est trop dur je vais facilement trouver dans le quartier un petit dealer de merde qui me vendra pour 20 euros de merde, avec des risques de merde.
Petit diable qui espère que julot aura envie de boire un coup avec notre pic nic d'amoureux à midi.
Petit diable qui me demande comment je vais faire "sans rien", qui me picote les jambes en stimulant cette peur envahissante du vide, du rien, de la vacuité de la vie.
A la montagne j'ai fait un rêve très parlant : Coup de fil de la gendarmerie qui me dit que je dois me rendre de toute urgence à l'hosto car accident grave de mes filles. J'y arrive le coeur serré : mortes toutes les deux. Et là, un immense soulagement, une paix infinie, une légereté insouciante. Vingt milles tonnes d'angoisses enlevées d'un seul coup. Alors je m'approche d'une fenêtre, l'ouvre et saute. C'est haut mais tellement facile de sauter, et bon.
Je mesure la chance que j'ai de les avoir, mes deux oiselles. Mon unique bouée de sauvetage.
Moi, ce que je voudrais, c'est ne plus boire tous les jours, me réjouir de préparer un dîner pour des amis et de choisir la bonne bouteille qu'on dégustera avec, de mettre du champagne au frais pour une surprise d'amoureux, et surtout plus de murges, de mines, de noyades minables où je flirte avec l'ordalie.
En plus j'ai le méga contre-exemple tout près : ma mère.
C'est ça mon but.
En attendant,toujours la peur au ventre de ce dimanche sans brumes artificielles.
Pour vous je le souhaite agréable et léger !!!!
Des bises à tous donc, et une de plus pour ma marraine.
Début baclo 3/02/15 .Indifférence ressentie le 11 mars à 140. Montée pour assurance j'usqu'à 230. Descente depuis le 9 avril.(2 mois à 200 puis -1 par mois sous surveillance )
Aujourd'hui : 190mg, 10h 60, 15h 60, 18h 70
1/2 deroxat, 1/2 seresta 10, ou pas, parfois un deuxième demi, 3 xéroquel<br