"oui Tchoupi je pense pareil mais quand on a pas du tout confiance en son corps et que l'on craint le pire si l'on lâche le contrôle hors crise on fait comment ?
et la privation clest aussi à mon sens une manière de se punir genre de s'être mal comportée et étrangement chez moi la crise vient aussi me punir de ne pas avoir dit ou fait les choses comme j'aurais aimé
ton avis m'intéresse
"
Pas confiance en ton corps? c'est a dire que tu as peur de grossir?
si c'est ça, oui pas cool, et j'ai traversé un truc un peu similaire. en congé, je me suis laissé vivre, histoire de voir comment c'est.
Alors oui j'ai un peu grossi.
la bonne nouvelle, c'est qu'en étant au seuil, et au fil du temps qui passe, j'attache, étrangement, moins d'importance a ce parametre, je suis plus détendu, d'avoir un peu plus de cuisse, ou la taille moins fine, ne m'affole pas plus que ça. Je ne sais pas a quoi c'est du, peut être l'effet kiss cool du baclo.
Il n'empeche que mon but est d'etre bien dans mon corps tout en le respectant.
Mais juste d'essayer de manger quand j'ai faim, et de manger ce qui me fait envie, m'a permis de délimiter un peu les contours de mon comportements alimentaires. Quand tu sors d'une addiction et que ton but est de tout prix chercher a perdre du poids, tout est biaisé, tu n'en apprends pas plus sur toi même.
Apres c'est vrai, j'ai eue des relents d'habitudes "ne te poses pas de questions, manges un peu plus". Mais j'ai egalement découvert, qu'une autre alternative est possible, et que si je prends la peine de m'occuper autrement qu'en mangeant, ou bien même d'identifier que je n'ai pas faim et que ça n'est qu'une simple habitude qui ne répond a aucune envie, j'ai été alors capable de passer a autre chose sans frustration, puisque la pulsion n'est plus la. Un petit travail comportemental en somme. Il faut du temps pour que tout se mette en place, on est le 15 juin et je suis guerie de mes pulsions devastratrices depuis le 15 avril seulement.
Et puis pour le fait de te punir en mangeant, je ne peux pas vraiment te donner mon avis sur le sujet encore car je me pose actuellement la question de la dimension psychologique de l'acte de manger. Je rencontre le meme pb quand un stress surviens lors d'une engueulade avec qq'un dans un contexte particulier. Vieux retour du passé de mon enfance ou encore une fois vielle habitude qui perdure?
car il ne faut pas oublier que quand on a pas comblé son manque de GABA a l'aide du baclo, le stress déclenche la pulsion. Donc ce reflexe une fois guérie peux peut être perdurer, comme inscrit dans notre corps. Et encore une fois il faut surement encore du temps pour reussir a se poser pour réaliser qu'on en a pas vraiment besoin. Surtout quand on est pris dans la tourmente du stress.
La seule chose que je peux te dire, c'est que tu n'es pas encore guérie de la pulsion du au manque de GABA il me semble et que pour l'instant, demeler le vrai du faux dans ton cas, me semble bien compliqué.
Mais peut être qu'une fois arrivé au seuil, tu rencontreras les memes questionnements ? comment sortir de ces habitudes?